Par Simone Wapler (*)
L’or à 3 000 $ évoqué par plusieurs sources
Selon la presse économique chinoise, la Banque centrale souhaiterait porter ses réserves d’or à 4 000 tonnes. Un tel achat pourrait propulser les cours de l’or jusqu’à 3 000 $ l’once, selon le Xin Kuaibao qui citait un économiste chinois. Curieusement, c’est ce même chiffre que reprenait le magazine américain Forbes.
Renforcez-vous en métal jaune et rentrez à nouveau sur les minières aurifères. Comment ?
Vous êtes nombreux à m’écrire pour le demander ce que je pense de tel ou tel certificat. Je n’en pense rien, tous sont du papier. Optez pour un certificat le plus proche de l’or physique. Garanti par de l’or physique. Pour lequel l’émetteur s’engage à n’émettre du papier que lorsqu’il possède l’or physique de contrepartie.
Vous pouvez avoir deux motifs pour investir dans l’or. Premier motif : la préservation d’un minimum de vos actifs. Deuxième motif : la spéculation.
Au plus près de l’or physique dans une logique de préservation
Dans ce cas, l’or physique est la meilleure solution. Inconvénient : acheter ou vendre nécessite un certain temps et d’être proche d’un négociant. Le négociant a sa marge.
Une autre solution consiste à acheter ou vendre directement sur Internet, en choisissant ou non de prendre livraison. Nous vous conseillons bullionvault.com car nous connaissons les dirigeants fondateurs.
Une alternative consiste également à prendre le certificat sur lequel l’émetteur s’engage à n’émettre du papier que lorsqu’il possède l’or physique de contrepartie.
Dans une logique de spéculation, tout fait l’affaire
Vous pensez que l’or va monter. Ce n’est pas moi qui peux vous donner tort. Pour spéculer dans ce sens, n’importe quoi dont le cours est relié à l’or peut faire l’affaire. D’ailleurs, pourquoi pas un "n’importe quoi" à effet de levier ?
1. Certificats, avec ou sans levier
Il n’y a pas un certificat meilleur qu’un autre. Tout ce papier ne vaut que la signature de l’émetteur. Tant que celui-ci ne fait pas faillite tout va bien. Trois choses seulement sont à regarder : les frais, la durée de validité, la barrière désactivante pour certains. C’est vrai pour les certificats simples, c’est également vrai pour les certificats à effet de levier (qui ont une barrière).
Un principe reste, selon moi, à éviter : celui du certificat dit protégé des effets de change. En effet, l’or se comporte comme un anti-dollar. Donc, lorsque le dollar baisse vis à vis de l’euro, très vite, l’or corrige le tir en montant.
2. Un autre moyen de profiter des effets de levier est d’acquérir des actions minières
Depuis maintenant quelque temps, les actions des minières aurifères commencent à réagir distinctement des actions en général. Par ailleurs, les conditions de retour sur le secteur sont réunies : ratio or/pétrole favorable à l’industrie d’extraction et ratio or/indice des minières aurifère supérieur à notre seuil d’entrée.
Dans L’Investisseur Or & Matières, nous poursuivons ces objectifs. En investissant sur l’or via des certificats assis sur des stocks d’or physique, en misant sur des minières — et nous allons créer une rubrique de trading sur l’or qui permettra à nos lecteurs de faire des allers-retours rapides sur l’or pour tirer profit de ses variations. Enfin, nous allons aussi créer une rubrique numismatique consacrée à l’investissement dans les pièces d’or. Pour en savoir plus, continuez votre lecture…
Meilleures salutations,
Simone Wapler
Pour la Chronique Agora
(*) Simone Wapler est analyste, journaliste et ingénieur de formation. Elle a déjà contribué à des publications telles que Le Point, Enjeux, Les Echos, Chart’s… Spécialisée dans les valeurs industrielles, les matières premières, les énergies, l’or, les minières, Simone Wapler est passionnée par les investissements "tangibles". Elle analyse chaque semaine le secteur aurifère dans L’Investisseur Or et Matières.