Le dollar australien : un refuge pour les Etats-Unis et l’Europe ?
▪ En juin et juillet derniers, le dollar australien était en hausse de 6% par rapport au dollar américain. Entre-temps, le prix des métaux de base ont baissé de 6%.
Dan Denning est spécialisé dans des actions peu connues mais au potentiel gigantesque. Dan écrit également dans Strategic Trader Alert, un service e-mail consacré aux actions qui évoluent très vite.
▪ En juin et juillet derniers, le dollar australien était en hausse de 6% par rapport au dollar américain. Entre-temps, le prix des métaux de base ont baissé de 6%.
▪ C’est généralement la chose à laquelle on ne pense PAS qui prend le plus par surprise. Bien entendu, cette phrase est une tautologie. Ce que nous essayons de dire, c’est que notre pire ennemi, dans un marché baisser, c’est la complaisance. Pour éviter des pertes superflues, il faut vous forcer à penser aux choses auxquelles vous ne pensez pas !
▪ Lorsque, au cours de votre carrière, il vous arrivera de vous heurter à une crise financière, voici ce qu’il vous faudra toujours garder à l’esprit : il ne s’agit que d’une crise financière, pas d’une crise personnelle. La vie continue même lorsque l’argent disparaît.
▪ Quelqu’un aurait dû raconter à Angela Merkel l’histoire de Franz Ferdinand. L’archiduc d’Autriche fut assassiné le 28 juin 1914 — il y a 98 ans presque jour pour jour – à Sarajevo par un Serbe de 19 ans nommé Gavrilo Princip. L’Europe, qui était déjà à l’époque une poudrière politique, a alors été précipitée dans la Grande Guerre.
La situation devient intéressante. Les gouvernements en Europe s’effondrent comme les prêteurs subprimes aux Etats-Unis en 2007. Les petits partis politiques européens gagnent du terrain parce qu’ils refusent les réductions de dépenses proposées. Toute cette suite d’événements démontre bien que les politiques monétaires et fiscales qui ont échoué en Europe sont devenues des problèmes politiques
▪ Cette semaine, J.P. Morgan a averti dans son rapport trimestriel que le deuxième trimestre allait connaître un accident dans ses bénéfices du fait de trades dans son « Chief Investment Office » (CIO). Le PDG Jamie Dimon a ressenti le besoin d’organiser une conférence impromptue pour expliquer les pertes imminentes dues aux activités de couverture du CIO.
▪ La réponse à cette question n’est pas si simple. En février dernier, j’étais d’avis que les pouvoirs en place de l’Europe devaient absolument empêcher un défaut des obligations grecques :…
▪ C’est le début de la gueule de bois. Pas la nôtre, cher lecteur. Il est trop tôt dans la semaine, et même si nous avons bu un verre de bon vin rouge hier soir, nous n’avons pas forcé la dose, de manière à être alerte et frais ce matin. Et que voyons-nous ?
▪ D’abord, félicitations au Myanmar (ou à la Birmanie, comme l’appellent encore bon nombre d’entre nous). Le pays a récemment tenu des élections pour 45 des 664 sièges que compte le parlement. La Ligue nationale pour la démocratie d’Aung San Suu Kyi a gagné 43 des 45 sièges concernés. La décision de démocratiser progressivement le processus politique birman a été prise par les généraux au pouvoir.
▪ Ce pauvre Ben Bernanke est un phobique de la déflation. Il la voit partout — un peu comme le gamin dans le film Sixième Sens voyait des morts. Et Bernanke est tout aussi terrifié par une chute des prix des actions — et de son effet sur la confiance des consommateurs.
▪ Il est dit que le XXI siècle sera asiatique ou ne sera pas. Mais les choses sont devenues bien compliquées, vous ne trouvez pas ? Les Etats-Unis sont-ils vraiment finis ? La Chine peut-elle libéraliser sa devise sans détruire son système bancaire ?
Les valeurs aurifères sont dans le coup. Mineweb rapporte que les producteurs aurifères versent à présent des dividendes dans le but d’attirer les boursicoteurs. Qui a dit que l’or ne générait pas de dividendes ?! Cela dit, ce serait bien si on pouvait se les faire payer… en or !
▪ Une Chronique un peu pensive aujourd’hui. Il est l’heure de la grande réflexion. Nous avons beaucoup à penser. Que se passe-t-il dans le monde, et que pouvons-nous y faire (pour autant que nous y puissions effectivement quelque chose) ?
▪ Ne sous-estimons pas ce qui est en train de se passer en Europe. Ce que l’on voit aujourd’hui, c’est une sorte de super-volcan financier, qui crache sa vapeur depuis 18 mois maintenant. L’an dernier, le souci principal était les déficits budgétaires en périphérie de l’Union européenne. Aujourd’hui, il s’agit plutôt de déterminer si le projet européen dans son ensemble est en mesure de survivre.
Les Européens doivent rapidement se reprendre. La cinquième partie du prêt accordé par le Fonds monétaire international à la Grèce est due à la fin de ce mois. Mais le FMI, de par ses propres règles, n’a pas le droit de donner cet argent si la Grèce n’a pas déjà la valeur d’un an de financement au moment où le FMI est prêt à donner l’argent. Sans cet argent, le gouvernement grec a environ six jours de liquidités disponibles avant de faire faillite.
Les bourses nous disent que tout va mal. L’ambiance est mauvaise et les valorisations ne sont pas très attirantes. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de rebond. Mais les inquiétudes concernant les défauts de paiement de la dette en Europe ne disparaissent pas. Les credit default swaps (CDS) sur la dette souveraine grecque ont explosé à des niveaux jamais atteints auparavant au cours des opérations de la fin de semaine dernière
Nous pensons que l’Allemagne pourrait être très bientôt victime de la crise de la dette souveraine parce que ses banques et ses institutions financières possèdent beaucoup de dettes espagnoles et portugaises. Les credit default swaps (CDS) explosaient plus vite sur la dette allemande que dans d’autres nations souveraines où les déficits et les dettes étaient plus importants
Si le défaut de paiement imminent de la dette grecque n’est pas contenu, ça va bientôt devenir une crise des liquidités. C’est en partie ce qui a rendu les traders de New York si nerveux après la séance européenne. Dans un monde où l’on fait jouer l’effet de levier et où les capitaux chutent, les problèmes de liquidité deviennent des problèmes de solvabilité. Et tout ça n’est pas bon pour la confiance