Les cryptomonnaies sont qualifiées d’arnaque, de bulle, de spéculation. En réalité, elles sont bien plus dangereuses… pour ceux qui tiennent au monopole de la monnaie.
Cela fait plusieurs années que des banquiers et des PDG de grandes entreprises qualifient bitcoin d’arnaque ou de bulle spéculative. S’agit-il d’une réponse logique pour des corporations inquiètes, qui tentent activement de protéger leur marché contre les menaces extérieures ? Ou bien s’agit-il d’un avertissement de bon sens ?
Jamie Dimon est l’un des banquiers les plus influents de Wall Street, c’est le PDG de la banque JP Morgan Chase. Lors d’une conférence à New York le 12 septembre 2017, il a lancé une attaque virulente contre bitcoin en qualifiant la cryptomonnaie de « fraud« , en français : d’arnaque.
Qui est l’escroc ?
« Cette monnaie ne va pas marcher », a-t-il affirmé. « On ne peut pas avoir un système où des gens créent une monnaie avec du vent et penser que les gens qui l’achètent sont vraiment malins ». Il a ajouté qu’il « licencierait dans la seconde » un trader qui échangerait la cryptomonnaie. Selon lui le bitcoin « va exploser en vol » comme une nouvelle « crise de la tulipe », le premier grand krach financier de l’histoire en 1637. En novembre 2015, le même Jamie Dimon avait déjà déclaré que le bitcoin ne « survivrait pas » alors que le prix fluctuait autour de 400 $.
Commençons par rappeler un fait. Il y a quelques années, les autorités américaines ont réclamé à la banque JP Morgan Chase six milliards de dollars pour escroquerie lors de la vente de crédits immobiliers à risque (dits subprime) entraînant le krach de 2007-2008 et conduisant au renflouement massif des banques par l’Etat américain.
A l’époque, JP Morgan avait vendu entre 2005 et 2007 pour 33 milliards de dollars de crédits immobiliers pourris aux agences publiques Fannie Mae et Freddie Mac en dissimulant que ces produits financiers reposaient, in fine, sur des emprunteurs insolvables.
La crise financière de 2007 n’a-t-elle pas montré la grande fragilité d’un système bancaire mondial entièrement fondé sur l’hégémonie du dollar ? Nous y reviendrons.
John McAfee répond à Jamie Dimon
John McAfee, créateur de l’anti-virus célèbre et aujourd’hui PDG de MGT Capital à New York a riposté dès le lendemain à l’attaque de Jamie Dimon.
Dans une interview télévisée, il a expliqué que les mineurs investissent des sommes « massives » en puissance de calcul intensif et en électricité dans la création des bitcoins. Cela s’appelle « la preuve du travail ». C’est pourquoi il y a une vraie valeur dans la création d’un bitcoin.
En comparaison le dollar ne coûte que du papier à imprimer ou des zéros à ajouter dans un ordinateur de la banque centrale.
« Je suis un mineur bitcoin » a expliqué McAfee. « Nous créons des bitcoins et il en coûte plus de 1 000 $ pour créer un bitcoin. Quel est le coût pour créer un dollar américain ? Laquelle de ces deux créations monétaires est une arnaque ? » Nous pourrions ajouter qu’il en va exactement de même avec l’euro.
Il ne suffit pas de créer des monnaies, il faut aussi les faire accepter. Or le dollar comme l’euro sont des monnaies légales à cours forcé. Les gens sont obligés de les utiliser pour payer les taxes et les impôts.
Bitcoin est une monnaie libre, qui fonctionne selon la loi de l’offre et de la demande. Vu sa rareté et la difficulté d’en extraire, son cours augmentera avec l’augmentation de la demande. C’est la réalisation d’une loi économique immuable. Et contre cela, Jamie Dimon ne peut rien.
L’enjeu des cryptomonnaies : « Be Your Own Bank »
En réalité, les cryptomonnaies représentent un enjeu bien plus important que les simples spéculations sur le cours du bitcoin. Elles sont un écosystème en pleine expansion.
Il existe partout dans le monde un besoin réel pour des monnaies concurrentielles et décentralisées. Or bitcoin peut fonctionner comme une « banque suisse dans sa poche ». C’est pourquoi il a tant de succès. Il a été conçu en 2008 par son créateur pour être à l’abri de la prochaine crise de la dette souveraine.
C’est une monnaie numérique qui évolue hors système bancaire et donc hors gouvernement. Comme l’or, disponible en quantité limitée, sa valeur augmente lorsque le dollar chute. Dans des économies hyper inflationnistes comme le Venezuela et le Zimbabwe, il est un moyen d’échange irremplaçable. Enfin, bitcoin ne souffrira probablement pas lors de la prochaine crise de la dette souveraine.
C’est l’une des raisons pour lesquelles les comparaisons avec la crise de la tulipe sont fondamentalement absurdes. Les critiques qui se focalisent sur la hausse dramatique du prix du bitcoin, ou sur sa chute fatale, ratent ce qui se passe dans les coulisses : bitcoin n’est pas une bulle. C’est une révolution technologique mais aussi économique et politique : vous contrôlez désormais votre argent, sans la permission du gouvernement ! Mieux : vous devenez votre propre banquier.
Douleurs de croissance
Bien sûr, l’intégration de Bitcoin n’est pas sans inconvénients. De nombreux investisseurs particuliers ont, malheureusement, investi ou investiront un pourcentage important de leur trésorerie dans bitcoin sans une bonne compréhension de la technologie et des marchés et sans une stratégie d’investissement claire.
Beaucoup d’investisseurs actuels de cryptomonnaies – peut-être la majorité à ce stade – n’ont jamais connu un véritable cycle baissier et à l’heure actuelle ils souffrent. Ce sont des investisseurs qui achètent à des niveaux record, et qui vendent en panique au premier signe de baisse, effaçant ainsi d’un coup la valeur de leurs investissements. D’où la grande volatilité que nous observons.
Ce comportement n’est pas propre aux cryptomonnaies et ne doit pas non plus être attribué à l’actif lui-même. Le même phénomène s’est produit à chaque grande crise boursière. Les investisseurs qui ont vendu au plus haut ont presque tout perdu, tandis que ceux qui ont laissé la crise suivre son cours ont vu le marché rebondir à son niveau d’avant le krach dans un laps de temps relativement court.
Les critiques qui voient Bitcoin comme une bulle ignorent que le réseau lui-même gagne en valeur et en utilité car de plus en plus d’utilisateurs intègrent l’écosystème. A ce jour, moins de 2% de la population mondiale utilise bitcoin, mais ce nombre a augmenté en 2017 en raison de l’effet réseau et des services offrant une meilleure expérience utilisateur.
Mais souvenez-vous, en 1994, avec la naissance de l’Internet. Dans les journaux télévisés on craignait le pire : « Internet : le réseau de tous les dangers », disait-on. « Il est possible d’y apprendre à confectionner des bombes », ou bien « n’importe qui peut publier n’importe quoi ».
