Les Chinois ripostent à la « guerre commerciale » de Trump par la « guerre monétaire », mais les marchés n’apprécient pas.
Dans sa chronique du jour, Bill Bonner revient sur les différentes guerres déclarées par nos autorités en notre nom.
Parmi ces guerres, la « guerre des monnaies » et la « guerre commerciale ».
En ce moment Donald Trump est pris en tenaille.
Les Echos sur ce sujet :
« Les marchés s’interrogent sur la baisse rapide de la devise chinoise par rapport au dollar. La menace de la dévaluation du renminbi est une arme à double tranchant dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis.
De la guerre commerciale à la ‘guerre des changes’ (course aux dévaluations compétitives), il n’y a parfois qu’un pas. Depuis le 14 juin, la rapide remontée de 3% du dollar par rapport à la devise chinoise suscite les interrogations des marchés. La Chine est-elle la ‘main invisible’ derrière la baisse du renminbi ?
Ce serait une rétorsion monétaire dans le cadre de la guerre commerciale avec les Etats-Unis. Les exportations américaines en Chine (150 milliards de dollars) sont trois fois moins importantes que les exportations chinoises aux Etats-Unis (450 milliards). Pékin a donc peu de leviers en termes de taxes et droits de douanes à l’égard de son partenaire.
En revanche, une baisse globale de 10% du taux de change global fait progresser les exportations chinoises de l’équivalent de 1,5 point de PIB. »
La « guerre commerciale » vise à freiner l’entrée de biens ou d’investissements dans un pays. Les armes sont les droits de douanes, barrières réglementaires. Les victimes sont tous les citoyens qui paient plus cher les produits importés, les entrepreneurs qui ont besoin de capitaux, etc.
C’est ce qui explique que les pays qui pratiquent le libre-échange ou « laissez-faire » sont plus prospères que les autres. C’est la différence entre la Suisse, Singapour, Hong-Kong, les Etats-Unis, la plupart des pays européens d’une part et le Centre Afrique, le Brésil, Madagascar, Cuba, la Corée du Nord.
Laissez les gens s’organiser et faire avec ce qu’ils trouvent de mieux est plus judicieux que de leur mettre des bâtons dans les roues.
La « guerre monétaire » consiste à dévaloriser sa monnaie en faisant miroiter aux combattants qu’ils vendront plus à l’étranger. En pratique, cela revient à brader la valeur ajoutée réalisée dans le pays et à renchérir ce qui y rentre.
Là aussi, il n’y a que des victimes et très peu de gagnants, hormis dans la Parasitocratie qui organise ces guerres et s’enrichit avec leur intendance.
Donald Trump a tiré beaucoup de munitions dans sa guerre commerciale, mais voilà que la Chine riposte et rouvre le front de la guerre des monnaies en dévaluant violemment son yuan.
En aout 2015 et en janvier 2016, lorsque la Chine avait tiré de cette façon dans la guerre monétaire, l’indice américain S&P 500 avait ensuite chuté de 11% la première fois et 12% la seconde.
Trump s’attribue la hausse des marchés financiers. Si cette hausse s’évapore, sa vanité en sera gravement blessée.
Dans ces prétendues guerres, les victimes sont innombrables et les vainqueurs, très peu nombreux, se comptent dans les rangs de la Parasitocratie. Si toutefois le butin échappait à la Parasitocratie financière, Trump pourrait le payer cher.
5 commentaires
Au coeur de ce problème se trouve la constante surévaluation du dollar sur le marché des changes, de 10 à 20 % par rapport notamment aux principales monnaies que sont l’euro, le yen et le yuan.
Le FMI a régulièrement soulevé ce problème récurrent.
Dans ces conditions, il ne faut guère s’étonner ni se plaindre des déficits commerciaux des Etats Unis avec la Chine (347 milliards de dollars), l’U.E. (146 mds) , le Japon (68,9 mds) , l’Allemagne (64,9 mds), le Mexique (63,2 mds).
