— "Il se dirigeait donc vers Damas et approchait déjà de cette ville quand, soudain, il fut environné d’une lumière éclatante qui venait du ciel. Il tomba à terre et entendit une voix qui lui disait : ‘Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?’ ‘Qui es-tu, Seigneur ?’ demanda-t-il. La voix reprit : ‘je suis, moi, Jésus, que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville, et là on te dira ce que tu dois faire’. Ses compagnons de voyage restèrent figés sur place, muets de stupeur : ils entendaient bien la voix, mais ne voyaient personne. Saul se releva de terre, mais il avait beau ouvrir les yeux, il ne voyait plus. Il fallut le prendre par la main pour le conduire à Damas. Il resta aveugle pendant trois jours, et ne mangea ni ne but."
Actes 9:3-9 (BDS)
▪ Nous pensons que tous les grands marchés ont changé de direction.
L’or est maintenant en hausse.
Les actions et les obligations sont désormais en baisse.
Comment le savons-nous ? On peut regarder les graphiques. Vérifier le sentiment des investisseurs. On peut étudier les fondamentaux, examiner les bénéfices… ou même regarder les étoiles. On peut trouver des "raisons" pour un grand changement de tendance à peu près partout où l’on regarde.
Mais la principale raison est la suivante :
Les Pharisiens ont pris le dessus. Leur but n’est ni la paix, ni la prospérité. C’est de préserver leur propre pouvoir, leur propre statut… et leur richesse… à n’importe quel prix.
En ce qui concerne la paix, il suffit de lire les gros titres. La Syrie n’a jamais présenté de danger pour les Etats-Unis d’Amérique. Peu d’Américains peuvent situer Damas sur la carte. Encore moins s’en donneraient la peine. La ville est mieux connue comme l’endroit où Saul le juif se rendait quand il est devenu Paul le chrétien, supposément aux environs de 35 ap. J.C.
La Bible nous dit que Paul a été radicalisé. Il s’est retourné contre les Pharisiens. Il a abandonné les insiders et les zombies. Il voulait du vrai changement. Du changement révolutionnaire, le genre de changement qu’on obtient une fois que le système s’effondre ou explose.
Et maintenant, les gros titres nous disent que les Etats-Unis pourraient être eux aussi sur la route de Damas. Mais dans quel sens ?
▪ Pourquoi attaquer la Syrie ?
Le gouvernement souverain de Syrie est un ennemi de l’ennemi supposé des Etats-Unis — les terroristes. Pourtant, le Conseil de sécurité américain débat des moyens d’attaquer non pas les terroristes… mais le gouvernement. Oui, les Etats-Unis planifient désormais un acte de guerre contre un autre pays du Moyen-Orient… et une nouvelle intervention au coût inconnu et à la durée incertaine.
Certains se demanderaient : "n’ont-ils rien appris de l’Irak et de l’Afghanistan ?" Ce serait des gens qui n’auraient eux-mêmes rien appris. Les aventures militaires des Etats-Unis n’ont rien à voir avec la sécurité nationale. Ce sont désormais les exploits d’une industrie pharisienne, destinée à protéger les zombies des réductions de dépenses et des réformes.
Et à la tête des chiens de guerre se trouve le Wall Street Journal, en première ligne comme d’habitude, aboyant pour plus de bombes.
"Bombardons la Syrie, même si c’est illégal", titre un éditorial.
Dans un autre article, on dit que la guerre est trop importante pour être laissée aux représentants du peuple au Congrès, comme l’exige la Constitution.
"La raison [pour que le Congrès US] autorise l’utilisation de la force n’est pas de sauver [le président américain] de l’embarras. Il s’agit de secourir la crédibilité et les intérêts stratégiques américains de ce président des plus inefficaces".
Secourir la crédibilité de l’Amérique ? Sauvegarder ses intérêts stratégiques ? Des paroles pharisiennes, purement et simplement. Vides et intéressés. Destinés à préserver le status quo.
Le Financial Times :
"Les arguments moraux pour l’intervention en Syrie".
Et voici le Telegraph :
"Syrie : les arguments moraux pour l’intervention militaire sont désormais écrasants".
La raison avancée pour justifier l’attaque est de punir le régime d’Assad pour avoir utilisé des armes de destruction massive sur son propre peuple. Non qu’il soit certain que le gouvernement a bien gazé ses propres électeurs. Vous savez aussi bien que nous que cette sorte d’"information publique" est souvent factice et généralement sans le moindre sens.
Même si c’était vrai, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi le gaz est pire que des balles ou des bombes. Quand on est mort, on est mort. Est-ce vraiment différent que l’on ait été gazé ou abattu ?
Et pourquoi un Américain devrait se soucier de la manière dont le régime d’Assad établit la loi et l’ordre dans son propre pays ?
Quant à la crédibilité… ne nous faites pas rire.
4 commentaires
Ah! Bill, tu vas encore avoir des ennuis… Tu n’as donc peur de rien?!