Au même moment, Jeff Bezos lançait Amazon. Puis le nombre de sites Web a explosé et l’adoption massive de l’Internet a commencé, malgré la bulle spéculative des premiers temps.
Damien Theillier
22 commentaires
Vous mettez bien en relief que la cryptomonnaie est un travail qui coûte « 1’000$ pour un bitcoin » alors que « le dollar ne coûte que du papier à imprimer ou des zéros à ajouter dans un ordinateur de la banque centrale. » Certes, JP Morgan est tout à fait l’hôpital qui se fout de la charité après son « progrès » des subprimes.
Mais vous glissez par une esquive totale du coût énergétique de la cryptomonnaie. La facture électrique consécutive à l’activité de minage de la cryptomonnaie dans le monde est supérieure à celle de pays entiers. Le cabinet HS Orka indique par exemple que les data centers islandais devraient consommer davantage que l’ensemble de la population du pays (840 gigawatts/heure contre 700 gigawatts/heure). Or(jeu de mot…), le minage est nécessaire à l’existence même du bitcoin. Il s’agit de faire travailler des machines puissantes dans l’unique dessein de valider les transactions en bitcoins.
La platforme Digiconomist et d’autres ont estimé en partie la consommation annuelle liée au bitcoin à 0,13% de l’utilisation totale d’énergie dans le monde. Un chiffre difficile à appréhender, car en Islande il est facile de refroidir la dépense de chaleur de ces machines gourmandes en électricité et qu’il faut refroidir. En Suisse, les les anciens abris atomiques font ce travail également, mais qu’en est-il des autres data Centers? La situation est différente pour chacun d’eux et il faut un gaspillage d’électricité non pas pour miner mais juste refroidir les machines… À titre de comparaison, cette consommation (29,05 térawatts-heures) est supérieure à celle de la majorité des pays en développement.
Cette débauche d’énergie a un coût estimé à 1,5 milliards de dollars par an. Selon une étude(pro-cryptomonnaie évidemment), le minage serait donc rentable puisque les revenus liés à cette activité rapporteraient en théorie 7,2 milliards de dollars par an. Malgré l’attrait que peuvent susciter ces gains, le minage a entraîné une véritable course à la puissance pour miner plus rapidement. Actuellement, pour espérer obtenir des gains substantiels, il convient de s’équiper d’une puissante et coûteuse machine, dont l’utilisation sera dédiée à cette activité. Donc tout le monde peut investir dans ce type d’appareil, mais il devra équilibrer ensuite les coûts relatifs à la consommation électrique…
En 2015, la monnaie virtuelle a consommé en électricité l’équivalent de 620’000 ménages suisses, selon des chercheurs zurichois.L’ensemble du « minage » a requis en 2015, 370 mégawatts (MW), selon les estimations de l’équipe du Professeur Burkhard Stiller de l’Université de Zurich. Certains rapports indiquent jusqu’à 500 MW. Ces 370 MW représentent la consommation en électricité de 620’000 ménages suisses ou quasiment la production 2015 de la centrale nucléaire de Mühleberg. Selon ses prévisions, la monnaie pourrait consommer en 2020 autant d’électricité que le Danemark.
Et si on revenait bêtement à une monnaie réelle, non virtuelle, adossée à l’or(une mine d’or…) qui elle ne coûte que l’énergie de l’impression papier et le coût du papier. Cette monnaie a fait ses preuves… depuis des siècles. Le « progrès » n’est pas forcément quelque chose de souhaitable et passant par la technologie. La technologie n’est pas le progrès, mais juste un outil à faire progresser une idée. Pour rappel le terme progrès est un terme militaire latin (progressus, de progredi, avancer) signifiant le fait d’avancer, mouvement en avant, d’une section, une compagnie, un bataillon, une brigade ou une légion. Sans savoir si ce mouvement en avant vous conduit à la survie ou à la mort… 😉
Il est tout à fait subjectif de penser que l’électricité utilisée pour miner du bitcoin est gâchée
1) D’abord il y a le minage qui utilise la surproduction électrique (autrement gâchée) des complexes hydro-electriques. Deuxièmement chacun est libre d’utiliser l’énergie comme bon lui semble, c’est le marché, vous pouvez miner du bitcoin ou fabriquer des stades olympiques qui seront abandonnés …
2) Utiliser cette énergie permet de résoudre deux problèmes : valider des transactions en évitant la double dépense et former un consensus autour d’une politique monétaire déflationniste (cap des 21 millions de bitcoins). Les récents hacks (https://www.capital.fr/votre-argent/cyberbraquage-de-banques-a-1-milliard-deuros-le-cerveau-arrete-en-espagne-1279627), ou les fraudes plus quotidiennes de vols de comptes ou de CB ont jusqu’alors socialiser leurs coûts sur l’ensemble des clients sans trouver de réelles solutions. En ce qui concerne le consensus des 21 millions de bitcoins, il suffit de se mettre à la place d’un épargnant chinois qui voit le yuan dévalué, ou de tout autre pays faisant face à une crise inflationniste : Venezuela, Zimbabwe, Argentine, Iran … pour en comprendre l’utilité.
3) Si le bitcoin permet à des pays de se protéger de l’hégémonie du dollar qui sait si par exemple des crises migratoires comme nous les connaissons actuellement ne pourraient pas être atténuées ?
4) L’or ne coûte pas que l’énergie de l’impression du papier. A chaque fois que son cours monte, les mineurs ont intérêt à engager de nouvelles prospections. De plus à qui confie-t-on le pouvoir d’éméttre ce papier, comment lui fait-on confiance ? Ce problème est résolu par la consommation électrique du bitcoin.
5) Une précision concernant le minage du bitcoin, sa difficulté est réajustée tous les 2048 blocs, sa consommation électrique peut donc continuer d’augmenter mais elle peut aussi diminuer, cela n’influence en rien la production des blocs, environ un bloc toutes les 10 minutes.
6) Le matériel destiner à miner s’améliore, la taille des puces utilisée dans la matériel de minage diminue ce qui rend les mineurs plus efficaces. Bitcoin n’est pas condamné à consommer plus mais peut aussi consommer mieux, comme c’est déjà le cas avec 1).
7) Dans l’hypothèse purement utopiste ou le réseau bitcoin devait remplacer tout le réseau bancaire : combien de bureaux, de data-centers, de trajets quotidiens servant au fonctionnement de ce réseau pourraient être supprimés ?
En ce moment les mineurs de Bitcoin perdent de l’argent, avec la chaleur qui s’installe sur l’hémisphère nord, il va devenir très coûteux de miner une monnaie qui s’échange de moins en moins et dont les frais augmentent de façon importante.
Je crois que les baleines s’amusent encore une fois pour raffler les petits et les entraîner vers le fond voire les abysses ?
