▪ L’or est redescendu sous les 1 600 $.
Rien ne grimpe jamais en ligne droite — pas même l’or. Après des gains stupéfiants ces dernières semaine, la matière que Ben Bernanke ne considère pas comme une devise, l’or, avait besoin de repos.
Mais si l’or n’est pas une vraie devise, qu’est-ce qui en est une ?
Des morceaux de papier dont une banque privée et le Trésor US affirment qu’il s’agit d’une vraie monnaie ?
« Ceci », insistent-ils, « est un dollar. Vous l’utiliserez comme devise ».
« Pourquoi ? »
« Parce que ».
« Parce que » est une réponse dont la plupart les gens se contentent la plupart du temps. Mais parfois, ce n’est pas le cas. Par exemple lorsque les autorités financières ne mijotent rien de bon. Les gens intelligents retournent à l’or.
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Un seul investissement pourrait sortir gagnant des difficultés actuelles…
… et nous lui consacrons une journée toute entière
Le 16 septembre 2011 marque notre Jour de l’Or, avec de nombreux intervenants dans tous les domaines de l’investissement aurifères : or physique, or papier, minières, pièces, risques, fiscalité… nous ne laisserons rien au hasard.
Le nombre de places pour cet événement exceptionnel est limité : n’attendez pas pour réserver la vôtre !
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Il n’y a pas de magie, dans une devise. Elle fonctionne comme moyen d’échange et réserve de valeur quand, et seulement quand, elle est en quantité strictement contrôlée. C’est ce qu’il y a de bien avec l’or. Sa quantité est contrôlée par la nature elle-même. Les gens essaient de contourner ça depuis des siècles. Les alchimistes ont travaillé dur et longtemps pour transformer les métaux de base en or. Aucun n’a réussi.
La seule manière d’augmenter l’offre d’or est d’en extraire du sol… ce qui coûte cher en temps et en argent. Bien entendu, la technologie sert beaucoup. Mais elle tend à progresser avec l’économie elle-même. Si bien que lorsque l’économie se développe de 1% par an… la quantité d’or tend à augmenter au taux de 1% également.
Quel miracle ! Les prix restent stables parce que la quantité d’or augmente quasi exactement au rythme nécessaire. Voilà pourquoi on peut remonter le temps autant qu’on le souhaite, on s’aperçoit que l’or était à peu près aussi précieux il y a 1 000 ans qu’aujourd’hui.
▪ Au XIXe siècle, la devise papier s’appuyait sur l’or. Les gens avaient retenu la leçon des paniques et des bulles du XVIIIe siècle. Ils ne faisaient pas confiance aux devises purement fiduciaires. Lincoln a bidouillé le dollar durant la guerre de Sécession… gonflant la devise pour payer ses campagnes militaires… mais la situation a été rétablie peu de temps après. A part ça, durant toute la période — du début du XIXe siècle à la création de la Réserve fédérale en 1913 –, le dollar a été stable et fiable ; les gens lui faisaient confiance parce qu’il s’appuyait sur une vraie devise, l’or.
A présent, le chef de la Banque centrale américaine déclare que l’or n’est pas une devise — c’est le dollar, maintenant. Les autorités ne se soucient plus trop du nombre de dollars qu’elles émettent. Leur but principal n’est plus de préserver le pouvoir d’achat du billet vert — il a perdu 95% de sa valeur depuis que la Fed a été mise en place. Les dirigeants s’inquiètent plus du marché boursier, du marché immobilier, des dépenses de consommation et de la prochaine élection.
Alors qu’en pensez-vous, cher lecteur ? Peut-on faire confiance à ces gens ? Savent-ils ce qu’ils font ? Ont-ils vu venir la crise ? Ont-ils compris ce qui se passait ? Leurs efforts pour remédier au problème ont-ils réussi ? Protéger la valeur du dollar — et la santé financière du système mondial — est-il leur but principal ?
Dans cinq ans, qu’est-ce qui aura le plus de valeur, selon vous ? Le dollar sans appui sur l’or ? Ou l’or sans le dollar ?
Le dollar, dites-vous ?
Eh bien, bonne chance !