Rappelons ci dessous les propos de Donald Trump le 25 janvier 2018, interrogé par la chaîne CNBC au Forum économique de Davos :
Le dollar « devrait être basé sur la force du pays, nous faisons si bien que notre pays redevient économiquement fort (…) et finalement je veux voir un dollar fort ».
Il a ajouté que les propos de son ministre des finances la veille sur les bienfaits pour les Etats-Unis d’un « dollar plus faible », qui avaient fait fortement chuter le billet vert, avaient été « pris hors contexte ».
Les derniers excédents commerciaux des USA remontent à l’année 1975, et cela fait plus de quarante ans que le monde subit le mythe du « dollar fort », lié avec la « force du pays ».
En réalité, il est évident que ce mythe du « dollar fort » nuit à la production nationale américaine, au taux d’épargne, au taux de chômage et à la santé de l’économie américaine.
Les Etats Unis n’ont aucun intérêt à un dollar fort, sauf à maintenir et aggraver leurs déficits commerciaux.
Aujourd’hui l’administration Trump se réveille et s’aperçoit du problème lié à leurs déficits.
C’est bien, mais un peu tard.
En outre, le « remède » du protectionnisme et de la guerre commerciale nuit évidemment à l’économie mondiale.
Plutôt que de taxer les importations chinoises, européennes, mexicaines ou autres, les Etats Unis feraient mieux de trouver le moyen de s’attaquer au problème de la surévaluation de leur monnaie.
10 à 20 %, c’est énorme.
Et c’est leur problème, il n’appartient nullement aux autres monnaies ( euro, yen, yuan) de s’apprécier par rapport au dollar simplement pour rééquilibrer la balance commerciale des USA au détriment de l’économie mondiale.
Depuis quarante ans, depuis l’abandon de l’étalon de change-or ( Bretton Woods), le dollar est constamment surévalué sur le marché des changes créé à cette époque, avec pour conséquence les déficits des USA, et l’accumulation par les banques centrales des autres pays de réserves de change en dollars dont ils ne savent que faire, hormis l’achat de bons du Trésor US à faible rendement.
( rendements qui commencent maintenant à augmenter)
Les exemples les plus évidents étant ceux de la Chine et de l’Europe.
Aujourd’hui, cette surévaluation du dollar devient de moins en moins supportable, d’où la réaction de Donald Trump.
Le système monétaire monétaire mondial est trop asymétrique, dans un monde de plus en plus multipolaire, et la demande mondiale en dollars est trop forte, masquant la valeur réelle du dollar.
Puisque personne n’ose aborder ce problème à la racine, il ne reste plus comme solution que les dévaluations/dépréciations monétaires ( la guerre des monnaies).
Les Etats Unis et la Chine viennent d’en donner le coup d’envoi.
Evidemment, dans ces conditions, la dette mondiale n’est pas prête d’être remboursée…
Je termine en citant ci-dessous quelques extraits d’un article prémonitoire de « Challenges » (www.challenges.fr) intitulé « Pour le FMI, le dollar est surévalué de 10% à 20% », par David Lawder, du 28/07/2017, toujours d’actualité :
WASHINGTON (Reuters) – Le Fonds monétaire international (FMI) a dit vendredi que le dollar américain était surévalué de 10% à 20% sur la base des fondamentaux économiques à moyen terme des Etats-Unis, l’euro, le yen et yuan étant en revanche correctement valorisés par rapport aux mêmes critères pour leurs économies respectives.
(…) le FMI constate que les déficits des paiements courants sont de plus en plus concentrés sur un certain nombre de pays, dont les Etats-Unis, et que d’autres affichent des excédents persistants, en particulier la Chine et l’Allemagne.
Si le Fonds considère que l’euro est correctement valorisé au niveau de l’ensemble de la zone euro, il estime que son taux de change effectif réel est inférieur de 10% à 20% à ce qu’il devrait être au regard des fondamentaux économiques de l’Allemagne.