Amora, comprenez vous ou pas que le BTC redonne le pouvoir de création de la monnaie au peulple, là est la chose importante même si ça consomme toute l’électricité du monde
Votre monnaie adossé à l’or ne marchera PAS car ce fut la monnaie qu’on a eu toute notre histoire et à chaque fois ça n’a pas marché car le pouvoir de création de la monnaie est donné à des incompétent énnemi du peuple qui pourrisse votre monnaie meme si elle était adossé à toutes les mine d’or de la galaxie
Ha oui, et le plus important, les scientifique vont bientot créer une centrale nucléaire qui a le puissance du soleil en illlimité, le BTC aime ça
Un jour l’énergie ne sera plus un pb et donc le BTC non plus
Vous essayer de nous faire revenir dans les griffes du deep state pour une fausse histoire d’énergie qui est déjà du passé
Vous vous trompez de pb, vous n’avez pas compris les tenant et les aoubtissant du vrai pb qui n’est pas l’énergie !
emile, renseignez-vous sur le Lightning network, merci
Réponses à Habitué et Morgan:
Je connais le lightning network où le réseau est un protocole de paiement « deuxième couche » qui fonctionne au-dessus d’une chaîne de blocs(le plus souvent Bitcoin). Il permet des transactions instantanées entre les noeuds participants et a été présenté comme une solution au problème d’évolutivité bitcoin. Il dispose d’un système peer-to-peer pour faire des micropaiements de crypto-monnaie numérique à travers un réseau de canaux de paiement bidirectionnels sans déléguer la garde des fonds. L’utilisation normale du réseau Lightning consiste à ouvrir un canal de paiement en effectuant une transaction de financement auprès de la chaîne de blocs concernée, puis à effectuer un nombre illimité de transactions Lightning mettant à jour la distribution provisoire des fonds de la chaîne sans diffusion à la blockchain, canal de paiement en diffusant la version finale de la transaction pour distribuer les fonds de la chaîne.
Pour fonctionner comme prévu, Lightning Network nécessite un correctif de malléabilité des transactions, tel que Segregated Witness(SegWit) dans Bitcoin. Joseph Poon et Thaddeus Dryja ont écrit le livre blanc de Lightning en publiant la version alpha publique le 10 janvier 2017. En janvier 2018, Blockstream a lancé un système de traitement des paiements pour les détaillants Web appelé « Lightning Charge » et a noté que la « foudre »(Lightning) était en ligne sur le réseau principal avec 60 noeuds fonctionnant le 18 janvier 2018 et devait être considérée comme « en test ».
Le 20 mars 2018, les noeuds du réseau Lightning ont été confrontés à une attaque DDoS(Distributed Denial of Service) qui a envoyé environ 200 noeuds hors ligne, passant de 1’050 à 870. L’exploit utilisait autant de connexions de noeuds que possible pour empêcher toute nouvelle connexion. Un mois plus tôt en février, le développeur de Bitcoin Core, Peter Todd, déclarait que le protocole Lightning pourrait très bien « s’avérer vulnérable aux attaques DoS [déni de service] dans son incarnation actuelle. » Selon le cryptographe, cela représente un danger aussi bien pour le peer-to-peer que pour le blockchain du projet. La proposition d’amélioration de Bitcoin( = BIP) CheckSequenceVerify(CSV) détaille comment les contrats Hash Time-Locked sont implémentés avec CSV et utilisés dans Lightning. BIP est un document de conception, décrivant généralement une nouvelle fonctionnalité pour Bitcoin avec une spécification technique concise de la fonctionnalité et la justification de celle-ci. Ceci est globalement similaire à la façon dont Internet « Request for Comments » (RFC) et « Python Enhancement Proposals » (PEP) du langage informatique Python sont utilisés.
Le problème? Le réseau Lightning est constitué de canaux de paiement bidirectionnels entre deux noeuds qui, combinés, créent des contrats intelligents. Si, à n’importe quel moment, l’une ou l’autre des parties laisse tomber la chaîne, la chaîne se fermera et sera réglée sur la blockchain. En raison de la nature du mécanisme de règlement des différends du réseau Lightning, qui oblige tous les utilisateurs à surveiller constamment la chaîne de blocs, le concept de « tour de guet » a été développé, où la confiance peut être externalisée. Mais… Il n’y a toujours pas de solution pour résoudre le routage dans le réseau Lightning à grande échelle. Le livre blanc original suggère que « finalement, avec des optimisations, le réseau ressemblera beaucoup au réseau bancaire correspondant, ou aux FAI de niveau 1″… Au début de 2018, le taux de réussite du réseau Lightning était de moins de 1% pour les transactions de moins de 200 dollars. Une critique principale du Lightning Network est que toutes les parties participant à une transaction doivent être en ligne pour que la transaction puisse se poursuivre. Cela a conduit à la création de quelques hubs plus importants. Les échanges de devises numériques, tels que Coinbase, ne devraient pas fonctionner avec les hubs Lightning en raison des obligations légales de » connaître votre client « …
Mais le vrai problème reste l’énergie ou mieux l’entropie, le problème que vous voulez ignorer. Il est plus physique que financier. Le nombre pertinent est d’environ 6 × 10 puissance 20 Joules, et c’est la consommation annuelle d’énergie dans le monde, la plus grande partie provenant de sources non renouvelables. Et le problème a à voir avec le fait qu’une part croissante de cette énergie doit être réinjectée dans… la production d’énergie. Au début de l’âge du pétrole, un baril de pétrole produisait 100 barils; maintenant, en moyenne, il en produit moins de 10. Consommer une grande partie de ce que vous produisez ne fait pas de cette industrie, une industrie de l’énergie rentable. Les entreprises énergétiques ne peuvent plus produire de l’énergie à des prix que les consommateurs peuvent se permettre de payer, et le déficit doit être compensé par de l’endettement.
Comme de plus en plus d’argent est investi dans la production d’énergie, il en reste de moins en moins pour le reste de l’économie; d’où l’accumulation de la dette. S’il devient impossible de continuer à accumuler de la dette, il faudra faire un choix entre la faillite des producteurs d’énergie (à combien est GE?!) et la faillite de tout le monde. Donc il n’y a pas de choix: à ce moment-là, tout va tomber. Mais tout ne tombera pas en même temps. Certains pays, comme la Russie et l’Iran, seront en mesure de continuer à produire du pétrole, tandis que toute l’industrie de la fracturation hydraulique aux Etats-Unis fermera ses portes peu de temps après avoir perdu l’accès au crédit bon marché. Selon l’endroit où vous vous trouvez dans le monde, l’effet de la bombe de dette se manifestera soit comme un surplus temporaire d’argent, soit comme un déficit permanent d’énergie – avec tout ce que l’accès à l’énergie rend possible.