Les images de corps ressemblent à 1989 Timisoara
Les arguments ressemblent aux « armes de destruction massive » de Powell
Quant à l’insupportable utilisation des gaz (à supposer que ce soit vraiment Assad, on en est pas à une manip pret), Il me semble me rappeler que France, UK, et RFA ont aidé le « regetté » Sadam Hussein à stopper les contre-offensives iraniennes par une utilisation à grande echelle de gaz de combat.
(rappelons quand même que c’etait Saddam qui avait commencé la guerre sur incitation des occidentaux et des emirs du petroles, les m^mes qui financent la pseudo revolution syrienne)
et il semble me rappeler que celà a été réalisé grâce à des conseils americains (images satellites entre autre). « Faites ce que je dis ne faites pas ce que je fais » dixit Louis XIV.
Il se dit que la veille des declarations va-t-en guerre d’Hollande von enazombies, la france aurait signé un gros marché de fourniture d’armement avec l’arabie saoudite…
Mais je suis sure que celà n’a rien à voir!!!!
Bonjour.
Je ne suis pas un pharisien ni un assimilé ou complice de pharisien. Je respecte votre point de vue, comme vous devez respecter le mien ou de ceux qui pensent comme moi sans cataloguer les autres de pharisiens.
La production, le stockage et l’emploi d’armes chimique ont été prohibé par l’ensemble des nations, et ce bannissement a été ratifié par la Syrie elle-même il y a plusieurs décennies.
Le libéralisme économique anarchique permet de vendre n’importe quoi d’illégal tant que cela rapporte, sans tenir compte de la morale. Ce qui a permis à la Syrie de produire et stocker ces armes chimiques illégales, sans que les pays exportateurs et les autres ne s’en scandalisent outre mesure.
Ce libéralisme financier anarchique a permis à la délinquance en col blanc de s’emparer du système financier et de faire jeter injustement à la rue des millions de foyers, en cataloguant ces victimes du qualificatif de “coupables de la crise des subprimes”.
Un sursaut de moral s’est timidement manifesté. Mais le Parlement britannique a vite refermé le couvercle de l’interventionnisme ciblant la destruction de ces armes chimiques. Le Congrès américain risque de faire de même grâce à votre influence et à ceux qui pensent comme vous, grâce à ceux qui pensent qu’il ne faut pas d’action en vue de confisquer ou détruire ces armes abominables proscrites par l’ONU. Car intervenir serait mauvais pour les affaires spéculatives.
J’espère de tout cœur qu’une frappe exemplaire aura lieu. Non par impérialisme US ou autres fausses raisons mensongères, comme on l’a vu avec l’Irak. Non pour « punir » ce régime dictatorial, car cela est du ressort du peuple Syrien et du Tribunal International. Non pour frapper cette masse de bidasses tenus d’une main de fer par ce régime dictatorial ; mais sur les stocks d’armes chimiques eux-mêmes ainsi que sur leurs centres de production et de gestion.
Un ultimatum sera absolument nécessaire.
1°) pour que les civiles et soldats qui le souhaitent fassent pression sur ce régime devenu (temporairement) fou, et/ou
2°) pour qu’un maximum de syriens s’écartent des lieux médiatiquement nommés ainsi que de tout véhicule transportant des armes chimiques.
Je ne suis pas pharisien et j’ai le sentiment que nombre de ceux qui préfèrent ne pas intervenir sont les véritables pharisiens du 21eme siècle. Permettez-moi de penser que vous n’en faites pas partie, dans la mesure où ma lettre spontanée, probablement incomplète et maladroite, est arrivée à compléter votre propre point de vue ; dans la mesure où elle vous permet ainsi d’élever le débat vers un aperçu plus holistique de la situation, mettant en valeur nos responsabilités vis-à-vis de l’histoire et de notre descendance.
J’ai besoin de vous, nous avons besoin de vous, ainsi que de tous ceux qui ne sont justement pas pharisiens, pour qu’en cas de vote positif du Congrès, l’objectif militaire des frappes soit strictement limité aux armes chimiques. Et qu’un ultimatum soit envoyé au régime afin qu’une neutralisation effective et contrôlée de la totalité de ces armes puisse avoir lieu avant le conditionnel déluge international de feu.
Je vous remercie d’avance pour votre écoute et acceptation d’un débat qui conditionne l’avenir de l’humanité toute entière.
REMY Ronald
Le régime Assad est une des pires dictatures militaires qui soit. Il y a eu de nombreux massacres depuis 2011. Les milices et l’armée ont tiré sur la foules à de nombreuses reprises lors de manifestations. Les arrestations, les bombardements et les tirs de mitraillette à l’aveugle sont devenu le quotidien de bien des syriens.
La situation en syrie n’est aucunement comparable à celle de l’iraq.
La syrie n’a que peu de resources premières et n’intéresse personne.
Il en va des des droit de l’homme, de la souveraineté d’un peuple et de crimes contre l’humanité.