L’organisation internationale préconise que les Etats-Unis prennent des initiatives pour diminuer un déficit des comptes courants qui demeure trop important en réduisant le déficit du budget fédéral et en adoptant des réformes structurelles qui améliorent la productivité de l’économie et favorisent une hausse du taux d’épargne.
« Il est important de s’attaquer aux déséquilibres parce que s’ils ne sont pas traités de manière appropriée et grâce aux politiques adaptées, nous pourrions en subir le contrecoup sous la forme du protectionnisme », a prévenu le responsable de la division des études du FMI, Luis Cubeddu.
Et voilà, le protectionnisme, ça commence !
Réduire le budget fédéral des USA, dévaloriser ou déprécier le dollar, ce n’est pas « politiquement correct » !
Le krach mondial est tellement préférable…
En aout 2015 et en janvier 2016, lorsque la Chine avait tiré de cette façon dans la guerre monétaire…
Selon le rapport de la la Banque des règlements Internationaux dans son rapport du premier trimestre 2016, les « sorties » de 2015-2016 furent la conséquence d’une mauvaise interprétation
China has eased monetary policy, which requires some depreciation of the RMB against the US dollar. The usual suspects are now warning of capital outflows from China on the scale of 2015 and a sharp weakening of RMB. Those forecasts are based on a misunderstanding… came about when Chinese nonfinancial corporations paid down foreign debt and substituted domestic debt. The perpetually rising RMB had made it advantageous for Chinese firms to borrow in dollars and pay them back with stronger RMB, and that game came to an end in August 2015.
By DAVID P. GOLDMAN JUNE 30, 2018 1:27 AM (UTC+8)
http://www.atimes.com/article/the-us-consumer-is-the-biggest-risk-to-the-world-economy/
…La Chine a assoupli la politique monétaire , ce qui exige une certaine dépréciation du Renminbi contre le dollar américain. Les suspects habituels font maintenant des avertissements de sorties de capitaux de la Chine sur l’échelle de 2015 et un affaiblissement aigu de RMB. Ces prévisions sont fondées sur un malentendu : comme la Banque des règlements internationaux l’a expliqué dans son rapport du premier trimestre 2016, les «sorties» de 2015-2016 sont apparues lorsque les sociétés non financières chinoises ont payé la dette extérieure et l’ont substitué par une dette domestique. . Cet état fut rendu possible par la montée perpétuelle du RMD qui avantageaient les entreprises chinoises à emprunter en dollars et de rembourser la dis dette par RMD plus fort, jeu qui s’est terminé en 2015.
En réalité il encore tôt pour identifier les tenants et aboutissants de la tension commerciale mondiale. Définitivement on constate une pression sur le marché des enchères des Us Treasury
Bill auction as the US Treasury finds it increasingly difficult to roll over short-term debt
by Tyler Durden Mon, 07/02/2018 -Hedge Zero
Additionné à des sorties nettes mondiales de près de $30 MDS sur les fonds actions…
En fait il serait plus judicieux d’examiner les graves répercussions sur l’économie globale depuis que la FED a commencé à rétrécir son bilan. Selon Urjit Patel, gouverneur de la Banque de réserve de l’Inde, la flambée du dollar mènera à une «explosive» re tarification sur le marché du forex. En fait comme le note Bloomberg, les investisseurs étrangers ont déjà réduit leurs avoirs outre-mer.
Sans mentionner que la réduction du bilan de la Fed et du rajustement du FX se concrétise dans un contexte de hausse du prix du pétrole. Les budgets des consommateurs sont tellement étirés que quelques centimes de plus par gallon à la pompe se traduit par des dépenses réduites sur d’autres articles.
Avant de s’inquiéter sur « guerre commerciale » de Trump par la « guerre monétaire » ne devrions-nous pas nous focusser sur le danger le plus réel.
On peut seulement imaginer le chaos et les bouleversements dans les EMS (et puis les DMS) dans les prochains mois, quand non seulement le pic du rétrécissement de la Fed frappera de plein fouet en octobre, mais quand pour la première fois depuis la crise financière, la liquidité de la Banque centrale mondiale va passer d’un net injection à un drain net, pour être imiter par la suite à la fois par la BCE et la BOJ.