En thermodynamique classique, l’entropie est une fonction d’état extensive, introduite en 1865 par Rudolf Clausius dans le cadre du deuxième principe de la thermodynamique: La quantité Q de chaleur reçue par un système thermodynamique et T sa température thermodynamique est inférieur ou égale à la variation d’une fonction d’état qu’il a appelée entropie, notée S, et dont l’unité est le joule par kelvin (J/K).
Le premier principe de la thermodynamique est un principe de conservation: il impose qu’une transformation thermodynamique doit se faire de telle sorte que la variation d’énergie du système thermodynamique soit égale à celle échangée avec le milieu extérieur, le bilan énergétique étant nul. Dans le second principe de la thermodynamique qui est un principe d’évolution: il introduit la notion d’irréversibilité des phénomènes physiques. Cette irréversibilité est formalisée par la fonction entropie S, fonction d’état extensive non conservative. En effet, toute transformation réelle d’un système doit s’effectuer dans le sens d’un bilan entropique global sur le système et son milieu extérieur positif, autrement dit d’une création d’entropie: S ne peut être que égale à zéro ou supérieure à zéro pour que S soit de l’énergie créée.
ça me fait penser aux publicités des Data Center qui utilisent la chaleur produite pour chauffer des ménages comme si l’entropie n’allait que dans un sens. Vous me direz que lorsque deux corps initialement à températures différentes sont mis en contact thermique, le transfert thermique spontané se fait toujours du corps chaud(celui de plus haute température) vers le corps froid(celui de plus basse température), et jamais l’inverse(on n’a jamais vu la température du corps chaud augmenter et celle du corps froid diminuer). Oui c’est vrai à températures et pressions atmosphériques habituelles et constantes.
Une transformation affectant un système thermodynamique est dite réversible si elle est quasistatique et s’effectue sans frottement entraînant un phénomène dissipatif de chaleur. Dans ces conditions, la transformation peut être considérée comme étant constituée d’une succession d’états d’équilibre. Si on inverse le sens de la contrainte responsable de la transformation, on repasse par les mêmes états d’équilibre puisqu’il n’y a pas eu de phénomènes dissipatifs. Or(toujours jeu de mot…), dans les transformations réelles(ou transformations naturelles) sont irréversibles à cause de phénomènes dissipatifs. En toute rigueur, le rebond d’une balle de caoutchouc est accompagné de frottements lors du choc au sol et de frottements lors du déplacement dans l’air, aussi faibles soient-ils ; ces frottements dissipent de l’énergie et, après plusieurs rebonds, la balle finit par s’arrêter. C’est un système irréversible comme pour les Data Center. L’énergie produite est toujours plus faible que l’énergie gaspillée. Le bila ne peut être équilibré et il coûtera toujours plus cher. Toutes les énergies ne se valent pas, et l’énergie thermique est beaucoup moins « utile » que les autres. Demandez à un artilleur il vous l’expliquera avec un boulet de canon!
Au niveau microscopique, les atomes de la matière sont constamment en mouvement. Pour un gaz ils se déplacent à peu près librement, pour un solide ils sont contraints de rester à un certain endroit, mais ils peuvent osciller autour de leur position. Plus la température d’un corps est élevée, plus les atomes qui le composent s’agitent à une vitesse élevée. L’énergie thermique, c’est donc tout simplement de l’énergie cinétique d’agitation des atomes qui composent votre objet. C’est comme de l’énergie cinétique, mais la grande différence, c’est l’organisation des atomes! Quand vous propulsez votre boulet de canon, vous lui donnez une vitesse macroscopique, et donc chaque atome qui le compose va se mettre en mouvement dans la même direction que ses voisins, et à la même vitesse. Alors que si vous chauffez votre boulet, chaque atome qui le compose va se mettre à osciller plus vite, mais tous les atomes vont le faire de manière désynchronisée. Dans un cas le mouvement est coordonné, dans l’autre il est désordonné. Dans un cas l’énergie est concentrée, dans l’autre elle est dispersée.
Voyez-vous maintenant le lien avec la question de la crise énergétique? Il se passe la même chose avec une voiture ou un avion. L’énergie d’un véhicule est initialement sous forme chimique(le carburant) ou électrique, c’est de l’énergie concentrée, mais au cours d’un trajet elle se changera irrémédiablement en énergie thermique: on ne perd pas d’énergie, mais l’entropie augmente. Voilà le paradoxe illusoire initial résolu: oui c’est vrai, l’énergie se conserve, mais au fur et à mesure qu’on la « consomme », la qualité de cette énergie diminue au fur et à mesure, et l’entropie augmente. La crise énergétique est donc bien au final une crise entropique! La prochaine crise on y est elle n’est pas financière, elle est physique, entropique donc économique réelle et non spéculative ou « progressiste » via la cryptomonnaie qui gaspillera toujours plus d’énergie quels que soient les progrès techniques. 😉
Habitué, essayez de descendre une rampe d’escaliers à califourchon. Vous y arriverez et vous aurez le postérieur qui chauffe. Transfert d’énergie cinétique en énergie thermique dissipative. Essayez ensuite de chauffer votre postérieur et regardez si vous remontez la rampe d’escaliers et en arrivant à votre point de départ contrôlez si votre postérieur pourrait être glacé. 🙂
Pour moi, le Bitcoin est tout sauf une « monnaie », pour une raison simple :
Entre autres attributs de la monnaie; il y en a un, fondamental, qui s’appelle la conservation de la valeur.
Pourquoi l’or a t il eu autant de succès dans le passé, en tant que monnaie d’échange, c’est parce que sa valeur, établie par la loi de l’offre et de la demande, était extrêmement stable dans le temps.
On pouvait garder de l’or durant un siècle ou plus, il conservait le même pouvoir d’achat.
Aujourd’hui, il est toujours une valeur refuge, mais il est notoire que ses cours sont manipulés, il est plus volatile qu’autrefois.
Mais aucun actif au monde n’est aussi volatile que les « cryptomonnaies ».
Certes, il y a des plateformes d’échange, mais on y échange des « cryptomonnaies » contre de la monnaie
réelle, celle des banques centrales ( dollar, euro, etc).
On n’y échange pas des bitcoins contre des biens et services matériels !
D’ailleurs, existe il des commerçants qui affichent des prix en bitcoins ou autres cryptomonnaies ?
Si je veux acheter une voiture, par exemple, et que je demande le prix de cette voiture en Bitcoins, il
y a de fortes chances pour que l’on me rie au nez !
Du reste, le commerçant a-t-il légalement le droit d’établir des factures en Bitcoins ?
Et comment pourrait il procéder pour ses déclarations de TVA au fisc, avec une monnaie qui varie en quelques minutes ou heures ?
Ensuite, aucun commerçant sensé n’acceptera d’être payé avec une monnaie qui pourra perdre 30% de sa valeur dans les heures ou jours qui suivent.
Certes, le crypto peut aussi prendre de la valeur après la vente, mais quel risque !
