Bill Bonner a passé un certain nombre de mesures du gouvernement Trump à sa méthode d’évaluation révolutionnaire : échange gagnant-gagnant ou gagnant-perdant.
« Inutile de savoir si quelque nouvelle loi ou nouvelle mesure politique va réellement produire ce que disent ceux qui l’ont proposée. Il suffit de se poser la question suivante : gagnant-perdant ou gagnant-gagnant ?
Dans l’espace ‘public’, en règle générale, les accords doivent être gagnant-gagnant… sinon le citoyen moyen est perdant. Tu ne voleras point. Tu ne tueras point. Tu ne concluras point d’accords gagnant-perdant. Pourquoi ? Parce que seuls les accords gagnant-gagnant favorisent la richesse, le choix et la prospérité.
Dans le cadre d’un accord privé, vous pouvez gagner de l’argent en le prenant à quelqu’un d’autre. Mais tout le monde ne peut gagner de l’argent de cette façon. Donc, en tant que politique ou règle générale, cela ne marche pas. Cela n’enrichit pas le citoyen moyen. En fait, cela l’appauvrit. En partie en raison des frictions, du gaspillage et des effets dissuasifs que cela crée. En partie parce que le citoyen moyen n’est jamais du côté gagnant d’un accord gagnant-perdant. »
C’est une méthode imparable dont le champ d’application n’est pas limité aux Etats-Unis.
J’emprunte à mon ami blogueur h16 cet excellent audit de la France, plus rapide à lire que tous les rapports de la Cour des comptes.
Un lecteur s’indigne de mon usage de l’expression bad bank.
Vous nous parlez de bad banks italiennes !
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ; et je ne doute pas que la plupart de vos lecteurs comprennent ce que vous voulez dire.
Mais pourquoi ne pas le dire en bon français, intelligible par ma femme de ménage ?
Ceci devrait être le souci principal de ceux qui écrivent dans vos publications mais c’est loin d’être le cas hélas tant le jargon et les anglicismes y foisonnent.
Si les Français avaient inventé le crédit subprime, cela ne s’appellerait pas subprime.
S’ils avaient inventé le sandwich, cela ne s’appellerait pas sandwich
Ceci dit j’utilise aussi : banque dépotoir, charnier pour créances pourries, poubelle à créances douteuses,…
Mais je n’utiliserai jamais « structure de défaisance » comme disent les inspecteurs des Finances en bonne langue de bois administrative.