Le processus de zombification est profond. Il change la nature de ce que la plupart des gens considèrent comme la "richesse". Plutôt que de vouloir posséder une entreprise faisant des profits, ou de prêter à une société qui accroît le capital, une grande partie de ce qui passe pour de la richesse est en fait une réclamation au gouvernement. C’est une promesse, de la part des politiciens en place, de dépouiller l’avenir au profit du présent
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Les autorités ont fait le plus gros effort de relance de l’histoire. La Fed a injecté 1 700 milliards de dollars dans le système bancaire américain… promettant d’en rajouter 600 milliards prochainement. Et les prix à la consommation ne bougent pas ? Qu’est-il arrivé aux lois les plus fondamentales de la finance
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On ne s’en rend pas compte lorsqu’on lit la presse ou qu’on parle à ses voisins, mais nous sommes toujours en crise. Nous en parlons uniquement parce que pas mal de gens semblent l’avoir oublié. Ils voient des gains à deux chiffres pour les actions US en 2010. Ils voient des matières premières à des prix record et des rendements obligataires en hausse
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Vous vous demandez probablement ce que le FOMC de la Fed a fait cette semaine, non ? Ah non, pas du tout ? Eh bien, félicitations. Vous avez donc une vie. Ou un cerveau. Ceux d’entre nous qui sont condamnés à suivre ce genre de choses ont découvert que la Fed ne bouge pas
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L’or prendra 300 $ supplémentaires l’an prochain, selon Goldman Sachs. Hé, gagner de l’argent, c’est facile. L’or grimpe tous les ans. Si l’on en croit Goldman, il grimpera de 20% supplémentaires l’an prochain. Mais, toujours selon lui, vous gagnerez aussi de l’argent grâce aux actions. Donc, cher lecteur, vous avez le choix. L’or ou les actions ? Selon Goldman, vous gagnerez de l’argent quoi que vous choisissiez
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Rappelez-vous de quelle manière Goldman Sachs a stupéfié le monde grâce à son trading étincelant. Jour après jour… les traders de Goldman gagnaient de l’argent. La société rapportait des résultats "parfaits", sans un seul jour de perte. Tout de même, l’un des traders juniors a bien dû faire une erreur un jour ou l’autre
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Eh bien, il se pourrait que le marché obligataire soit finalement en train de céder. "Les gens se retirent, choqués par la vitesse de la hausse des rendements", déclare un "stratégiste" cité dans le Financial Times. Les acheteurs obligataires fuient la scène du crime de Bernanke. Le rendement du bon du Trésor US à 10 ans a atteint les 3,33% mercredi dernier… soit un point de pourcentage de plus que son plancher d’octobre
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L’Allemagne est une économie mature, elle aussi. Eh bien… oui et non. Les usines et les infrastructures allemandes ont été réduites à néant durant la Deuxième guerre mondiale. Le pays a dû tout reconstruire à partir de la base. Son gouvernement d’après-guerre était entièrement neuf. Sa devise est sortie il y a moins de 10 ans
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Les journaux racontent que l’extension des baisses d’impôts de Bush pourrait être tout ce dont l’économie a besoin. Il n’y aura peut-être pas besoin d’autres mesures de relance. Parce que si les riches peuvent s’attendre au même taux d’imposition l’an prochain… … que vont-ils faire exactement ? Investir plus d’argent ? Oui… en Inde ! Et en Chine ! Et dans les matières premières ! Et même dans l’or
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Epargne
Il y a quelque chose de pourri dans les coffres des banques centrales
par Bill Bonner 8 décembre 2010Le sénateur socialiste du Vermont, Bernie Sanders, a insisté pour savoir où allait l’argent des renflouages de la Fed. Il s’avère que non seulement des milliards de dollars sont allés à des banques européennes… mais d’autres milliards sont allés à des entreprises américaines qui faisaient semblant de ne pas avoir besoin d’aide
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Les Etats-Unis et l’Europe luttent pour faire du surplace. Ce sont des sociétés matures… avec des populations vieillissantes et des économies en majeure partie usées. En Europe, cette année, pour la toute première fois, on comptera plus de personne prenant leur retraite que de personnes rejoignant la population active
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Le problème, avec le système financier actuel, c’est qu’il est basé sur la fraude. A la base, on y trouve la devise papier — qui est elle-même une forme de tromperie. Elle fait semblant d’être de l’argent réel. Ce qui est vrai — dans le sens où on peut l’utiliser pour acheter des choses. Mais elle a tendance à mentir
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Il y a une dizaine de jours, les Américains se sont assis sur leurs larges chaises pour un festin national. C’était jour de congé dans les entreprises. Le Congrès US a été ajourné. Pour un jour au moins, les citoyens ont pu avoir la paix. Dans tous les hameaux, ghettos urbains et banlieues moroses, ils se sont rassemblés pour rendre grâce, tête baissée. Mais des actions de grâce pour quoi
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Epargne
Dette des Etats européens : comment en sommes-nous arrivés là ?
par Bill Bonner 3 décembre 2010Lorsque l’Europe a mis l’euro en place en 2002, tout a changé. Soudain, on pouvait prêter de l’argent à l’Irlande ou la Grèce sans s’inquiéter de la livre irlandaise ou de la drachme grecque. Tous utilisaient l’euro, qui était géré par les Allemands. Alors pourquoi ne pas prêter à l’un de ces états périphériques en Europe et gagner ainsi un peu d’intérêts supplémentaires
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Les marchés semblent se retourner. L’or grimpe. Voilà ce que nous voyons : de gros risques, pour des récompenses limitées. C’est probablement ce que voient aussi les acheteurs du marché aurifère. On pourrait s’attendre à ce que l’or grimpe quand il y a de l’inflation des prix à la consommation. Et il y en a une certaine dose — mais pas aux Etats-Unis, ni dans la plupart des pays développés
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La mort finit par tous nous atteindre… et pas l’être humain uniquement. Les banques, les entreprises, les tendances. Les marchés haussiers, les monnaies papier, les systèmes monétaires. Les empires… Par exemple, la mort semble guetter l’euro en plus du dollar. "Le sauvetage irlandais n’apaise pas les marchés", déclarait la première page du Financial Times hier
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Aux dernières nouvelles, les Irlandais se sont engagés à réduire leurs dépenses gouvernementales de 20% supplémentaires. Les Grecs, les Espagnols et les Portugais prennent la même direction. Ils agissent comme des citoyens respectables. Pour convaincre les investisseurs qu’ils en auront pour leur argent, ils doivent réduire leurs dépenses
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La semaine dernière, l’Irlande a accepté d’approfondir ses réductions de dépenses… et d’augmenter ses impôts. Pour l’instant, les Irlandais suivent le mouvement… De quel côté est le gouvernement, doivent-ils se demander. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls à sembler prêts à tout supporter. Aux Etats-Unis, les dirigeants de la Banque centrale ont juré de réduire la valeur de l’épargne des Américains