A la fin de l’exercice, comment le commerçant pourrait il établir quelque chose qui ressemble à un bilan, avec des monnaies qui ne cessent de varier ?
Comment savoir s’il a touché des bénéfices ou s’il est en déficit ?
Comment se raccrocher à une quelconque réalité ?
Avec de telles « monnaies, les échanges mondiaux deviendraient rapidement des jeux de casinos.
Les cryptomonnaies n’ont aucune réalité économique, c’est de la psychologie à l’état pur, sans fondamentaux.
Evidemment, certains pourront s’enrichir considérablement, mais en courant des risques insensés.
Le Bitcoin ce n’est pas une monnaie, c’est simplement un « truc » immatériel sans valeur intrinsèque, que l’on achète en espérant le vendre (beaucoup) plus cher dans le futur.
C’est un miroir aux alouettes.
En outre, la France, et d’autres pays, sont en train de mettre en place des lois ayant pour objectif la réduction de la facture énergétique des pays. ( Loi relative à la transition énergétique)
Le compteur Linky est là pour permettre l’application de cette politique, et éventuellement, dans l’avenir, un rationnement de l’énergie électrique.
Un jour, le législateur se penchera sur la question du gaspillage d’énergie des « mines » ou « fermes » qui fabriquent les cryptomonnaies, et il n’est pas impossible qu’il prenne un jour la décision d’une fermeture pure et simple de ces sites…. dont peut voir quelques exemples sur Youtube.
Et je doute que les Etats indemniseront les détenteurs de cryptos.
Je salue la volonté de se débancariser et d’échapper au joug des banques centrales, mais je pense qu’il ne faut pas faire n’importe quoi pour atteindre cet objectif louable.
Pour moi, les crypto, c’est l’investissement de tous les dangers.
Pour mémoire, c’est le virtuel qui est la cause de la crise actuelle, en permettant aux Etats et aux Banques d’accumuler les déséquilibres.
J’ajoute que le Lightning network, en accélérant la vitesse des transactions, ne fera qu’amplifier le principal défaut des cryptos, c’est à dire leur volatilité !
Ceci ne se veut pas un réquisitoire contre les cryptos, c’est simplement un rappel aux dures réalités.
Hannibal Pantalacci,
Le monde de la crypto est un nouveau monde et je vous suis sur le fait que le BTC en tant que monnaie aujourd’hui c’est moyen mais pleins d’autres crypto pourraient le faire bien mieux comme EOS ou TRX ou NANO ou NEO
Ensuite une crypto a été crée qui vaut toujours un, USTD, Tether, les marchands pourraient l’utiliser pour afficher leur prix, il sera toujours stable à 1
Le BTC sert de réserve de valeur, quand l’euro éclatera et que vos économies se dévalueront par un facteur 6 c’est là que vous comprendrez qu’il aurait fallu avoir des BTC avant de repasser à la nouvelle monnaie des escrocs officiels
Le BTC aujourd’hui est intéressant pour être de l’or digital. Pour une monnaie crypto y a encore du boulot oui mais c’est qu’une question de volonté, la technologie est là.
Le plus important maintenant est de récupérer le pouvoir de battre monnaie et ça le BTC nous l’offre.
Le BTC pour le peuple est la 8 ème merveille du monde car il le libère une fois pour toute des monnaies trafiquées par les puissants de tout temps
César a bien fini par mettre du cuivre dans ses pièces d’or… Avec le BTC la manipulation devient impossible, là est la merveille, là est le tour de force, là est la beauté et ceci le peuple doit se l’accaparer, il n’y a pas d’autre voies possible. Si ce n’est pas le BTC lui même et bien ça sera sa technologie.
Le BTC Franc pourquoi pas un jour prochain….
Réponse à Habitué :
Merci pour votre intervention.
Je partage votre analyse, notamment sur ce qui suit :
« Le BTC sert de réserve de valeur, quand l’euro éclatera et que vos économies se dévalueront par un facteur 6 c’est là que vous comprendrez qu’il aurait fallu avoir des BTC avant de repasser à la nouvelle monnaie des escrocs officiels
Le BTC aujourd’hui est intéressant pour être de l’or digital. Pour une monnaie crypto y a encore du boulot oui mais c’est qu’une question de volonté, la technologie est là.
Le plus important maintenant est de récupérer le pouvoir de battre monnaie et ça le BTC nous l’offre. »
Comme vous, je pense que le système monétaire mondial commence à sentir « le sapin », ou, si vous préférez, le « roussi »…
Deux énormes bulles qui n’attendent que d’exploser, l’une sur les actions, l’autre sur les obligations, la FED qui remonte ses taux, la BCE qui arrête son Q.E. et envisage elle aussi de relever ses taux, une dette mondiale s’élevant à 327 000 milliards de dollars ( 324 % du PIB mondial), des Etats en quasi-faillite, des dettes publiques et privées en constante augmentation, des banquiers qui parasitent l’économie réelle, un euro qui menace d’exploser à tout moment, la Russie qui vient de vendre la moitié de ses bons du Trésor US, la Russie et la Chine qui renforcent leurs réserves d’or, les Pays Bas, la Turquie, l’Allemagne, la Hongrie qui rapatrient leur réserves du même métal, etc…. le tout sur fond de guerre commerciale entre les Etats Unis et la Chine !
Depuis très longtemps que je m’intéresse à la macroéconomie, je n’ai jamais assisté à la formation d’une bombe de cette puissance.
La Bérézina se rapproche à grands pas.
Donc oui, vous avez raison.
A l’heure actuelle, il ne s’agit plus de réaliser des plus values, mais de sauver nos économies, et le jour où les « escrocs officiels » comme vous dites, auront créé une nouvelle monnaie et remis le système monétaire à zéro, si nous pouvons reconvertir nos cryptos ou de l’or en d’autres monnaies, sans perte, nous serons bien contents.
Personnellement, je serai ravi si les cryptos peuvent remplir cette fonction.
Il faut absolument trouver des moyens d’échapper à la parasitocratie, en d’autres termes à la tonte générale par le système bancaire ( BRRD, par exemple, gel des comptes ou des contrats d’assurance ) et par les Etats ( impôts, taxes) le temps de parvenir à un « monde meilleur. », plus respectueux des peuples et des citoyens et plus démocratique.
Vous êtes encore en train de parler de ce truc has been qu’est le bitcoin et autres cryptos??
aucun avenir, retournera <1000$ dans peu de temps
Habitué, vous écrivez: « Le BTC sert de réserve de valeur, quand l’euro éclatera et que vos économies se dévalueront par un facteur 6 c’est là que vous comprendrez qu’il aurait fallu avoir des BTC avant de repasser à la nouvelle monnaie des escrocs officiels ».
