Afin que vous puissiez mieux vous représenter ce qui se passe en ce moment sur notre CAC 40, imaginez un mur d’escalade. Les acheteurs essayent de s’accrocher à la paroi de l’indice, regagnant péniblement du terrain pour tenter de sortir du trou dans lequel ils sont tombés. Mais cette paroi est rendue de plus en plus pentue par les vendeurs qui exercent une pression à la baisse. Au final les acheteurs lâchent prise petit à petit, reviennent à leur point de départ, puis glissent encore plus bas épuisés par l’effort fourni
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Epargne
Notre sélection de l'été : Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marché
par raphaelgaraud 13 août 2008Vous voulez savoir où investir quand les marchés ne donnent pas de direction claire ? "Je ne comprends plus rien aux marchés", me disait récemment un ami. "Je ne m’y retrouve plus dans leurs mouvements désordonnés. Je ne sais pas comment les interpréter. Toi, comment fais-tu pour savoir quoi faire ?" me dit-il, en plein désarroi. Il touchait là un sujet sensible et d’actualité… mais qui n’est pas nouveau. J’imagine que nombre d’entre vous doivent partager la même appréhension. Ne vous inquiétez pas : nous allons tirer tout cela au clair, et je vais vous dire comment je fais mes choix d’investissement
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Les cours se dégonflent et le marché subit une première consolidation. Normale au départ, mais la chute entraîne la chute : l’inquiétude puis la panique se répandent ; la boule de neige prend de la vitesse
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Le pétrole a beau être repassé sous le seuil des 140 $, il n’en demeure pas moins un sujet d’inquiétude sur les marchés. Raphaël Garaud se penche sur le cas de l’or noir — et rappelle que l’été est souvent une période agitée, en bourse…
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Aujourd’hui, avons-nous atteint les sommets du prix du baril de pétrole ? J’ai bien peur que non, cher lecteur. Le prix du baril est passé de 42 $ (en 2005) à 139 $ en juin 2008 (+231%). C’est beaucoup mais rien n’indique que ça va baisser. Goldman Sachs anticipe le pétrole à 200 $. Des solutions pour réduire la consommation d’hydrocarbures existent. Reste à les mettre en oeuvre
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Le pétrole bat record après record, ces dernières semaines… et bien souvent, la sanction ne se fait pas attendre : les indices mondiaux baissent. Pourtant, cela n’a rien de surprenant quand on connaît la sensibilité actuelle des marchés. Ne succombons pas à la panique, il y a des moyens de passer à travers les mailles de la crise, et surtout d’en tirer parti. Tenez par exemple : le problème vient du pétrole, il faudra donc trouver d’autres sources d’énergie… or nous nous sommes déjà positionnés dans ce sens ! Et il y a bien d’autres opportunités qui profiteront de ces ajustements mondiaux
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
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Nous devons apprendre à investir avec une volatilité importante, car cette tendance risque de durer un petit moment encore. Les marchés n’ont que faire des nos palpitations. Mais c’est certain, nous ne sommes pas habitués à voir de telles variations de cours : il est loin le temps ou le CAC 40 ne variait que de 1% à 2%… par mois
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Euro qui s’envole, dollar en baisse, Etats-Unis en plein marasme et faiblesse de la croissance européenne… quelles seraient les solutions à ces problèmes de fond ? La hausse des matières premières impacte évidemment les prix des produits finis. Mais la BCE maintient le cap et veut être un rempart contre l’inflation. On ne sait pas encore comment, mais ne perdons pas tout espoir
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La Fed, suivie par la Banque centrale européenne, a encore ouvert les vannes, abreuvant de 200 milliards les marchés afin que les banques ne soient pas à sec. Dans cette optique, on attend une nouvelle baisse des taux, au risque de faire progresser l’inflation. Le secteur de la finance devrait retrouver un peu de sérénité au début du second semestre. Il n’est pas dans l’intérêt des pays de voir le désordre s’installer durablement sur les marchés. Et les instances le savent fort bien. Le gouvernement américain va donc se montrer plus incisif pour contribuer à améliorer une situation économique faiblarde, qui nous touche par ricochet