India Central Bank Intervene Hedge Zeros As Rupee Crashes To Record Low by Tyler Durden
Thu, 06/28/2018 – 09:05
La question : la FED sera-t-elle capable de traverser la frontière du 2% après avoir échoué à maintes reprises ou utilisera t’elle son pouvoir pour s’avérer un intervenant dans la guerre commerciale mondiale. Car il faut se l’avouer, pratiquer une politique Keynésienne et de coupure de taxe dans un contexte plein emplois n’améliorera ni le déficit ni la balance commerciale américaine.
Voici la position Chinoise face à la dévaluation du Rumindi.
People’s Bank of China Governor Yi Gang said China will « keep the yuan exchange rate basically stable at reasonable and balanced level, » a repetition of standard language that helped stoke speculation that policy makers are prepared to take tougher actions to arrest the plunge in the currency.
And later – as the effect of Yi’s manipulation was wearing off – a second Chinese official stepped up to the jawboning plate, seemingly saying the opposite of the PBOC governor.
Sun Guofeng, head of the central bank’s financial research institute, said that the currency’s decline isn’t the result of China deliberately weakening it to gain an advantage over the U.S.
« Recently the yuan’s exchange rate has shown some weakness. This is entirely due to changes in market expectations as external uncertainties rise rather than intended guidance of the central bank, ” Sun said in exclusive comments provided to Bloomberg News.
“China upholds multilateralism, globalization, free trade and rule-based international guidelines, and will not make the yuan’s exchange rate a tool to cope with trade conflicts.”
So Yi says – China will manipulate the currency to maintain a stable, balanced level.
After Massive Intervention, China Promises It Won’t ‘Weaponize’ Yuan To Fight Trump.
Donc comme le confirme l’analyste de la Commerzbank Zhou Hao à Bloomberg. Ne sautez pas au conclusion hâtive car si le marché s’entête à faire tomber le Yuan… la POBC va contre réagir par une réplique virulante!!!
by Tyler Durden
Tue, 07/03/2018 – 08:31
Hedge Zero
Il sera interessant de voir les mesures contracycliques de la Chine afin de maintenir le peg face aux attaques de la FED et des mesures commerciales…
Selon Reuter:
Les mesures d’assainissement du secteur financier mises en oeuvre ces dernières années contribuent par ailleurs à limiter les risques d’un emballement des marchés comparable à celui observé en 2015, notent plusieurs observateurs.
Pour Mahamoud Islam, économiste senior d’Euler Hermes en charge de la région Asie-Pacifique et basé à Hong Kong, les autorités chinoises « peuvent réintroduire le facteur contracyclique, elles peuvent resserrer le contrôle des flux de capitaux, au final elles peuvent même utiliser une petite partie des réserves de change (..) mais cette fois-ci, c’est différent parce qu’il y a déjà une régulation stricte des sorties de capitaux ».
https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/la-chine-interviendra-moins-qu-en-2015-pour-soutenir-le-yuan-sources-1776794.php
Four Trade War Scenarios: From ‘One-&-Done’ To ‘All Hell Breaks Loose: Quatre scénarios basés sur les conséquences de la Trade War.
Tom Orrlik, Économiste en Chef Asie de Bloomberg, c’est prêté à une esquisse des conséquence d’une guerre commerciale sur le commerce mondiale. Estimant l’impact sur le GDP entre négligé à , .04 % pour le monde, .08% pour les USA, à impact faible pour la Chine en raison de sa faible intégration aux chocs boursiers, semble une illusion.
https://www.zerohedge.com/news/2018-07-02/four-trade-war-scenarios-one-done-all-hell-breaks-loose
L’Économiste en Chef, tout en stipulant que la guerre commerciale pouvait débouchée en une myriade d’hypothèses, néglige les conséquences géo- politique sur le Moyen-Orient et sur la guerre du pétrole qui se joue depuis quatre ans entre les pays de l’OPEP et du pétrole de shiste. La guerre commerciale ne vient pas seule mais en formation d’escadrilles avec entre autre les mesures Iraniennes et ses conséquences…
La guerre du pétrole
Bien qu’une augmentation de perturbations d’offre de pétrole à travers le monde bondisse, Washington préconise la ligne dure envers les pays importateurs de pétrole Iranien.