Expliquez-moi pourquoi l’€uro éclaterait? Et s’il éclatait, c’est que la situation économique est grave et même systémique puisque grâce aux Banques Centrales et aux néolibéraux toute l’économie mondiale est interconnectée. Tout devient systémique puisque les états, le dernier rempart aux crises sont tous endettés et même en ponctionnant totalement tous les contribuables de la planète, les dettes ne seraient jamais honorées. Donc comment pouvez-vous prétendre que l’énergie toujours croissante nécessaire au fonctionnement de vos cryptomonnaies sera disponible et payée? Répondez juste à cette question car il me semble que vous n’avez pas compris mes commentaires.
@ Habitué
« »Ha oui, et le plus important, les scientifique vont bientot créer une centrale nucléaire qui a le puissance du soleil en illlimité, le BTC aime ça » »
Vous faites allusion à la Centrale nucléaire à fusion ? Et ben je peux vous l’affirmer c’est mal barré. La centrale expérimentale dans le sud de la France en vérité n’a strictement rien de nouveau, la centrale nucléaire à fusion est exactement le même modèle qui a été construit en Angleterre dans les années 60/70, hormis qu’en France le modèle est plus gros, mais hormis sa grosseur qui change c’est exactement la même technologie que les anglais. Et en Angleterre ce projet de centrale nucléaire à fusion a échoué à cause d’1 phénomène particulier : les Disruptions, or aucune solution n’a été trouvé pour répondre à la problématique des disruptions, donc la centrale dans le sud de la France n’amènera pas à grand chose et cette fameuse énergie dite du soleil n’est pas prêt d’arriver. (et même en imaginant, en supposant et en rêvant qu’on y parvienne, il faudrait pas moins d’1 siècle pour diffuser la technologie à travers le monde, le Bitcoin a surtout largement le temps de mourir d’ici ce temps là…, mais bon pour le moment aucune solution pour les disruptions et ces centrales nucléaires à fusion ne sont pas prêtes d’arriver et encore d’être diffusées)
@bga80 oui je faisais référence au Centrale nucléaire à fusion
Et dans cet article ils disent que ça arrivera au bout et que c’est qu’une question de temps
https://lenergeek.com/2017/02/16/fusion-nucleaire-vraiment-projet-iter/
Quand on maintient ce genre d’argument c’est que les scientifiques sont sûr de leur coups, c’est qu’en théorie ça fonctionne sur le papier
« DES CHERCHEURS DU MIT ANNONCENT LA PREMIÈRE CENTRALE À FUSION NUCLÉAIRE »
http://www.cnews.fr/monde/2018-03-09/des-chercheurs-du-mit-annoncent-la-premiere-centrale-fusion-nucleaire-776288
Je ne me fais pas de soucis ils vont y arriver pour la centrale nucléaire à fusion, c’est ce que j’adore chez l’homme, il arrive toujours à faire ce qu’il veut quand il persévère
Et le BTC ne mourra jamais ! Dans 1000 ans il sera encore là à la différence de toutes les monnaies papier qu’on connait !!
Voltaire : « Une monnaie papier, basée sur la seule confiance dans le gouvernement qui l’imprime, finit toujours par retourner à sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire zéro »
Ce qui me cidère dans vos commentaires anti-btc c’est votre manque de perspective par rapport à toutes les monnaies qu’on a déjà connu, des centaines et aucunes n’a tenu le coup longtemps car toutes manipulées par le deep state pour son propre intéret, à chaque fois peu importe l’époque
Le BTC ne connaitra jamais ce sort car il est autonomme. Le BTC est la seule monnaie qui sera encore là dans mille ans, deux mille ans.. Contrairement à toutes les autres qu’on connait aujourd’hui tel l’euro le dollars etc…qui vont disparaitre bientot comme toutes les autres monnaies qu’on a déjà connu à travers l’histoire
@Amora
L’euro éclatera pour l’unique raison qu’un pays faible ne peut pas supporte une monnaie forte
L’espagne et la grèce etc n’ont rien à faire dans l’europe comme tous les pays de l’est car un pays faible a besoin d’une monnaie faible pour concurrencer des pays fort tel l’allemagne ou la france. C’est une monnaie faible qui leur permet de compenser leur manque de productivité
Quand on donne une monnaie forte à un pays faible ça donne le fascisme à l’arrivé d’où tous les fascisme qui se réveille partout en europe ( Italie Grece Autriche Hongrie et c’est pas fini ! ) car ça crée du chomage dans le pays faible d’avoir une monnaie forte
« Donc comment pouvez-vous prétendre que l’énergie toujours croissante nécessaire au fonctionnement de vos cryptomonnaies sera disponible et payée? Répondez juste à cette question car il me semble que vous n’avez pas compris mes commentaires. »
Disponible oui car le porjet de centrale nucléaire à fusion ITER sera bientot disponible et payée oui car elle sera proporionelle au besoin du marché. Vous dites toujours croissante, elle sera un rapport de l’économie donc pas de soucis à se faire
Le seul réel souci c’est le deep state qu’on doit dégager de notre système financier. On sera bien plus riche sans des escrocs avec entre leurs mains la planche à billet nationale.
Vive le BTC ! Longue vie au BTC !
Et un des arguments les plus importants en faveur du BTC c’est qu’avec lui les guerres gratuites ne seront plus possibles
Je ne sais plus si c’est Louis 14 ou 16 qui a du faire fondre l’or de versaille qui était aux fenetre et aux portes pour continuer ses guerres afin de payer les soldats car il avait déjà gaspillé tout l’or des caisses
Dans un système économique basée sur le BTC et non plus la planche à billet, ou le créditisme pour reprendre les terme de Simone Wapler, il n’y aura plus de guerres car si il y a des guerres aujourd’hui c’est bien à cause de la planche à billet officiel
Si les états devaient acheter du BTC avant pour constuire les bombes au lieu d’appeler la banque pour imprimer des billets de singe je vous assure que demain c’est la paix sur terre
Ca suffit maintenant, nous avons le BTC nous devons l’implémenter partout pour sauver l’humanité des parasites banquier et politiques….
