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▪ Sur les marchés de devises, le dollar américain est à son plus haut niveau depuis décembre 2005, semblant ignorer les données fondamentales du commerce extérieur des Etats-Unis. La nouvelle statistique de la BEA affiche une dette extérieure nette d’un niveau record de 6 158 milliards de dollars à la fin du 3ème trimestre 2014 (graphique de gauche). Elle était encore à 5 475 milliards trois mois auparavant.
Dans le détail, on s’aperçoit (graphique de droite) que le passif américain à l’étranger (ligne jaune) est plus élevé que les actifs américains à l’étranger (ligne bleue) : les actifs en dollars à l’étranger de 20 933 milliards font face à un passif de 30 378 milliards de dollars. Depuis début 2007, la position débitrice nette à l’étranger a plus que triplé. Les Etats-Unis sont le plus grand débiteur mondial.
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L’économie américaine a un déficit chronique du compte courant de 440 milliards de dollars. La dette publique, à près de 17 800 milliards, est la plus élevée du monde. Tous secteurs confondus, les dettes financées par le crédit atteignent 57 982 milliards. Les plus importants créanciers étrangers du gouvernement américain, pour un montant de 6 058 milliards, sont la Chine, qui détient 1 252 milliards de dollars de bons du Trésor américain, et le Japon qui en détient 1 222 milliards.
Espérer une baisse de la dette publique américaine, qui ne s’est jamais produite sur les 50 dernières années, ne peut être qu’une illusion. D’ici à 2020, la dette s’élèvera à 23 000 milliards de dollars. Une hausse des taux d’intérêt de deux points de pourcentage serait une nouvelle charge sur le budget américain de 500 milliards — impossible à financer sans l’aide de la Fed et des créanciers étrangers. Ce qui entraînerait sans aucun doute la prochaine crise.
Conclusion : les marchés de devises anticipent une hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis (trois augmentations de 0,25% en 2015 ?) et donc une hausse du dollar. Cette spéculation est encouragée par la politique de guidance de la Fed (au deuxième trimestre 2015?) et de la BCE (pas avant 2016 ?). Cette spéculation sur les marchés des changes, en opposition totale avec les fondamentaux de l’économie américaine, comporte des risques très élevés.