C’est Fête Nationale aujourd’hui en France… mais les plus beaux feux d’artifice qu’on ait vus ces derniers jours concernaient surtout les marchés boursiers. Baoum — pour les pertes à deux chiffres subies par Fannie Mae et Freddie Mac… Magnifique chandelle romaine pour Bradford & Bingley… Oh la belle rouge — pour le Crédit Agricole, dont le PDG menace de démissionner
Françoise Garteiser
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L’effondrement des dot.com se poursuit, avec un CAC 40 qui a atteint des plus bas annuels cette semaine — nul doute que le secteur des semi-conducteurs ne tardera pas à suivre le
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Le pétrole est à 145 $, un petit goût de panique commençait à s’étendre sur les marchés cette semaine, et les consommateurs, quant à eux, font une figure longue comme un jour sans pain. Ce n’est pas étonnant : les chiffres de la croissance sont eux aussi en berne, le pouvoir d’achat — on ne se lasse pas de nous le répéter — recule, et ainsi de suite. Jusque là, tout va bien, je suis à peu près
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Votre correspondante a trop fait la fête hier soir… et passe donc un samedi fort déconfit, entre aspirine et infusions de verveine. Il en est de même pour les marchés boursiers. Après des années de fête débridée, l’excès de liquidités est en train de ruiner l’organisme boursier — et les autorités ont beau administrer force Alka-Seltzer monétaire, rien n’y fait, la nausée et les migraines persistent
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L’inflation, l’inflation, l’inflation ! La hausse des prix, la cherté du carburant, la flambée du pétrole, le prix de la tortilla ! On ne parle plus que de ça dans les journaux, sur les panneaux publicitaires, à la terrasse des cafés. Et que fait-on ? Rien. Normal : on ne peut rien y faire
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Les débats font rage à la Chronique Agora, cher lecteur. Les e-mails fusent, les arguments volent, les esprits s’échauffent. En cause : l’investissement… ou plutôt, "quel investissement". Je vous livre quelques extraits du courrier d’un lecteur, R.T., qui résume parfaitement bien la situation
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L’événement de la semaine écoulée tenait en une phrase : "Nous sommes attentifs aux implications des changements de la valeur du dollar pour l’inflation et pour les attentes d’inflation, et nous continuerons à formuler notre politique pour contrer ces risques". L’événement n’est pas tant la phrase en elle-même, d’ailleurs, que celui qui l’a prononcée — c’est-à-dire Ben Bernanke, président de la Fed. Après des années de "douce négligence", voire de tentatives de destruction pure et simple, la Réserve fédérale s’inquiète du sort du billet vert. C’est historique, rappelons-le — parce que d’ordinaire, ce n’est pas le rôle de la Fed, mais bien celui du secrétaire au Trésor US
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Alors quoi ? Récession ou pas ? Le pétrole baisse — à 126 $ à l’heure où j’écris ces lignes, la belle affaire –, les marchés grimpent, l’or recule, le dollar se reprend… et les Etats-Unis ont annoncé cette semaine une croissance de leur PIB révisée à +0,9% au premier trimestre (contre +0,6% en première estimation)
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Selon Greenspan, cité dans La Tribune, il est trop tôt pour dire si le pire de la crise financière est passé. L’ex-président de la Fed a expliqué que "cela dépendra de la tenue du marché immobilier. Selon lui, les prix des logements vont perdre encore 10% par rapport à leurs niveaux de février, soit un déclin de 25% depuis que le recul s’est amorcé sur fond de crise des crédits à risque, les fameux subprime"
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Tandis que les rumeurs de récession croissent et se multiplient, il en va de même pour les statistiques mi-figue mi-raisin : l’Insee a ainsi annoncé vendredi un "repli surprise" de la consommation des ménages français (pourquoi "surprise" ? Les prix grimpent, le carburant flambe et le moral est en baisse : faut-il s’étonner, dans ces conditions, que les ménages ne se ruent pas dans les magasins pour y acheter folies, futilités et falbalas ?)
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Contrairement aux marchés, où il ne se passe pas grand’chose de notable (si l’on exclut l’or et le pétrole…), les Publications Agora se sont transformées en fourmilière. Non que nous ayons été inactifs jusqu’à présent, mais d’habitude, notre activité est un peu plus… méditative
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Aujourd’hui, votre correspondante a envie de prendre… le large, la poudre d’escampette, la clé des champs. C’est bien ça le problème du mois de mai : ponts, viaducs, retour du beau temps, approche de l’été… difficile de se concentrer sur l’actualité boursière — surtout si, comme en ce moment, elle ne va nulle part
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Ah, cher lecteur, la finance, l’économie, l’investissement… ne sont pas choses faciles. Les réponses ne sont jamais aussi évidentes qu’elles le semblent. Plus on réfléchit, plus on gratte, plus on creuse… moins on en sait. Et dans une société où les sources d’informations se multiplient, où les discours officiels s’éloignent chaque jour un peu plus de la réalité, il est de plus en plus difficile de se faire une opinion informée et de prendre des décisions d’investissement qui sont vraiment dans votre meilleur intérêt
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La semaine dernière avait pourtant bien commencé pour le CAC 40, qui avait enfin repassé la barre des 5 000 points ; le dollar continuait sa remontée, les indices US allaient plutôt bien, bref, les investisseurs pouvaient se croire revenus aux beaux jours pré-subprime. Las ! La BCE est venue contrarier tout ce bel ordonnancement en refusant obstinément de baisser ses taux
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C’est avec la satisfaction du devoir accompli, cher lecteur, que je savoure mon thé matinal en vous écrivant ces lignes : la traduction du prochain livre d’Addison Wiggin, Le Déclin du Dollar est enfin achevée ! Le temps d’imprimer tout ça… et vous pourrez feuilleter à votre guise cet essai au vitriol sur le billet vert et les drôles de méthodes de la Fed pour assurer sa "protection"
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Eh bien, mes petits-déjeuners me donnent peut-être du vague à l’âme… mais ce n’est rien comparé aux réactions provoquées par l’article d’Eric Fry sur l’éthanol, dont je vous livre quelques extraits ci-dessous
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Votre correspondante regarde son petit-déjeuner d’un autre oeil, le matin. Les pétales de maïs me remplissent d’angoisse, le lait dans lequel ils flottent me culpabilise et le jus d’orange qui accompagne le tout n’est guère plus rassurant. Emeutes alimentaires, flambée des cours, G7 inquiet, médias alarmés… il va falloir s’y habituer : on trouve plus de monde se faisant concurrence pour la même quantité de ressources
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Si vous lisez ces lignes, cher lecteur, c’est un miracle — parce que la paralysie était quasi-totale dans les bureaux des Publications Agora cette semaine : notre système informatique a décrété qu’il n’acceptait que 25 connexions internet simultanées… et oppose à toute tentative supplémentaire un écran bleu Contact your system administrator for assistance