Habitué, avoir la foi dans ses envies ne signifie nullement que c’est ou que ce sera la réalité. Pour l’instant votre foi en la fusion ressemble plus à un rêve qu’à la réalité. La fusion date des années 50-60 (merci les scientifiques de la physique russes au passage). Même si ITER signifie « chemin » en latin, la route risque d’être longue car déjà dans l’étymologie, il y a en fait quelque chose d’incomplet. Iter vient du radical de ito fréquentatif de eo = «aller». C’est plus subtil car cela signifie que le chemin risque d’être très loin et parsemé d’embûches suffisantes pour faire s’écrouler le monde économique ou toute cryptomonnaie. Maintenant une centrale ITER(en admettant qu’elle fonctionne à toute puissance: 500 MW de fusion sur 42 hectares, 6 mètres de haut, chauffé à 100 millions de degrés, bonjour la résistance des matériaux…) ne suffira nullement pour la dépense d’énergie actuelle: 6 × 10 puissance 20 Joules (Un watt-heure vaut 3’600 joules. Un mégawatt c’est 10 puissance 6…) Le mégawatt (MW) est une unité de puissance qui désigne la capacité de production d’une installation électrique(ferme éolienne, panneau solaire, centrale nucléaire, centrale hydraulique ou a charbon, etc.). Le mégawattheure (MWh) correspond à la quantité d’énergie produite en une heure par un mégawatt. Pour rappel, un térawatt(TW) correspond à 1’000 gigawatts(GW) et à 1’000’000 de mégawatts. Si une installation électrique d’une puissance d’1 MW fonctionnait de façon permanente à pleine puissance, sa production serait de 8’760 MWh par an(24 heures pendant 365 jours). Mais les installations ne produisent pas toutes de l’énergie en permanence y compri le nucléaire ou la centrale à fusion(qui jusqu’ici n’existe pas et les version expérimentales n’ont pas dépassé 16 MW jusqu’ici; le Bitcoin existe lui comme la blockchain ou le réseau Lightning… et dépensent de l’énergie fossile). En 2012, la filière éolienne française avait une puissance installée de 6’792 MW et a produit 12’294 TWh (soit 12’294’000 MWh). Si on divise la production par la puissance installée, on obtient le chiffre de 1’810. On peut donc dire qu’un MW éolien a permis la production moyenne de 1’810 MWh sur cette année. En ce qui concerne la filière photovoltaïque, la puissance installée était de 2’924 MWc( = on remplace le terme MW par celui de mégawatt crête (MWc) qui désigne la puissance maximale délivrée par le panneau solaire, dans des conditions optimales d’ensoleillement et d’irradiation) et la production de 2’015 GWh (soit 2’015’000 MWh). La division production/puissance permet d’obtenir le chiffre de 689. On peut donc dire qu’un MW photovoltaïque a produit en moyenne 689 MWh au cours de l’année écoulée. Soit plus que la puissance maximale du futur ITER français mais à un prix dérisoire…
10 puissance 20, en fait c’est plus dans l’échelle 10 puissance 21 = le Zettajoule: 1 suivi de 21 zéros! La consommation actuelle en énergie qui ne cesse de grimper… c’est 6 zettaJoules! 6 x10 puissance 21 J = 1,6666666666667 x 10 puissance 18 Wh. 10 puissance 18 = 1 EXAWatt, donc 12 zéros de plus que le Mégawatt. Calculez le nombre de centrales à fusion à 500 MégaWatt qu’il faudra construire sur 42 hectares chacune.
En 2016, le coût d’ITER était évalué à 20 milliards d’€uros! ce n’est plus 3 fois mais 4 fois le montant initial! Et le premier plasma est renvoyé à 2025, soit 9 ans de retard sur le calendrier. Chaque jour de retard coûte très cher, environ un million d’euros! Les pays partenaires(Union européenne, Russie, Japon, Etats-Unis, Chine, Inde, Corée du Sud) vont donc rajouter 4 milliards d’€uros durant les dix années à venir, uniquement pour la construction et l’assemblage de la machine. Ils devront rajouter encore 600 millions d’€uros pour aller jusqu’en 2035. Soit une rallonge budgétaire de 4,6 milliards d’€uros d’argent public. Le complexe Tokamak (440’000 tonnes) chambre de confinement magnétique prévue pour l’expérience de fusion nucléaire est en construction et doit être terminé en 2018(?). Programme? Décembre 2025: Premières expériences de fusion et fin 2035: Expériences de fusion à pleine puissance.
Un tokamak est une machine en forme d’anneau métallique creux. Au centre de cet anneau qui devra être d’une étanchéité absolue, il faudra atteindre une température de 150 millions de degrés(dix fois la température au coeur du soleil!) pour espérer former un plasma afin que les atomes de deutérium et de tritium fusionnent. Comme aucun matériau ne peut résister à de telles températures, des aimants «supraconducteurs», c’est à dire maintenus à -270°C, sont prévus pour tenter de contenir le plasma à distance des parois, tel un bouclier magnétique. Du très chaud d’un côté, du froid absolu de l’autre, l‘énergie dépensée pour lancer le processus devra être phénoménale. Relisez mes commentaires précédents sur les deux principes de Thermodynamique. Le but d’ITER est de générer une puissance de 500 Mégawatts durant au moins 6 minutes avec 50 Mw injectés, soit libérer dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. Le record actuel est détenu par le tokamak européen JET qui a dégagé une puissance de 16 Mw pour 23 Mw injectés durant une seconde!
Trois gros problèmes:
1. Les tokamaks sont des machines foncièrement instables et il est très difficile d’y maintenir un plasma à très haute température. Des disruptions sont très probables, pouvant mener à la perte totale du plasma en quelques millisecondes et provoquer des dégâts considérables sur la machine.
2. La fusion produit des neutrons de très haute énergie qui iront bombarder les parois de l’enceinte de confinement risquant fort de la détériorer et la rendre radio-active. Aucun matériau connu ne peut résister à un tel bombardement.
3. Personne ne sait produire du tritium, in situ, à partir de lithium bombardé par les neutrons du réacteur, pour un fonctionnement en continu ; cette partie ne fait pas partie du projet ITER. Une centrale qui utiliserait la fusion nucléaire aurait besoin d’au moins 50 kg de tritium par an. Le total des réserves mondiales de tritium est autour de 20 kg. Et le tritium, isotope de l’hydrogène, est hautement radioactif et impossible à confiner.
Le véritable coût d’ITER est impossible à définir. Ce n’est pas seulement une question de finances, mais aussi de technologie. ITER n’est qu’un projet expérimental à l’état de recherche fondamentale, un jouet de riche. Est prévu ensuite DEMO, un démonstrateur pré-industriel, pour «prouver la faisabilité industrielle de cette technologie vers 2040 et démontrer que la fusion peut, à l’horizon 2050, produire de l’électricité à l’échelle industrielle»…?!? Rappelons que pour DEMO la barre est placée bien plus haute que pour ITER: le réacteur devra être d’une dimension 15% supérieure, le plasma 30 % plus dense, et produire en continu de 2’000 à 4’000 MW d’électricité! Et il reste à résoudre les problèmes laissés de côté avec ITER, comme parvenir à produire du tritium à l’intérieur de la machine et trouver les matériaux adéquats. ITER est de toutes façons une vieillerie des années 50-60, périmée avant d’exister.
Sur les 42 hectares du projet ITER, s’élevait une belle forêt où l’on pouvait cheminer tranquillement pendant des heures… 😉
@Amora, vous avez l’air de vous y connaitre bien plus que moi en énergie mais tout ce que je peux répondre c’est que je reste confiant dans une solution infini que ce soit ITER ou DEMO ou autre, on s’en sortira
Au moyen age le nucléaire d’aujourd’hui aurait paru impossible, de l’ordre de la sorcellerie, on aurait brulé sur le buchet juste en ayant émis l’idée d’une centrale nucléaire, aujourd’hui ça tourne finger in the noise, ainsi va le progrès.
