Le fardeau du socialisme : pourquoi l’économie française stagne
Le problème auquel fait face la France n’est pas l’extrême droite, mais plutôt le socialisme…
Daniel Lacalle est gestionnaire de fonds et économiste. Il est l’auteur de plusieurs livres à succès : Freedom or Equality (2020), Escape from the Central Bank Trap (2017), The Energy World Is Flat (2015) et Life in the Financial Markets (2014). Titulaire d’un doctorat, il est également professeur d’économie à l’IE Business School de Madrid.
Le problème auquel fait face la France n’est pas l’extrême droite, mais plutôt le socialisme…
La solution aux défis économiques et financiers internationaux est-elle d’imposer un contrôle total par le biais d’un monopole monétaire ?
L’interventionnisme étatique ne favorise pas le développement de sources d’énergie moins chères, plus stables ou moins polluantes.
Les banques centrales se retrouvent toujours face au même dilemme, mais elles peuvent encore changer la direction apparemment choisie.
La glissade de l’Amérique latine dans l’interventionnisme étatique se poursuit, tout comme la perte de vitesse économique des pays de la région.
Des rumeurs concernant l’acceptation du yuan par l’Arabie saoudite pour les paiements de ses exportations de pétrole circulent depuis le début de la guerre en Ukraine… Mais l’Arabie saoudite a-t-elle réellement besoin d’utiliser la devise chinoise ?
A chaque fois que le prix de l’or noir augmente ou baisse fortement, l’OPEP se réunit et prend des décisions sur la quantité de barils produits par ses membres. En pratique, toutefois, le coût du baril dépend de bien d’autres facteurs.
L’étalon-or impliquait une limite à la voracité monétaire et fiscale des administrations. Le fait d’y mettre fin a ouvert en grand les vannes de la croissance de l’endettement.
Lorsqu’on applique les mauvaises solutions à un problème, il ne faut pas s’étonner que rien ne se résorbe. Il en va de même pour l’économie – que les autorités s’appliquent à affaiblir depuis des décennies.
Les dirigeants économiques, politiques et monétaires s’obstinent à livrer une analyse erronée de l’origine des crises – et y appliquent donc les mauvais remèdes, depuis des décennies. Dans ces conditions, comment imaginer que la situation s’améliore ?
« Il n’y a pas d’inflation », soutient la BCE envers et contre tout. Pendant ce temps, dans le monde réel, les prix de l’alimentation et du carburant grimpent… tout comme les tensions sociales.
Les banques centrales détiendraient LA vérité – même si leur stratégie consiste à accumuler bulles et déséquilibres… pour des politiques qui n’améliorent pas la situation, bien au contraire.