Françoise Garteiser

La Fed a annoncé une fin éventuelle au programme d’assouplissement quantitatif. Quand bien même cette fin est parfaitement hypothétique… les marchés n’ont pas aimé…

Les « jours noirs » boursiers les plus célèbres du 20ème siècle se sont tous deux déroulés en octobre. Je ne pense pas que la journée d’hier marquera l’histoire des marchés de la même manière… mais on peut pardonner aux investisseurs une légitime méprise…

Des craquements et des grincements de fort mauvais augure se font entendre dans les murs ; ici et là, des fissures apparaissent… et l’on peut même se prendre parfois un peu de poussière de plâtre dans l’oeil quand on lève la tête pour examiner le plafond…

On dirait que la belle saison touche à sa fin pour les marchés. Les signes d’agitation se multiplient ; les bonnes statistiques ne sont plus si bonnes, les mauvaises non plus…

Les problèmes du « bois mitraillé »… La fiscalité des valeurs mobilières lorsqu’on choisit l’expatriation… Les possibilités du démembrement — choisi et non imposé… C’était là quelques-unes des questions posées lors de notre conférence, A la recherche du rendement perdu…

Pfiou ! Votre correspondante va avoir besoin de quelques jours pour se remettre de la conférence A la recherche du rendement perdu, qui s’est déroulée hier toute la journée…

Toujours pas de signe de krach. Les marchés battent de nouveaux records presque quotidiennement. Les intervenants suivent la tendance avec un aveuglement qui, vu de nos bureaux, semble quasi-suicidaire — tels des lemmings se pressant vers le bord d’une falaise…

Entre Armistice et Ascension, le « pont » a vidé les bureaux ; votre correspondante se trouve contrainte à assumer plusieurs rôles à la fois… ce qui me laisse peu de temps pour mes (modestes) méditations hebdomadaires sur l’état de l’économie et des marchés…

Les marchés ne faisaient pas « le pont »… mais la séance d’hier a semblé aussi déserte que le wagon de métro emprunté par votre correspondante ce matin…

Une journée calme dans une semaine calme — entre les places anglaises fermées hier pour cause de jour férié… le mois de mai et ses appels à « vendre et partir »… le peu de statistiques prévues cette semaine…

Records à gogo et hausses spectaculaires de toutes parts vendredi dernier — je vous avoue, cher lecteur, que votre rédactrice a parfois du mal à « tenir la position »…

Pour une semaine qui a vu les annonces de deux banques centrales bien différentes l’une de l’autre, les marchés ont été bien calmes ces jours-ci. Ne vous y fiez pas…

Wall Street a terminé la journée d’hier sur une hausse — avec même un nouveau record en séance pour le S&P 500, à 1 598,60 points. Il a finalement clôturé à 1 597,59 points, soit une hausse de 0,94%…

Eh oui : les trois grandes places américaines ont toutes terminé dans le rouge. Pourtant, la Fed avait annoncé le maintien — sans aucune indication de durée — de son programme de rachat d’actifs…

Les marchés sont unanimes. Regardez l’Italie, par exemple : ça y est, un gouvernement de coalition a émergé et le taux obligataire italien à 10 ans est désormais de 3,94%. Il est donc passé sous les 4% — un niveau qu’on n’avait plus vu depuis 2010…

Reconnaissez vos erreurs, nous apostrophe un lecteur, A.F. — que je remercie sincèrement d’avoir pris le temps de nous écrire… et de nous lire…

Un krach de l’or. Ca nous change des krachs des actions, me direz-vous. Et nous donne éventuellement l’occasion d’en acheter plus… mais peut-être pas tout de suite…

L’ère de la création monétaire décomplexée bat son plein. Je veux parler bien entendu des mesures non-conventionnelles (sans doute l’euphémisme du siècle) mises en place aux Etats-Unis et désormais au Japon…