« »un démonstrateur pré-industriel, pour «prouver la faisabilité industrielle de cette technologie vers 2040 et démontrer que la fusion peut, à l’horizon 2050, produire de l’électricité à l’échelle industrielle»…?!? « »
Non 2040 ne rêve surtout pas, un projet de type Iter pour du nucléaire à fusion, j’avais lu une fois un rapport sur le sujet, il faudrait minimum 1 siècle pour sa diffusion à l’échelle planétaire, tu peux tabler sur du 150/200 ans, et encore en supposant que le premier prototype fonctionne ! T’as vu le nombre d’année pour fabriquer juste 1 centrale ? On n’a même pas encore fini la première pour effectuer les premiers essais, Iter est encore en construction. Juste une pièce de la machinerie c’est déjà énorme à fabriquer, notamment vu les métaux qu’il faudrait… Après à l’échelle planétaire il faudrait former de la main d’œuvre pour d’autres centrales aussi etc…. Ne cherche pas, on sera déjà tous au cimetière qu’ils en seront encore à effectuer des essais sur la première centrale pour la corriger…. Dans tous les cas pour le moment, ils n’ont trouvé encore aucune solution pour les disruptions puisque cela implique que la centrale soit terminée pour la mettre en route et l’essayée pour pouvoir observer et étudier ces disruptions en question, aucune solution ne peut être trouvée tant qu’on ne provoque pas, ne génère pas et ne produit pas des disruptions…. Alors vu l’échelle de temps et de planning concernant ce type de centrale, autant dire que le Bitcoin a le temps de mourir plusieurs fois d’ici ce temps là, puisque tu associes la valeur des Bitcoin aux centrales à fusion, et ben on n’y est pas encore, et ce n’est même pas certain qu’on trouvera des solutions face aux disruptions…
@bga80, le BTC ne peut pas mourrir, il est là pour toujours maintenant. C’est juste qu’il consomme beaucoup ce qui sera réglé un jour
Personellement j’achète un peu de BTC tous les mois, les qqs centaines d’euros qui trainent à la fin du mois je ne les laisse plus en euro perso….
Et pour ce qui est de la mise en service des centrale nucléaire à fusion, d’après le MIT c’est 15 ans pas 150
La fusion nucléaire pourrait devenir une réalité d’ici 15 ans selon les chercheurs du MIT
http://www.maxisciences.com/nucleaire/la-fusion-nucleaire-pourrait-bien-devenir-prochainement-une-realite_art40448.html
« Selon les chercheurs du MIT, la fusion nucléaire pourrait bien devenir une réalité plus tôt qu’on ne le pensait. Ils placent son implantation aux États-Unis à l’horizon 2033. »
« »La fusion nucléaire pourrait devenir une réalité d’ici 15 ans selon les chercheurs du MIT » »
Tu n’as pas bien saisi ce que je t’explique.
a/ Déjà pour commencer, le verbe ‘pourrait’ traduit du peut-être et non pas du certain comme le verbe ‘sera’, donc que le projet soit abouti dans 15 ans ça reste toujours hypothétique.
b/ Ensuite, moi je te parle de la diffusion de la technologie à l’échelle planétaire pour que tous les terriens puissent bénéficier de cette technologie, en supposant qu’elle ne devienne fonctionnelle un jour ou l’autre ? Rien de garanti à ce sujet, et quel plan B en cas d’échec ? Par exemple, prenons le cas des centrales nucléaires à réacteurs thermiques classiques que nous utilisons actuellement en France, et ben depuis combien d’années on les utilise ? Depuis combien d’année depuis la première centrale mise en service au monde se sont écoulées ? Et la question est : combien de pays au monde disposent de centrales nucléaires ? Ben pas beaucoup à vrai dire ! Comme quoi sa diffusion de cette technologie à l’échelle planétaire est vraiment très lente. Toi tu parles d’une hypothétiques mise en service d’une centrale nucléaire à fusion dans 15 ans et moi je te parle de la diffusion de la technologie des centrales nucléaires à fusion à l’échelle planétaire pas avant 150/200 ans, c’est différent ! Et encore une fois, avant de pouvoir diffuser cette technologie encore faut-il qu’elle puisse devenir véritablement opérationnelle un jour, ce qui n’est même pas certain en plus ! Tu as vu les matériaux des composants de cette centrale à fusion, et le nombre de pièce que ça représente ? Et même la galère juste pour fabriquer 1 seul composant la centrale ? Le nombre d’années nécessaire juste pour fabriquer 1 seul composant de cette centrale ? Et tu espères diffuser roule ma poule les doigts dans le nez cette hypothétique technologie à l’échelle planétaire dans seulement 15 ans ? (pour garantir la valeur de ton Bitcoin ?)
Tous les chemins mènent à Rome
Dans 50-100 ans l’énergie est gratuite et tout est OK, ça me va
Et j’espère ça non pas pour garantir la valeur du BTC mais juste pour arrêter d’entendre l’argument du Danemark… Qui au fond ne me dérange pas plus que ça personnellement car je sais que l’énergie ne sera plus un pb un jour.
Je préfère être libre et avoir une note d’électricité un peu plus salé, en attendant l’avènement d’une énergie meilleur, que le contraire.
Moi je comprends pas comment des gens qui méconnaissent autant la nature même de la monnaie se retrouve à avoir pignon sur rue pour expliquer comment remplacer la monnaie…
tout le monde se base sur la situation du dollar et même de l’euro après les Quantitative easing pour finir que les monnaie ne valent rien
Juste que vous avez oublié que des monnaies comme les USD et les EUR, bien qu’émis en trop grand nombre, ne valent pas rien.. LA Fed et la BCE acquièrent des créances et de métaux précieux derrière derrière, il y. des taux d’intérêts directeur sur ces monnaies..
Pire, quand on vient de Suisse, c’est juste pas possible d’assimiler le bitcoin à un CHF dès lors que cette monnaie est couverte par des actifs..
Un bitcoin, à l’inverse, ça s’apparente à des bulbe de tulipe dès lors qu’il y a juste aucun actif derrière..
Je pense que la théorie du bitcoin fonctionne pour les crédules mais moi je connais les réserve monétaires des banques centrales et malgré la crise financière d’une grande ampleur avec des banques perdant des milliard, aucun déposant n’a perdu le moindre centime..car en plus de reposer sur des créances, ces monnaies sont accompagnés de mécanisme obligeant les banques à disposer de fonds propres…
Aucune plate-forme de crypto-monnaie ne réussit un test de solvabilité prenant en compte les pires scénarios.. Il suffit de voir la volatilité de ces monnaies pour se rendre compte que c’est du vent