"D’ici la fin 2009, le taux de chômage des Etats-Unis atteindra les 8,5%, à comparer avec les 6,7% en novembre, alors que les employeurs supprimeront deux millions d’emplois au cours de l’année qui vient", nous dit Reuters. C’est désormais l’opinion du grand public : le ralentissement est grave… et va en empirant
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Les dernières nouvelles en provenance de l’Inde nous disent que le gouvernement injecte quatre milliards de dollars dans l’économie pour essayer de la soutenir. Quatre milliards, ça ne vous semble peut-être pas énorme… puisque nous sommes désormais habitués à des sauvetages de milliers de milliards de dollars… mais l’Inde est un pays pauvre. Un milliard, ça signifie encore quelque chose, pour eux
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Sam Zell a vendu son empire immobilier au sommet du marché haussier… et a utilisé son argent pour acheter le groupe Tribune, qui publie des journaux à Chicago et à Los Angeles. Il ne semblait pas réaliser que les journaux avaient déjà des problèmes […] A présent, maintenant que les revenus publicitaires sont en chute, bon nombre de journaux semblent en difficulté
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Gardez l’oeil sur les rendements des T-Bonds. Parallèlement au dollar, ils conteront l’histoire de la prochaine grande bulle — la dernière grande bulle de toute la Bulle Epoque : une bulle de la dette publique. Partout dans le monde, les autorités essaient désespérément de gonfler leur masse monétaire. Les gens veulent de l’argent. Les gens ont besoin d’argent
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Oui, cher lecteur… nous pensons… nous espérons… que nous vivrons un rebond post-bulle classique. Si nous avons de la chance, il durera entre trois et six mois… et donnera à tout le monde une chance de reprendre son souffle. M. le Marché est comme un chat. Il joue avec sa proie avant de la manger
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Les syndicats ne veulent pas voir couler General Motors ou Chrysler. Ils mangent à ce râtelier depuis longtemps ; ils ne veulent pas que ça cesse. Les actionnaires non plus ne souhaitent pas la faillite ; ils ont de l’argent en jeu. Les dirigeants non plus… ni les sous-traitants […] Ils ont tous "un intérêt", disent-ils. Et ils sont prêts à récompenser les membres du Congrès qui les aideront
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Les investisseurs sont d’avis que l’inflation restera sous les 1% durant les 10 prochaines années. Est-ce vraiment probable ? Nous n’en savons rien… mais une protection contre l’inflation à 1% nous semble une très bonne affaire… Mais revenons-en à notre sujet… nous avons enfin un "Rebond Obama". De combien ? Et pendant combien de temps
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Epargne
Les constructeurs automobiles américains méritent de faire faillite
par Bill Bonner 4 décembre 2008Les constructeurs automobiles hantent toujours Washington. Ils n’ont plus d’argent en poche, ils cherchent donc à vider celles des contribuables. General Motors affirme avoir besoin de 18 milliards de dollars — de toute urgence. S’ils n’obtiennent pas d’argent des contribuables, ils disent qu’ils seront forcés de recourir aux Suédois ou pire… aux Chinois ! Nous soupçonnons qu’ils obtiendront un sauvetage. Mais que méritent-ils
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Hank Paulson ! Voilà un gars d’la ville que nous admirons. Il a gagné une fortune à la tête de Goldman, jusqu’à ce qu’on lui demande de gérer le Trésor des Etats-Unis. Il sait tout de ces CDO, SIV, MBD — oh, il connaît probablement toutes les lettres de l’alphabet. Et il les a aussi utilisées — pour mettre en place tous ces investissements subprime élaborés. Voilà pourquoi c’était le type parfait
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Autrefois, les Américains "retiraient", tous les trimestres, jusqu’à 200 milliards de valeur de leurs maisons. A présent, ils n’ont rien à retirer. C’est donc 800 milliards de dollars par an qu’il faut remplacer sans plus attendre. En plus, au lieu de retirer, les gens doivent en fait remettre au pot… c’est bien tout le principe d’une "récession de bilan"
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Vous n’avez jamais entendu parler de Gideon Gono, cher lecteur ? Eh bien, c’est un des meilleurs économistes n’ayant jamais reçu de prix Nobel. Pourquoi ? Parce que M. Gono est un anti-déflationniste avéré. Personne n’en sait plus long sur la lutte contre la déflation que M. Gono. Voilà pourquoi il était un candidat évident au poste de secrétaire au Trésor américain
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Selon les Keynésiens, on doit tourner le bouton marqué "politique budgétaire". Lorsque les dépenses privées ralentissent, il suffit de les remplacer par des dépenses gouvernementales. Simple, non ? Mais lorsque les autorités ont actionné ce bouton — un peu trop fort, il faut l’admettre — dans les années 60 et 70, cela n’a pas semblé fonctionner
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Le chômage grimpe radicalement… et lorsque les Américains prendront place devant leur dîner de Thanksgiving, ils festoieront dans des maisons qui valent environ 18% de moins qu’il y a un an. Non seulement leurs maisons valent moins… mais leur valeur chute de plus en plus vite. Et il n’y a pas de signe d’un plancher dans le marché de l’immobilier américain
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D’abord, regardons les dernières évolutions des marchés financiers. Les actions ont grimpé, parfois spectaculairement. L’or aussi a repris du terrain. Voici notre analyse très simple : lorsque les actions baissent, l’or baisse moins ; lorsque les actions grimpent, l’or les suit. Nous en concluons qu’il vaut mieux détenir de l’or que des actions
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Si l’on en juge par les preuves, l’or voit un ralentissement — mais un ralentissement qui ne sera pas aussi dur pour le métal jaune que pour les autres métaux… ou pour les valeurs boursières. Dans le monde entier, les actions ont perdu environ 50%. L’or n’a perdu que la moitié de ce pourcentage. Que voit-il d’autre
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Cette correction commence à faire mal. Lundi dernier, l’indice Morgan Stanley montrait que la perte de valeur, dans le monde entier, se montait à 30 000 milliards de dollars environ. Mercredi, une mise à jour nous est parvenue : 2 000 milliards supplémentaires avaient été perdus. Et ça continue
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C’est tout juste si les gens ne vous crachent pas dessus dans la rue. Ils vous rendent responsable de leurs pertes… ils vous accusent d’avoir kidnappé leur retraite… d’avoir ruiné l’économie du monde entier. Vous étiez un héros, voilà que vous êtes un minable. Les marchés continuent de chuter. L’inflation des prix à la consommation américaine a connu cette semaine la plus grande baisse de son histoire
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Tout autour de nous, des territoires vierges. Personne n’est jamais venu ici. Mais attention, ces "vierges" sont de terribles Amazones. Dans cet endroit sauvage, oubliez l’idée même de la belle vie. Ne pensez pas à vous enrichir. Un patrimoine ? Si vous en avez un… cachez-le. Le luxe ? Qui en a besoin ? Le mieux que vous pourrez faire, c’est survivre