Libye, Venezuela, Nigeria, Canada, Permian bottlenecks et Iran, sont aux prises avec une interruption de services. Au risque de faire éclater l’OPEP, la Russie et l’OPEP via l’Arabie Saoudite ont convenu d’augmenter la production d’huile de 1 mb par jour.(1) Bien que de nombreuses et légitimes questions demeurent sur la capacité future d’augmenter l’offre planétaire de l’or noire (2), on apprenait cette semaine que :
Al Jazeera report:
US President Donald Trump on Saturday said Saudi Arabia’s King Salman had agreed to his request to increase oil output « maybe up to » two million barrels. Trump said the agreement was reached after a phone call with the Saudi King about oil production but mentioned no specifics.
Both leaders also discussed « efforts by the oil-producing countries to compensate for any potential shortage in supplies, » SPA reported.
De plus
Bloomberg reports that shipments from Saudi Arabia to Aramco’s overseas storage facility in Egypt have already been on the rise this month…
If the Saudis are indeed prepared to cave to Trump, it creates an existential threat to OPEC which may see Iran and other members quit immediately, if Riyadh has made a unilateral decision to pump more….
Hummm !
Mike Shedlock via MishTalk, jette un regard plus sombre à ce tourbillon.
Turkey, Iraq and China defy Trump on New Iran Sanctions
The Trump administration is unlikely to have the same success in getting other countries to boycott Iranian petroleum as did the Obama administration in 2012-2015, though its officials are making a full court press in that regard.
Le ministre Nihat Zeybekci a critiqué les attaques agressives de Trump contre l’Iran. Sachant que
With 42.5% of the votes and holding 295 seats, Erdogan’s AKP, for the first time in 16 years, lost its parliamentary majority and must now establish a coalition with the far-right Nationalist Action Party (MHP).
The doomsday interpretation spells out a toxic alliance between intolerant political Islam and fascistic extreme-right – both, of course, hardcore nationalist. Reality though is slightly more nuanced.
Considering that the MHP is even more anti-Western than the AKP, the roadmap ahead, geopolitically, may point to only one direction: Eurasian integration.
http://www.atimes.com/article/turkeys-european-dream-may-be-over-is-the-sultan-ready-for-eurasia/
… ministre Nihat Zeybekci , put the sting in the tail: “We will try to pay attention so that Iran, which is a friend and brother country, doesn’t experience injustice or is wronged in these matters.”
Et si la Turquie n’était pas si compréhensive sur la solution états-uniennes? Si elle décidait de défier Trump et Pompeo et promettait d’intervenir au profit de l’Iran?
Sachant que ce qui a déclenché la guerre en Syrie fut une guerre de pipeline…
The logistics of oil transport are such that it makes sense for Iraq to send Kirkuk oil to a refinery in Kermanshah for Iranian consumers, and to accept refined Iranian petroleum into south Iraq at the other end of the country.
Si la Turquie permet le transport en Iran, est ce que Trump va bombarder les deux pays au risque de faire basculer la Turquie dans le camp de Russes ?
Un seul pays majeur s’oppose à Trump et la deconfiture peut-être magistrale…
ET que fait-on avec Tawain, ZTE, les semi-conducteurs et de la mer de Chine ?
(1) The Saudis Won’t Prevent The Next Oil Shock By Nick Cunningham of Oilprice.com
(2) How the Iran sanctions drama intersects with OPEC-plus By PEPE ESCOBAR JUNE 29, 2018 5:20 PM (UTC+8)