La panique obligataire s’étend
Les taux obligataires longs montent, alourdissant les intérêts dus sur une cohorte de dettes, et le revenu disponible chute. Les réductions d’impôt ne redresseront pas la situation.
Les taux obligataires longs montent, alourdissant les intérêts dus sur une cohorte de dettes, et le revenu disponible chute. Les réductions d’impôt ne redresseront pas la situation.
Les déficits n’ont pas d’importance, jusqu’au moment où ils en ont. Le marché obligataire commence à trouver que c’est le cas.
L’Etat américain va avoir besoin d’argent pour financer ses programmes. Comment va-t-il l’obtenir sans faire bouillir les émotions d’une bonne partie de ses citoyens ?
Nous avons récemment fêté le 60e anniversaire de L’Elite du pouvoir, une étude réalisée par le sociologue C. Wright Mills portant sur la richesse et le pouvoir aux Etats-Unis, désormais un classique …
Pas une personne sur 1 000 ne le réalise, mais la devise américaine a changé le 15 août 1975. Après cette date, même les gouvernements étrangers étaient dans l’incapacité d’échanger leurs dollars contre de l’or à taux fixe.
Il fait soudain très froid à Paris. Le ciel est gris. Les gens portent écharpes et manteaux ; on dirait presque qu’il va neiger
Après avoir fait l’état des lieux vendredi, nous nous concentrons aujourd’hui sur les preuves — que ce siècle, pour les Etats-Unis au moins, a été un flop. Dans les épisodes suivants, nous expliquerons pourquoi. …
▪ Eh bien que pensez-vous de ça ? M. le Marché avait raison depuis le début. Il savait que la partie était truquée. Nous avons une économie — et une société — qui dépendent du crédit facile. Jamais les politiciens ne décideront d’arrêter le flux de crédit. Lorsqu’ils ont menacé d’y mettre fin, M. le Marché n’y a donc pas cru. Les prix des actions ont continué de grimper… et il s’est avéré que M. le Marché avait une fois de plus raison.
▪ Samedi 13 octobre, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua sous la plume de Liu Chang, critiquait vertement les débordements de l’Amérique depuis que Bretton Woods avait fait du dollar une monnaie « aussi bonne que l’or ». L’article fustige l’ingérence des Etats-Unis dans les politiques intérieures de tous leurs partenaires économiques, les interventions militaires directes ou indirectes pour imposer la Pax Americana et une politique monétaire au détriment de l’équilibre économique mondial.
Comme prévu et à quelques heures de la fin du compte à rebours fatidique — qui n’a jamais existé que sous sa forme littéraire — voilà que survient le happy…
On vous parle du shutdown, du plafond de la dette américaine qui pourrait vous tomber sur la tête mais que risquez-vous véritablement dans cette affaire ? Est-ce véritablement une nouvelle crise de 2008 qui nous pend au nez ?