Aujourd’hui, cher lecteur, nous allons vous confier un grand secret. Pssst… nous vivons une dépression, pas une récession. Les économistes n’ont aucun moyen sûr de différencier les deux. Pourtant, elles sont profondément différentes. Nous allons vous expliquer pourquoi… et aussi pourquoi la crise actuelle mérite le terme "en D" et non celui "en R"
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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Aujourd’hui, nous abordons une question cruciale : quand. Quand ? Quand quoi ? Ah, oui… quand la déflation se transformera-t-elle en inflation ? Le week-end dernier, nous nous sommes assis dans le fauteuil Richebächer que nous avons à côté de la cheminée. C’est le fauteuil où Kurt Richebächer s’asseyait pour méditer. Nous l’avons hérité de sa famille après sa mort. Nous avons essayé d’entrer en contact avec son esprit. Qu’aurait-il pensé, nous sommes-nous demandés
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Nous avons bien ri hier matin. Notre philosophe préféré, Thomas L. Friedman, a semblé comprendre tout à coup quelque chose d’important : "Il n’y a pas de remède miracle à cette économie de crise", a-t-il déclaré. "Le fait qu’il n’y ait pas de pilule unique ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire […] Bonne chance, Tom. Les gens qui font toutes ces merveilleuses choses sont ceux-là mêmes qui n’ont pas remarqué que quelque chose n’allait pas dans le secteur financier
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Tous les jours, les beaux parleurs sont à la télévision… les éditorialistes sont dans les journaux et les magazines… et les économistes vantards sont dans tous les parlements du monde. "L’inflation, c’est bien", disent-ils. Nous sommes prêts à faire "tout ce qu’il faudra" pour que les prix recommencent à grimper, déclare Tim Geithner, nouveau secrétaire au Trésor US. Que faudra-t-il ? Les économistes et les décideurs en débattent
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Oubliez Keynes. Oubliez Friedman. L’économiste que tout le monde devrait surveiller avec attention est Gideon Gono. L’inflation est de nouveau à la mode. Et Gideon Gono en est la star. Alors que les autres banquiers centraux s’enlisent, il a prouvé qu’on peut avoir de l’inflation… et en avoir plus abondamment qu’on le souhaite
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La confiance des consommateurs aux Etats-Unis est à un plus bas record. Fannie et Freddie déclarent avoir besoin de 51 milliards de dollars supplémentaires. Dow Chemical envisage de réduire son dividende pour la première fois depuis 1912. Tout le monde aime le salaire du péché… jusqu’à ce que le diable se pointe
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Epargne
Déflation sévère ou hyperinflation ? Le marché de l'or hésite…
par Bill Bonner 28 janvier 2009La véritable action, en ce moment, se produit sur le marché de l’or — le prix est passé à 908 $ l’once en début de semaine. Même les minières grimpent enfin. Qu’est-ce que cela signifie ? L’inflation serait-elle plus proche que nous le pensions ? Nous n’en savons rien. Mais tout le monde semble avoir le remède à ce qui affecte l’économie mondiale. Tous les traitements sont dangereux. Mais seul l’un d’entre eux est efficace
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Partout dans le monde, le capitalisme est out… la politique est in. Obama est un héros… Fuld est un crétin. Les politiciens prennent le contrôle des banques. Obama essaie donc de trouver une solution globale — des baisses d’impôts, des dépenses d’infrastructures, des réductions, des subventions, des renflouages, des plans de relance… un petit peu de ci… un petit peu de ça… n’importe quoi qui remette du liquide entre les mains des gens
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"N’assurez pas les banques — nationalisez-les", écrit James Saft dans le International Herald Tribune. Selon lui, la nationalisation — la prise de contrôle totale par le gouvernement — est le moyen le plus efficace et le moins cher de ramener les banques à la vie. Il y a quelques mois seulement, "nationalisation" était presque un gros mot
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L’essentiel de l’économie mondiale, sur le dernier quart de siècle, était un mélange d’illusions qui a mené à de gigantesques bulles. Les Américains ont fait semblant d’avoir de l’argent sain… les Asiatiques ont fait semblant d’avoir de bons clients. Les banquiers ont fait semblant d’avoir des crédits solides. Et Wall Street a fait semblant que des actions toxiques étaient en fait de bons actifs. A présent, tout cela est en train de prendre fin. Et d’après vous, qui en souffrira le plus
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Tout le monde veut qu’Obama réussisse. Mais l’homme, qui a reçu l’accueil le plus chaleureux de l’histoire de la part de la presse et du grand public, a aussi reçu la réception la plus impolie de la part de Wall Street. La séance a été la pire de l’histoire pour un jour d’intronisation présidentielle. Où est passé le rebond Obama
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Le 6 septembre dernier, le gouvernement américain nationalisait Freddie Mac et Fannie Mae, ruinant les actionnaires. Le 14, Lehman Brothers rendit l’âme. Le grand chef de Lehman, Dick Fuld, accusa les quelques personnes qui semblaient avoir compris ce qui se passait […] Le lendemain, Merrill Lynch cessa d’être une banque d’investissement ; elle fut reprise par Bank of America. Et le jour suivant, la Fed renfloua American International Group Inc. en échange d’une participation de 80 %
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La Royal Bank of Scotland (RBS) vient de déclarer la plus grosse perte de l’histoire britannique — l’équivalent de 28 milliards de livres. Son cours a perdu 67% lundi. Cette semaine, quels trucs le gouvernement de Sa Majesté va-t-il trouver ? Quelle baguette magique le chancelier agitera-t-il pour faire partir le krach
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Le 11 janvier 2008, l’un des plus grands prêteurs hypothécaires des Etats-Unis — Countrywide Financial — a fait faillite. Le 17 février 2008, le Britannique Northern Rock a été nationalisé. Pourtant, les dirigeants n’ont pas vu la calamité qui était en train de se dérouler juste sous leur nez
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Tout à l’heure, le dénommé Obama prendra le poste de président des Etats-Unis. Pauvre homme. Il a l’air tout à fait bien. C’est vraiment dommage… qu’une telle chose lui tombe dessus. Mais il a traîné avec les mauvaises personnes — des gens de basse condition dans les hautes sphères de la politique — et regardez où ça l’a mené
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En Europe, la BCE a baissé ses taux […] "Les données ont surpris tout le monde par leur négativité", a déclaré un économiste surveillant la BCE. Mais tout ce petit bois supplémentaire suffira-t-il à démarrer une flambée ? Où en est votre confiance, cher lecteur
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel