▪ Une conversation dans le hall de l’hôtel…
Une femme, grande, mince, jolie :
"Oh, vous, vous écrivez, dans la vie. Vous ressemblez à quelqu’un qui écrit".
Votre correspondant, courbé sur son ordinateur, en train d’écrire…
"Bien deviné".
La femme, glissant son bras autour de nos épaules…
"Je m’appelle Rebecca. Et vous ?"
"Bill"…
"Sur quoi écrivez-vous ?"
"Un sujet si ennuyeux que je veux m’ouvrir les veines tous les jours".
"De quoi s’agit-il ?"
"L’économie".
"Ah"…
"Eh bien, et vous, que faites-vous ?"
"Nous sommes avec un groupe de dirigeants de grandes entreprises. Nous sommes consultants. Les sociétés font appel à nous pour aider leurs employés à trouver des solutions innovantes à leurs problèmes".
"Quel genre de problèmes ?"
"Toutes sortes… Ils ont chacun leurs problèmes… mais nous ne nous intéressons pas à ça. Nous leur montrons simplement que, quel que soit le défi auquel ils sont confrontés, la solution se trouve en eux-mêmes".
"Comment faites-vous ?"
"Eh bien, ils se réunissent ici. Chacun reçoit un sac à dos. Dedans, il y a tout ce dont ils ont besoin pour résoudre des problèmes. Nous leur donnons une carte… indiquant des endroits dans toute la ville où ils ont rendez-vous. L’idée est de les sortir de leur train-train. De la routine. Ils auront des expériences totalement nouvelles… et des défis qui n’ont rien à voir avec leur travail de tous les jours".
"Cela peut sembler bizarre mais… nous ouvrons leur esprit à de nouvelles pensées… En été, par exemple, nous les encourageons à manger une pêche et à laisser le jus couler sur leur menton"…
"Je ne sais pas si j’oserais manger une pêche, si vous voyez ce que je veux dire"…
"Cela paraît idiot, je sais. Mais ils réalisent ainsi qu’ils ne doivent pas toujours tout faire comme ils sont ‘censés’ le faire… il y a d’autres moyens… c’est ce qui les pousse à penser différemment et résoudre leurs problèmes".
"Oh"…
Le monde continue de tourner… et trouve encore des manières innovantes et imaginatives de séparer les gens de leur argent |
Nous sommes retourné à nos écrits… confiant dans le fait que le monde continue de tourner… et trouve encore des manières innovantes et imaginatives de séparer les gens de leur argent.
Maintenant, reprenons :
▪ La macro-économie
Attendez. Ne cliquez pas sur "fermer". C’est important. La macro-économie, c’est le contexte dans lequel vous mettrez votre argent au travail. Vous l’envoyez faire une tâche ; vous devez connaître le terrain.
Il se trouve que le "contexte" est plus important pour l’investissement que pour tout le reste. On peut trouver une belle maison ou une bonne épouse dans un mauvais quartier. Mais il est presque impossible de gagner de l’argent quand "le marché" va mal.
▪ Le beta positif
En gros, il y a deux sources de gains d’investissement. Il y a l’alpha et le beta. Le beta, c’est ce qu’on obtient en étant "dans le marché". Disons que vous achetez une poignée de valeurs au hasard. Ensuite, le marché tout entier grimpe. Il y a toutes les chances que vos actions grimpent également.
L’alpha, en revanche, est ce qu’on obtient en faisant mieux que tous les autres investisseurs. Si la plupart des valeurs grimpent de 10% et que les vôtres prennent 20%, vous avez un alpha positif.
Le problème, c’est que l’alpha est difficile à obtenir. L’investissement est compétitif. Et pour obtenir un alpha positif (une performance supérieure à la moyenne), il faut que quelqu’un d’autre ait un alpha négatif (une performance sous la moyenne. Nous verrons cela plus en détails ultérieurement. L’idée principale du jour est la suivante : la majeure partie de ce que vos investissements vous rapporteront, c’est le beta. C’est-à-dire qu’ils grimperont probablement autant que la moyenne… pour le marché.
Nous verrons la suite dès demain…