Voici un petit élément intrigant. On a appris cette semaine que les dépenses de consommation, en tant que pourcentage de l’économie américaine, ont grimpé jusqu’à frôler les 71%. Non mais attendez juste une petite minute. Comment les dépenses de consommation peuvent-elles grimper
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Epargne
Le crédit à la consommation en chute libre : la croissance est-elle possible aux Etats-Unis ?
par Bill Bonner 13 octobre 2009Le crédit à la consommation chute à pic aux Etats-Unis. Qu’est-ce que ça signifie exactement ? Que les Américains n’empruntent pas… et qu’ils n’achètent pas non plus. Le New York Times s’en est aperçu le week-end dernier : "les Américains cessent d’acheter ; les déficits commerciaux déclinent", disait un article. C’est ce que nous répétons depuis deux ans, à la Chronique Agora. Les Américains doivent réduire leurs dépenses
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Dans une phrase célèbre, Warren Buffett dit que les gens ne gagnent pas d’argent en pariant contre l’économie américaine. Il y a deux ans environ, nous avons décidé de tenter notre chance malgré tout. Nous voyions un empire surendetté, prêt à craquer. Mais nous nous permettions aussi d’être paresseux. Plutôt que de disséquer la structure de la plus grande économie au monde
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"L’or continue de grimper… nourri par les inquiétudes d’inflation", titre le International Herald Tribune. Quoi de plus normal ? Les Etats-Unis ont ajouté 1 000 milliards de dollars à leur base monétaire sur les 12 derniers mois environ. Le gouvernement fédéral enregistre un déficit de 1 700 milliards cette année. Et voilà Barack Obama avec une idée pour stimuler l’emploi — dépenser plus d’argent
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Et si l’économie ne se développe pas à 3% par an ? Ooooh… c’est bien le problème, n’est-ce pas ? Toutes les autorités projettent un retour à la normale. Ils s’attendent à une "reprise". Et s’il n’y avait jamais de reprise ? En fait, la banque centrale d’Australie a annoncé cette semaine être si certaine que tout allait bien qu’elle a fait grimper son taux directeur de 25 points de base
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On compte 7,2 millions de pertes d’emploi aux Etats-Unis depuis que la récession a commencé. Bon nombre de ces postes étaient nés durant l’Ere de bulle. Des millions d’Américains, par exemple, gagnaient leur vie grâce à "l’immobilier". Ils construisaient des maisons dans les états les plus ensoleillés… ou installaient des plans de travail en marbre… ou bien vendaient, revendaient et finançaient des maisons. Ces emplois ont disparu pour toujours
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Les zombies ont un effet déprimant un peu partout. Les marchés boursiers hésitent. Le pétrole ne fait guère mieux, toujours sous les 70 $. Quant à l’or, il continue de tenir les 1 000 $. Le seuil des 1 000 $ était autrefois un plafond pour le prix de l’or. A présent, il semble plutôt être un plancher
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Deux choses importantes se sont produites la semaine dernière — et toutes deux projettent une lumière écarlate sur la situation actuelle. D’abord, le Dow a continué de chuter. Il a perdu plus de 200 points. Peut-être que ce n’est rien. Peut-être que c’est important… le début de la prochaine "jambe de baisse" tant attendue… le premier jour d’un Octobre Rouge sanglant
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Plus le rebond dure, plus il devient dangereux. Le S&P a grimpé de près de 60% depuis mars. Le Dow vient de connaître son meilleur trimestre depuis 1998. Mais si nous sommes dans un vrai marché haussier, il est plutôt bizarre — il lui manque des bouts
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Il ne s’est pas passé grand’chose ces derniers jours. Certains chiffres étaient encourageants. D’autres pas. C’est un peu comme si un météorologiste prévoyait du blizzard, tandis qu’un autre annonçait soleil et températures élevées. Les investisseurs ne savent plus comme s’habiller
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Il y a quelques années de ça, il nous semblait que le système financier mondial était parti en guerre. Nous attendions avec impatience le défilé de la victoire. Nous pensions que M. le Marché administrerait une bonne raclée aux autorités. Pour l’instant, ce n’est pas encore arrivé
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Un ami a commis l’erreur de nous demander ce qu’attendre de l’économie. Nous avons dit qu’elle baisserait. "Vous voulez dire que vous attendez une reprise en ‘W’ ?" a-t-il demandé, "une récession à double creux ?" "Non… nous n’attendons pas de reprise du tout. C’est un ‘V’ sans le deuxième trait"… Bien entendu, nous exagérons. Mais pas beaucoup. Nous ne pensons pas que l’économie de l’Ere de Bulle puisse être ressuscitée un jour. Elle ne se remettra jamais, parce qu’elle est morte
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Comment allons-nous ? Ou plutôt, comment va notre Transaction de la Décennie ? La semaine dernière, l’or a souffert. Il est repassé sous les 1 000 $ en clôture. A présent, nous allons voir si les Chinois le soutiennent à 1 000 $… ou pas. Si oui, le métal jaune ne devrait pas tarder à rebondir. Si non… eh bien, qui sait ?
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Le débat inflation/déflation fait rage… Il pétille et craque comme un feu de pommes de pin. Mais il n’éclaire guère. Abraham Lincoln lisait peut-être à la lueur d’un feu de bois, mais lorsque nous avons essayé, nous n’avons fait que nous roussir les sourcils. Aujourd’hui, nous allumons donc une chandelle et essayons d’interpréter les ombres qui dansent sur le mur
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Le problème, quand on est contrarien, c’est qu’on ne peut jamais l’être assez. Nous avons commencé à avoir des doutes sur l’hypothèse "les autorités font jouer l’inflation… l’or grimpe en flèche" l’an dernier. C’était trop facile… trop évident. S’il était si facile de gonfler la devise d’un pays, comment se fait-il que les Japonais n’y soient pas parvenus dans les années 90
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Epargne
Les Américains ne sont pas si idiots que ça, en fin de compte
par Bill Bonner 23 septembre 2009"L’ère de l’économie est arrivée", dit le PDG de Pepsico. Même au Japon, après 20 années de toux et d’éternuements, les gens ont attrapé "le virus de l’épargne", déclare le New York Times. Alors de quoi a besoin une économie de consommation pour continuer à se développer
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Epargne
13 000 milliards de dollars qui n'atteignent PAS l'économie de consommation
par Bill Bonner 22 septembre 2009Mettons les choses au clair. Aux Etats-Unis… Le crédit à la consommation baisse… Les profits baissent… L’emploi baisse… Les prix des maisons baissent… La base salariale baisse… Mais la récession est terminée ! Houlà… comment est-ce possible
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Des millions de prêts hypothécaires n’ont pas encore été mis à l’oeuvre. Intérêts seuls… Alt-A… prêts commerciaux… et même prêts prime. Tous sont confrontés à des ajustements de taux… et des refinancements… avec des nantissements dont les prix ont perdu 20%-30%-40%. Comment refinancer lorsqu’on a la tête sous l’eau