Les places financières du Vieux Continent accusent en moyenne un recul de 20% depuis le début de l’année. Seulement, la baisse de ces dernières semaines a été sournoise car rampante, et donc moins perceptible que le mouvement de panique de janvier. Il faut dire que cette fois, les journalistes un peu simplistes n’avaient pas de "trader fou" à se mettre sous la dent
leogolovine
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Depuis la mi-janvier et en dépit de la reprise de ces dernières semaines, l’indice sectoriel de la construction est resté confiné dans un intervalle de consolidation, entre son soutien à 322 points et son obstacle majeur à 367 points. La pression exercée par la moyenne mobile à 30 semaines et le repli des cours la semaine dernière pourrait signaler que la nouvelle vague baissière est enclenchée
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Depuis le début du mois de mai, je vous expose les différentes raisons pour lesquelles je pense que le marché a de fortes probabilités de corriger le rebond de 15% effectué depuis le plus bas du 17 mars dernier, voire de revenir au contact de ces niveaux. Le repli de près de 4% des principales places financières la semaine dernière sur fond de flambée du pétrole et révision à la baisse de la croissance américaine, ne pourrait donc être que le début d’une nouvelle vague de baisse
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Nul n’ignore que la Russie est le plus grand pays du monde. Elle représente 11,3% des terres émergées, soit le Canada et les Etats-Unis réunis, ou encore l’équivalent de 25 fois la France ! Pas étonnant, de ce fait, que la Russie détienne l’un des plus importants réservoirs de matières premières au monde : numéro un mondial en gaz naturel, nickel et diamants, numéro deux en pétrole et titane, numéro trois en or, uranium et charbon
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Depuis trois ou quatre ans, on ne parle que d’elles : le pétrole, le gaz, l’or, l’aluminium, tous les autres métaux… Alors que pendant une dizaine d’années, les investisseurs se sont désintéressés des matières premières et n’avaient d’yeux que pour les technologies, Internet, biotechs et autres nanobidules. Le rattrapage devait bien se faire un jour
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Comme vous le savez déjà tous, la crise boursière actuelle a démarré il y a quelques mois avec l’explosion aux Etats-Unis du nombre de défauts de paiement sur les crédits subprime. Mais aujourd’hui, après plusieurs mois de purge, comment se porte le secteur bancaire
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Epargne
La force relative nous permet-elle d'anticiper un nouveau cycle baissier ?
par leogolovine 19 février 2008Très classiquement, depuis une bonne vingtaine d’années, on parle d’une forte corrélation entre les marchés européens et américains. Wall Street semble dicter sa loi au monde entier… et combien de séances européennes ont-elles complètement changé de visage vers 15-16 h (Paris), quand ouvre New York ? Cependant, la corrélation, bien qu’elle reste forte, n’est pas parfai
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En juillet 2007, la grande majorité des commentaires fondamentaux et mêmes techniques étaient fort optimistes. On parlait d’un "essor de l’économie mondiale sans précédent", alimenté grâce aux pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine soit les fameux pays BRIC). Pour la cinquième année consécutive, les marchés actions affichaient une progression honorable (+11% pour le CAC 40) et un air d’euphorie digne de 1999/2000 régnait : records historiques des fusions-acquisitions, introductions en Bourse, LBO et autres bonus… On ne le savait évidemment pas encore, mais le marché était alors à son sommet
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En ce début d’année, chacun est forcément mis face à un bilan, et un trader tente parfois de profiter de cette coupure symbolique pour décompresser certes, mais également pour formuler de nouveaux principes pour améliorer ses performances. Il est bien clair que nos proches sont la priorité en ces moments de fête ; mais cela n’empêche pas aussi une réflexion sur le trading et le recentrage sur quelques principes de base
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Si vous êtes en train de me lire, c’est que déjà, vous avez une âme de "trader" et que votre aversion au risque est supérieure à la moyenne. D’autres investisseurs ne se permettent jamais le moindre risque et préfèrent des performances garanties, sur du plus long terme, ce qui a évidemment un coût : la volatilité abaissée signifie aussi une performance moyenne bien plus faible.
