Aujourd’hui, un dollar permet d’acheter moins d’une demi-livre sterling, et pas même les trois quarts d’un euro. Le billet vert bien-aimé chute par rapport aux principales devises, atteignant de nouveaux sommets quasiment chaque semaine. – Et les choses ne s’arrêtent pas là. En fait, impossible de dire où elles s’arrêteront. Nous penchons pour un arrêt brutal lorsque le dollar atteindra sa valeur intrinsèque — c’est-à-dire la valeur du papier sur lequel il est imprimé.
La rédaction
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Il y a 60 ans environ, pour rester à flot aux Etats-Unis, il fallait épargner un dollar ou deux. Aujourd’hui, il faut… emprunter un dollar ou deux. – Chaque jour qui passe, les Américains ajoutent 2,43 milliards de dollars à leur dette nationale record — et le dollar continue de décliner. – Et que font les Américains ?
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Le Dow et le S&P ont atteint de nouveaux sommets cette semaine… mais quelques problèmes pourraient se tapir sous la surface. En 1999, lorsque le Nasdaq connaissait ce qui était son ultime heure de gloire de l’époque, le marché envoyait des signaux clairs montrant que tout n’était pas rose. Mais il fallait regarder au-delà des apparences pour les trouver. Des divergences techniques s’accumulaient tandis que des indices clé, comme le Dow Transports, ne participaient pas au rebond. Selon la Théorie de Dow, lorsque le Dow Transports commence à prendre du retard sur le Dow Industrials, c’est significatif. La divergence signale que le marché n’est pas d’avis unanime que l’avenir est fait de ciel bleu et de soleil.
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En matière d’affaires de cœur, on dit qu’il vaut mieux avoir aimé et perdu, plutôt que de n’avoir jamais aimé. Nous ne sommes pas certain qu’on puisse en dire autant des affaires d’argent. Après tout, "l’argent emprunté" exige, à un moment ou à un autre, d’être transformé en une chose plus douloureuse : de "l’argent remboursé". C’est ce genre de petit détail qui a mis dans le pétrin tout l’industrie du subprime — les accros comme les dealers
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L’autre jour, un promoteur d’immobilier résidentiel de Vancouver, au Canada — l’un des derniers marchés les plus brûlants d’Amérique du Nord — m’a dit qu’on ne verrait plus jamais un tel boom de notre vivant. Cette remarque m’a rappelé un souvenir. On était en 1989 — deux ans après le krach de 1987. C’était mon premier jour en tant que véritable courtier. Durant une pause, l’un des vétérans commença à se rappeler le bon vieux temps, avant le krach. "C’était facile de gagner de l’argent, à l’époque", soupira-t-il. "Mais nous ne verrons plus jamais un tel boom de notre vivant".
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Si le mot warrant est encore synonyme pour vous « spéculation et haut risque, » n’ayez crainte : ces produits dérivés sont en fait accessibles à tous. Comme nous le verrons plus bas, les investisseurs particuliers ont très vite vu l’intérêt de ce type d’investissement : en quelques années, plus de 6 000 warrants ont été cotés sur Euronext.
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Un call est un contrat qui confère à son détenteur le droit, et non l’obligation, d’acheter un actif sous-jacent, à un prix fixé à l’émission (le prix d’exercice) moyennant le paiement d’une prime et ce jusqu’à la date d’échéance (warrant de type américain) ou à la date d’échéance (type européen). Le call permet de jouer la hausse du sous-jacent (support) en limitant le risque au montant de la prime + frais de courtage.
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Nous avons vu qu’un call warrant donne le droit d’acquérir le sous-jacent au prix d’exercice. Pour utiliser un tel droit, il faut que le cours du sous-jacent soit supérieur au prix d’exercice. Dans ce cas, le warrant est dit dans la monnaie. Si tel n’est pas le cas, il vaut mieux acheter l’action directement sur le marché et le warrant est alors situé en dehors de la monnaie. Si le sous-jacent est égal au prix d’exercice, le warrant est à la monnaie.
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En complément des paramètres d’évaluation du prix des warrants, il existe des paramètres de sensibilité qui vont influencer les amplitudes d’évolution de ce prix.
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Voilà, le plus dur est passé : inutile néanmoins de maîtriser parfaitement toutes ces règles et techniques – qui font aussi appel à une longue habitude des marchés. Si toutefois vous souhaitez vous essayer aux warrants par vos propres moyens, je vous rappelle qu’il existe des outils (pricers) qui calculent très bien ces résultats sans que vous ayez besoin d’utiliser la moindre formule mathématique… Mais pensez à respecter ces cinq règles fondamentales…
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Epargne
Leçon warrants n°6 : Quelques exemples pour clarifier les choses
par La rédaction 1 janvier 1970C’est l’interprétation des paramètres qui est importante, en fait. Plus un warrant est hors de la monnaie, plus il aura une prime faible, un delta faible, un levier plus réduit. Une prime faible signifie un levier élevé donc une performance (élasticité) meilleure, mais en contrepartie le risque est plus important car l’élasticité joue à la hausse comme à la baisse – ne pas l’oublier !
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La Chine a été accusée d’aider d’autres nations, comme le Pakistan, à élaborer des programmes nucléaires ; il convient donc de traiter avec la plus grande prudence les protestations chinoises. Pourtant, dans les sources officielles, il n’est question que de raison et d’assurance.’
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Si le mot warrant est encore synonyme pour vous "spéculation et haut risque," n’ayez crainte : ces produits dérivés sont en fait accessibles à tous. Comme nous le verrons plus bas, les investisseurs particuliers ont très vite vu l’intérêt de ce type d’investissement : en quelques années, plus de 6 000 warrants ont été cotés sur Euronext.