C’est parce qu’elles n’ont pas été seules à monter ce coup. Ont participé à la grande arnaque : les gérants, qui ont placé dans des fonds "sans risques" ces bombes à retardement ; les agences de notation, qui ont crié au loup une fois la meute passée ; et bien sûr, les autorités suprêmes de contrôle, qui n’ont absolument pas joué leur rôle. Le contrôle des grands établissements n’est pas monnaie courante et demande moult précautions.
raphaelgaraud
-
-
Voilà que nombre d’experts en tous genres et autres prélats de la finance nous parlent aujourd’hui d’une "crise financière" qui serait en fait liée à une "crise de foi" en ces fameux crédits hypothécaires américains (subprime) — ladite "crise de foi(e)" ayant cependant provoqué bon nombre de jaunisses chez les banquiers qui auraient abusé à l’indigestion de ces paniers (gourmands) de dettes titrisées.
-
Vous pensez peut-être qu’on a fait beaucoup de bruit pour pas grand’chose et que les économies en général ne pouvaient pas être mises en péril par cet "incident de parcours" américain. Si, dans un sens, c’est mon avis, j’émets quelques réserves : si ce problème n’est pas éclairci et résolu rapidement, d’autres secteurs pourraient être impactés par contagion.
-
Je crois qu’il est temps, cher lecteur, de faire le point sur ce qui s’est passé sur les marchés boursiers ces dernières semaines. Puisque nous avons maintenant le recul nécessaire, nous le ferons donc dans le calme et la sérénité pour pouvoir en tirer les conséquences immédiates et tenter surtout d’évaluer le futur — seule chose qui, finalement, nous intéresse.
-
Nous y sommes (presque), cher lecteur ! La campagne électorale entre dans notre vie un peu plus chaque jour. N’ayez crainte, je ne vais pas me lancer dans une diatribe politicienne — ce n’est ni mon rôle, ni le lieu. Par contre, il me semble particulièrement opportun d’examiner avec attention certains discours qui ont un rapport direct avec le capitalisme, les profits, les placements (en Bourse notamment), et tout ce qui touche à l’économie.
-
Un point tout d’abord sur la performance de mes conseils en 2006 : très honnêtement, nous pouvons en être satisfait, et j’espère que vous l’êtes ! Le cumul de nos gains s’élève à 1 057% et notre plus-value brute moyenne est de 26,6% (et de 30,5% si l’on tient compte des dividendes et des intérêts livrets). Cela signifie qu’en moyenne, nous avons soldé nos positions (ou PBP) sur un gain de 26,6% cette année ; je vous rappelle que le CAC 40 gagnait de son côté 17,5% !
-
Le CAC 40, l’Euro-Stoxx, le Dow Jones sont parvenus à des tournants annuels ou historiques et nous sommes dans la même configuration de marché qu’en octobre 2005. Mais l’histoire ne…
-
Il ne faudrait pas oublier que les stock-options sont aussi un moyen particulièrement intéressant pour une entreprise de s’attacher les services des cadres importants, dirigeants inclus, et même du personnel dans son ensemble ; une manière de fidéliser et de motiver les salariés sur les projets, les objectifs et le développement de l’entreprise.
-
Je ne conteste pas que la croissance française se soit améliorée ; par contre, je me demande jusqu’à quand — et à quel rythme — elle se poursuivra. Et là, cher lecteur, la boucle est bouclée : sans croissance, pas d’emploi.
-
Rappelez-vous comment l’administration fiscale a trouvé le moyen de s’attaquer au PEL (Plan d’épargne logement) si cher aux Français : alors que les prélèvements sociaux n’étaient perçus qu’à la clôture du PEL, la règle a subitement changé au 1er janvier 2006 : ils sont depuis prélevés au dixième anniversaire du PEL, puis tous les ans ; joli coup, mais drôle de réalité.