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L’une des principales clés du succès en Bourse consiste en la maîtrise de soi. Facile à dire, mais comment faire vraiment ? La Bourse, qu’on parvienne à la voir d’un regard relativement détaché et froid ou qu’on la vive comme un casino planétaire, reste un domaine où les émotions règnent et peuvent consumer un trader mal protégé.
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Alors que faire lorsqu’on investit en Bourse ? Déjà, faire attention à l’impact du dollar, lorsqu’on sélectionne ses titres, quand il s’agit d’actions ou d’obligations de sociétés américaines, et de sociétés commerçant avec les Etats-Unis ou ayant une part importante de leur chiffre d’affaires ou de leurs achats d’approvisionnement libellés en dollars. Il en est de presque tous les grands groupes de produits de consommation courante, qu’ils soient américains (Gillette, Coca-Cola, Procter&Gamble…) ou mondiaux (Nestlé, L’Oréal…).
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Epargne
La force relative et comment l'appliquer à votre portefeuille
par leogolovine 25 octobre 2007S’il est des concepts bien intéressants en analyse boursière, celui de force relative en est un. Popularisé notamment par Stan Weinstein, il exprime en somme le comportement d’un actif par rapport à celui d’un autre (il est d’ailleurs aisé de constater que le momentum exprime la même idée, mais en reprenant le même actif à deux moments différents — autrement dit, cela revient à regarder la force relative de l’actif par rapport à lui-même, mais N séances auparavant).
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Il est presque de bon ton, en France, de fustiger la mondialisation, censée être responsable de tous les malheurs ou quasi. Le "capitalisme mondial" (qui n’est pas sans rappeler la bonne vieille notion de "judéo-capitalisme cosmopolite" des années 1930) est pêle-mêle coupable des délocalisations, du chômage, de la faillite de la Sécurité Sociale, de l’endettement de la France, et j’en passe. Au lieu de chercher les vrais responsables, il est si commode de désigner des coupables à l’extérieur de nos frontières !
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A la différence des Etats-Unis, la Bourse a plutôt mauvaise presse en France. Alors que les particuliers américains font du trading sans trop de complexes, y compris des housewives, des lycéens et des retraités, en France il y a une vieille suspicion "sinistro-catholique" à l’égard de "l’argent gagné en dormant", comme disait un célèbre homme politique de gauche. Il va de soi que ces vues sont injustes et sans fondement. Pour gagner en Bourse, il faut déployer des efforts considérables, et sauf à ne valoriser que le travail physique au détriment du travail intellectuel, il est difficile de montrer du doigt la réussite boursière comme moins honnête ou moins morale. Et c’est pourtant ce qu’on fait très régulièrement en France
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Comme chantait Brassens, "J’entends aller de bon train les commentaires"… de tous ceux pour qui la Bourse n’a rien à faire de la vertu et de la morale, pour qui ce sont des notions dépassées ou surannées, peu utiles en notre siècle si pragmatique. Et pourtant, les marchés boursiers ont selon moi bel et bien besoin impérieux de la morale. Sinon, ils ne jouent plus leur rôle économique premier, qui n’est pas de faire faire des plus-values aux vilains spéculateurs dans mon genre, mais d’assurer le financement des entreprises (ce qui suppose forcément la liquidité du marché secondaire des titres) et la juste valorisation, à tout instant, des sociétés cotées
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Et voici que l’euro bat un nouveau record historique, à plus de 1,41 $. De même, la livre sterling s’installe solidement au-dessus des 2 $. Quant au franc suisse, à 0,85 $, il pourrait bientôt arriver à la parité — que le dollar canadien a déjà atteinte — pour la première fois depuis plus de 30 ans ! Mais dans les faits, ce ne sont pas tant toutes ces devises qui montent, mais plutôt le dollar américain qui chute. Mais qu’arrive-t-il au fameux billet vert ?
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Il y a une semaine, j’ai lu dans La Chronique Agora un intéressant article de Dan Denning. Intéressant par son côté archétypal : on voit là combien les émotions, même chez un professionnel, peuvent aisément prendre le pas sur la réflexion. Quitte à chercher après coup les justifications rationnelles de son sentiment (irrationnel). Certes, l’intuition est une excellente chose. C’est ce qui aide les meilleurs traders à triompher. Néanmoins, la maîtrise de soi est encore plus nécessaire. L’émotion n’est pas une bonne conseillère en Bourse…