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Je ne crois pas qu’il faille s’attendre au pire. Il faudrait pour ce faire que les Etats-Unis se montrent impuissants à sortir de la crise. Mais dans ce cas, la consommation intérieure américaine ralentirait, et la Chine, qui exporte 60% de sa production vers les Etats-Unis, serait bien grippée. Mais je n’y crois pas (encore…) : les USA ont des leviers et des atouts importants
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J’imagine que vous-même, cher lecteur, devez avoir quelques inquiétudes et interrogations, et vous avez raison. Pourquoi donc d’excellentes valeurs seraient-elles touchées, alors que l’éclatement de la bulle internet ne les avait même pas fait frémir ? Quand ces aberrations finiront-elles ? Je vous l’accorde volontiers, c’est une situation anormale et qui peut inquiéter
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Epargne
Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marchés (2)
par raphaelgaraud 19 décembre 2007Il est courant de parler de "nervosité", de "tension accrue" sur les marchés ; le CAC 40 (ou tout autre indice) sert alors d’instrument pour la mesurer. Et quand on veut faire retomber la pression, on fait appel aux docteurs ès économie et finance qui diffuseront les solutions-potions adéquates. Prenons un exemple très récent : pourquoi la crise des subprimes a-t-elle causé tant de dégâts ? Parce que les opérateurs ont tout à coup pris conscience des risques qu’il y avait à posséder des titres de créance sans avoir vérifié la solvabilité des débiteurs…
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Epargne
Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marchés (1)
par raphaelgaraud 18 décembre 2007"Je ne comprends plus rien aux marchés", me disait récemment un ami. "Je ne m’y retrouve plus dans leurs mouvements désordonnés. Je ne sais pas comment les interpréter. Toi, comment fais-tu pour savoir quoi faire ?" me dit-il, en plein désarroi. Il touchait là un sujet sensible et d’actualité… mais qui n’est pas nouveau. J’imagine que nombre d’entre vous doivent partager la même appréhension. Ne vous inquiétez pas : nous allons tirer tout cela au clair, et je vais vous dire comment je fais mes choix d’investissement.
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L’heure de vérité approche, et il faudra être patient et résolu pour affronter les dures réalités économiques et sociales du moment. Transformer une entreprise demande déjà beaucoup d’efforts, alors pensez quand il s’agit d’un pays ! La masse silencieuse risque de ne plus le rester. A force de l’accabler, elle finit par donner de la voix et cela risque de s’entendre. C’est dans les semaines et les mois qui viennent que nous allons mesurer le degré de sagesse ou d’inconséquence de nos concitoyens et des hauts responsables.
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Quel charivari dans le landerneau économique et social ! Vous ne lisez que des manchettes alarmistes en une des journaux — traditionnels comme financiers, d’ailleurs. Il faut reconnaître qu’aujourd’hui la situation générale, et économique en particulier, suscite plus d’inquiétudes que d’espérances. La hausse de l’euro fait entrer en transes pas mal de gens, d’entreprises, d’exportateurs… et même la BCE, qui trouve à présent que notre monnaie prend un peu trop d’aise.
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Malgré les inquiétudes sur la consommation intérieure américaine, les investisseurs n’ont pas manqué de noter que les exportations, aidées par la faiblesse du dollar, sont devenues plus gaillardes. Il est peu probable que les Américains veuillent un dollar plus fort dans les mois qui viennent. En effet, la faiblesse de leur monnaie, avantageant les exportations, leur permet d’amortir le choc du ralentissement de leur croissance — qui se fera ainsi en douceur. La croissance mondiale restant assez forte pour leur permettre de passer ce cap difficile et pouvoir repartir ensuite.
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Que vous le vouliez ou non, l’économie américaine influence toutes les autres. C’est un fait. Après des inquiétudes sur le ralentissement de l’activité, la tourmente des crédits hypothécaires (subprime) a fait des dégâts, et voilà qu’à présent un parfum de récession parvient jusqu’à la Bourse. Rien que l’odeur rend les investisseurs circonspects, et si les indices ont battu des records, on le doit à la consommation des ménages qui ne désarme pas et à une croissance qui s’est assez bien maintenue sur le premier semestre.