Les incertitudes qui affectent en ce moment les opérateurs mondiaux, dans un contexte où les grands fonds sont encore gorgés de liquidités, tiennent à deux inconnues. D’un côté, la crise du subprime, avec ses incidences réelles sur les performances des bancaires et sur la santé de l’économie américaine, de l’autre, la dynamique des marchés émergents — Chine en tête –, dont on se demande si elle peut pâtir durablement des difficultés qui surgissent en Occident
sebastienduhamel
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Il est toujours tentant de réinterpréter les mouvements de cours a posteriori — et de leur trouver une explication unilatérale. Mais laissez-moi vous montrer comment les choses se présentaient alors au point de vue technique, car le marché préparait un rebond avant même l’annonce de Warren Buffett
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Nous n’en sommes pas encore aux portes de la récession mondiale… Mais le coup de semonce a retenti. Il faut s’attendre à une année 2008 difficile et volatile. Quant aux marchés européens, ils sont pris en tenaille entre ces deux pôles. C’est l’une des raisons qui me font penser que les péripéties de la Société Générale ne sont qu’un épiphénomène. Pour le moment, les leviers du marché ne sont pas chez nous. Ils sont d’abord aux Etats-Unis, ensuite en Asie
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Sur les marchés, le yo-yo continue… dans un environnement économique de plus en plus incertain. Difficile de dire, à ce stade, si le débouclage des 50 milliards de positions Société Générale entre le 21 et le 23 janvier a pesé profondément sur les cours. Une chose est sûre cependant : cet "accident industriel" ne doit rien au hasard. Exactement comme dans le cas de la Barings, il s’inscrit dans un contexte de marché baissier, avec une volatilité accrue, qui opère un ménage brutal dans les positions les plus spéculatives. C’est pourquoi il faut aller chercher nos explications plus loin
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… certaines configurations de marché ont tendance à se reproduire, et cela pour des raisons psychologiques assez simples. Quand un grand nombre de personnes se retrouvent toutes à perdre ou à gagner beaucoup d’argent en même temps, leur réaction devient remarquablement prévisible ! C’est cette mécanique des paniques ou des euphories de masse que l’analyste technique cherche à déchiffrer dans l’historique des cours.
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Epargne
FED et rebond des marchés : beaucoup de bruit pour rien
par sebastienduhamel 17 décembre 2007Les marchés financiers sont volatils depuis quelques mois, dans une situation pour le moins incertaine. Mardi, la baisse des taux d’intérêt américains a déçu les opérateurs et les marchés restaient moroses. Mercredi, l’annonce de la Fed a dopé les opérateurs : les marchés prenaient +2% en quelques minutes, le "bar des liquidités" était ouvert ; jeudi, la fête était finie, ils se réveillent avec un mal de crâne… Les marchés partent dans un sens ou dans l’autre du jour au lendemain, les opérateurs voyant tantôt tout noir ou tout vert. Résultat : à force de décrocher dans un sens ou dans l’autre, les marchés font du sur-place.