▪ 2014 approche. C’est l’heure des bêtisiers de Noël, des "grands moments de 2013", des bilans de l’année, des prévisions pour l’année prochaine. Les Publications Agora ne font pas exception. Les articles sur ce qui nous attend l’année prochaine commencent à fleurir dans toutes nos lettres et services.
Philippe Béchade, par exemple, revenait hier sur ce qu’il avait entendu de la part des gérants et institutionnels lors de leurs propres bilans :
"En ce qui concerne le pronostic 2014, le seul mot que je n’ai jamais entendu prononcer en l’espace de cinq conférences est ‘consolidation’."
"C’est logique, il n’y a en a pas eu une seule à Wall Street depuis six mois. A part Goldman Sachs (évoqué hier), personne n’envisage une possibilité de repli de 10% en 2014. En ce qui concerne le repli des émergents, il s’agit d’un arbitrage au profit de l’Europe et des Etats-Unis : les flux se sont déplacés mais il n’y a pas eu un dollar de désinvestissement".
"On constate même un renforcement des positions en action et une poursuite de la décrue des emprunts d’Etat après la vague de dégagements assez brutale de fin mai à mi-juillet".
"Avec le ralentissement extrêmement prudent des injections de liquidités que devrait orchestrer la Fed", explique encore Philippe, "le marché n’a aucune raison de se sentir traumatisé. Par ailleurs, il ne faut oublier que même si les rachats de la Fed diminuent, on se situera toujours dans un contexte d’expansion des liquidités".
▪ Oui mais sur quelle base, cette expansion ? Le Dr Eberhardt Unger l’expliquait il y a quelques jours dans La Quotidienne d’Agora, en faisant ses propres prévisions pour 2014 :
"La reprise de l’économie mondiale depuis l’effondrement en 2008 se fera péniblement en 2014 et ne sera pas vraiment enthousiasmante. Le FMI prévoit une croissance du PIB mondial de 3,6% après les 2,9% précédents. Les prévisions pour les pays émergents ou en voie de développement ont été revues à la baisse. Les estimations de l’OCDE sont devenues considérablement prudentes (2013 : +1,2% ; 2014 +2,3%). La reprise est qualifiée d »extrêmement fragile’ et l’organisation s’attend à des ‘épisodes virulents’ dans les pays émergents".
Hmmm… Des "épisodes extrêmement virulents", voilà qui n’encourage pas franchement la confiance et la sérénité. Pourtant, il faut investir — que ce soit les actions, les obligations, l’immobilier… il faut trouver des moyens d’augmenter son capital.
▪ Comme l’expliquait Frédéric Laurent — qui faisait son retour jeudi dans Protection & Rendements, à la grande joie de tous –, c’est une question vitale.
"Sachant que les retraites vont diminuer pour tout le monde, la préoccupation majeure est donc d’essayer de convertir son épargne dans un placement sûr et rémunérateur qui permet de compléter ses revenus après son arrêt d’activité", expliquait Frédéric à ses lecteurs.
"La retraite est un moment propice pour profiter de son temps libre, bien mérité après une vie de labeur, et faire tout ce dont on a rêvé durant sa vie active".
"L’équation complexe qui vous attend donc est de trouver un produit d’investissement offrant un taux de rémunération un peu supérieur à l’inflation et présentant un risque le plus faible possible sur le capital. Pas facile sur les marchés financiers compte tenu d’une forte volatilité, tant sur les produits obligataires que sur les produits actions, et de la ‘croissance’ encore fort aléatoire malgré la méthode Coué de nos dirigeants. Ils auront au moins réussi un point de leur programme : ils n’aimaient pas les riches, bientôt il n’y en aura plus un en France".
Frédéric vous donne sa solution dans la suite de son article, que je vous recommande — elle concerne l’immobilier.
Simone Wapler, de son côté, s’est intéressée à l’assurance-vie, qui elle aussi fait partie des solutions d’épargne préférées des Français… avec des risques et des écueils : pour les éviter, lisez son analyse !
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora