C’est l’un des piliers du monde financier moderne : la conviction que quelque chose, quelque part, va forcément augmenter. Si c’était le cas, votre seul vrai défi serait de répartir correctement vos actifs. Choisissez la bonne catégorie d’actifs, celle qui monte, et laissez le marché faire le reste
Dan Denning
Dan Denning
Dan Denning est spécialisé dans des actions peu connues mais au potentiel gigantesque. Dan écrit également dans Strategic Trader Alert, un service e-mail consacré aux actions qui évoluent très vite.
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Rien sur le potentiel de Geithner à être meilleur pour Goldman que Paulson. Mais il a été l’un des trois grands esprits à l’origine des divers plans de renflouement orchestrés par l’axe Wall Street/Trésor US. C’est une de ces choses que l’on sait qu’on sait, comme dirait Donald Rumsfeld. Et puisque nous en sommes aux métaphores, nous dirions que Geithner a été César
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Dénouement des positions à effet de levier, déflation et crise. Les marchés financiers ont été témoins de la première perte de liquidités qui ait entraîné le dénouement des positions à effet de levier. Cela vous donne des actions américaines au plus bas depuis cinq ans. Ce qui rend tout ça déroutant, c’est que dans une "récession de bilan", ce qui pousse une entreprise ou un investisseur à réduire ses capitaux en les vendant n’a rien de prévisible
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Epargne
A-t-on accroché une nouvelle locomotive au train du marché boursier ?
par Dan Denning 27 octobre 2008Ce marché baissier brutal a-t-il finalement touché à sa fin ? Un nouveau marché haussier l’a-t-il remplacé ?… Seul Warren Buffet le sait. Le reste d’entre nous ne peut faire que des suppositions. Mais avant de nous perdre en conjectures, levons nos petits doigts en l’air pour tenter de savoir dans quelle direction souffle le vent des récentes tendances financières
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Vous avez l’impression que les investisseurs ne savent plus quoi faire ? C’est un sentiment partagé par beaucoup. Il semble que l’idée d’une récession mondiale synchronisée n’apparaisse que maintenant aux investisseurs. Qu’en est-il ici en Australie ? On pourrait penser que Rio Tinto et BHP commencent à avoir l’air survendues. Et bien, ce n’est pas du tout ça
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Epargne
Marchés boursiers : les planchers de 2003, ce n'est pas pour tout de suite…
par Dan Denning 15 octobre 2008Les gouvernements ont agi ; ils ont mis en place des plans permettant de racheter des titres et d’injecter des capitaux directement dans les banques mises à mal et dans les valeurs financières. C’est une perfusion de capitaux destinée à sauver les banques. La prise de contrôle des gouvernements donne aux marchés l’impression que le plus dur est passé dans cette crise financière
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Rappelez-vous que le but du plan Paulson était de soulager la pression pesant sur les banques. Cette pression est désormais de retour — elle menace de se propager aux banques commerciales, et nous nous demandons comment elle affectera les gens qui ont de l’argent en banque… et n’accordent que peu de confiance au système financier pour l’instant. Soyons clair sur ce que nous pensons des événements des derniers jours : la Fed et le Trésor américain s’inquiètent de la viabilité du système bancaire
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En général, les braquages de banques fonctionnent différemment. Un gang armé et masqué fait irruption dans la banque, tire quelques coups de feu, ordonne à tout le monde de s’allonger par terre, et demande aux guichetiers de remplir les sacs de toiles avec l’oseille. C’est simple. -Ce n’est pourtant pas de cette façon que cela fonctionne dans les banques centrales modernes. Aujourd’hui, c’est comme si Hank Paulson pointait son gros bazooka sur Wall Street et lui demandait d’ouvrir son portefeuille pour qu’il puisse le remplir avec l’argent d’autres personnes
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L’essentiel en ce moment, ce sont les cours. Et personne n’aime ce qu’ils disent actuellement. Tout le monde tente donc d’arrêter la chute. Les mesures contre les vendeurs à découvert ne sont qu’une tentative détournée de freiner la baisse du prix des actions. Mais il s’est passé une chose étrange. Les efforts pour contrôler les cours des actions ont entraîné une pénurie. Une pénurie d’acheteurs !
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Epargne
Les vendeurs à découvert ne sont pas responsables de la crise bancaire
par Dan Denning 22 septembre 2008Dans la bataille contre l’effondrement total des marchés financiers, les autorités de réglementation mondiales se sont battues becs et ongles ces jours-ci. Tout d’abord, la Fed a fourni 180 milliards de dollars de plus aux banques centrales étrangères. En mettant ses dires en action — et en fournissant les armes nécessaires — la Fed vise à accomplir la mission pour laquelle elle a été créée en 1913
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Plutôt que de nous laisser emporter et vous faire un compte-rendu haletant des derniers événements qui secouent la planète finance, nous allons prendre une grande respiration. Inspirer. Expirer. Essayez vous aussi. Inspirez… expirez… inspirez… expirez
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L’ancien sénateur américain Everett Dirksen a dit un jour, paraît-il, que l’utilité principale du PIB était de rendre tout le reste petit en comparaison. Et de fait, qui se pavane et augmente la valeur de toutes les transactions économiques dans un trimestre donné ? Ces chiffres ne sont-ils pas une arnaque ? Et l’obsession qui en découle n’est elle pas basée sur une autre arnaque, qui consiste à faire croire que l’économie est une machine bien huilée qui ne peut pas être trafiquée, aiguillée, et manipulée par les autorités politiques et économiques
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Le lent effondrement du secteur financier nous rappelle que certains actifs (tangibles) sont plus faciles à évaluer que d’autres (financiers). Les actionnaires de Cape Lambert Iron Ore se sont retirés de la vente par l’entreprise de son projet de minerai de fer, d’un montant de 400 millions de dollars, au China Metallurgical Group Corp. Le groupe Russe Ervaz, qui possède déjà 19% de Cape Lambert, se retrouve donc dans la situation d’un prisonnier qui aurait une vue imprenable sur l’extérieur
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Dans un renversement complet des tendances récentes du marché, le pétrole a baissé. Le brut est tombé sous la barre des 125 $ cette semaine. Nous ne voulons pas trop nous fier à cette petite sortie des haussiers du pétrole. Mais nous sommes dans un pays libre. Chacun peut faire ce qu’il veut, pour l’instant
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On entend enfin parler des banques asiatiques. Jusqu’à maintenant, les plaintes et les lamentations dues à la crise du crédit ne résonnaient qu’en Europe et en Amérique du Nord. Mais il y a également des banques importantes au Japon. Et ce mardi, trois d’entre elles ont admis posséder un total de 45 milliards de dollars de titres adossés à la dette émis par Fannie Mae et Freddie Mac
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Un dollar plus faible signifie des prix plus élevés pour le pétrole et l’or — sans compter les dégâts que le prix du pétrole peut faire dans l’économie réelle. Nous allons arriver à un stade où les producteurs et les consommateurs de pétrole vont devoir décider d’échanger leurs marchandises dans une devise plus stable
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Pour le pétrole, la correction a commencé. Le pétrole a chuté sur le marché américain, il tourne désormais autour des 123 $. Et ce n’est pas la colère noire de George Soros face au Congrès qui a effrayé les spéculateurs. Les prix élevés, dit le proverbe, sont un remède aux prix élevés. "Remède" n’est peut-être pas le mot le plus approprié, surtout si vous êtes une compagnie aérienne ou un constructeur automobile
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L’animal qui représente le plus parfaitement l’Australie — du moins d’un point de vue économique — est l’ornithorynque. Animal ovipare, avec un bec de canard, une queue de castor et des ergots venimeux, l’ornithorynque est un monstre de l’évolution. Il est mi-mammifère, mi-reptile et entièrement bizarre. Vous ne pourriez pas trouver meilleur animal pour illustrer la position étrange, mais privilégiée, qu’occupe l’Australie dans l’économie mondiale