Paradoxe de 2009 : la prise de conscience du nécessaire désendettement. Pourtant, Etats et entreprises n’ont jamais fait autant appel au marché. Les titres émis partent comme des petits pains. Même les petits groupes comme Oxymétal se lancent, avec son émission de cinq millions d’euros de convertibles
alexandravoinchet
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Epargne
Biotech : une industrie toujours à la recherche… de moyens financiers
par alexandravoinchet 23 décembre 2009En France, l’Etat vient de lancer le fonds d’investissement InnoBio, doté de 139 millions d’euros. Si InnoBio peut créer quelques leaders fédérateurs bienvenus, les gérants s’inquiètent des modalités du saupoudrage financier. Encore une fois, l’argent aide les biotechs mais ne garantit en rien leur bonne marche ou leur succès. Toutes les molécules étudiées ne donneront pas un blockbuster, comme les traitements de Roche-Genentech
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La biotech est à l’avant-garde de la science médicale. Les grands groupes pharmaceutiques — les big pharmas — l’ont bien compris, eux qui sont confrontés à de multiples défis : tombée de nombreux brevets dans le domaine public dès 2010 ; concurrence pressante des génériques ; évolution des systèmes de santé — comme le montre l’épineux Obamacare aux Etats-Unis. "Dans un tel contexte, les grands laboratoires ont vu leur marge d’exploitation reculer de près de 28% en 2002 à 24% en 2007 et à 23,5% anticipés pour 2010", note L’Agefi, citant une étude d’Euler Hermes Sfac
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Le Plan d’épargne en actions, PEA, n’a plus de secret pour l’investisseur chevronné que vous êtes, pensez-vous. Comme près de 7 millions de Français, vous maniez avec dextérité la variété de ses supports d’investissement et profitez avec allégresse des avantages financiers de cet instrument d’épargne défiscalisé. Mais pourquoi s’en arrêter là ? Que diriez-vous de bénéficier de deux enveloppes fiscales privilégiées, celle du PEA et celle de l’assurance-vie ? Comment
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Quels sont les secrets pour sélectionner les actions intéressantes parmi une myriade de mid et de small caps, dont la capitalisation peut aller de quelques millions à plusieurs milliards d’euros ? Pour dénicher les pépites de demain, devenez expert top down.
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A Saint-Etienne, le maire voit rouge. L’édile ne s’était pas privé pour signer des prêts, adossés à des produits financiers, dont la complexité aurait dû alerter un élève de sixième. L’an dernier, nous disions que "près de 240, soit 60% de la dette de la ville, reposent sur des produits financiers dont les noms même vous dressent les cheveux sur la tête"
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7,5%, 7,625%, 8,25% : comment engranger de telles performances ? En investissant dans les obligations d’entreprises, revenues en grâce sur fond de crise du financement. Détenir facilement des obligations en direct n’est pas réservé aux gros portefeuilles. L’assurance vie le permet, avec moult avantages à la clé
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Epargne
Papy-boom : un bon filon pour les entreprises médicales
par alexandravoinchet 29 septembre 2009Si nous vieillissons mieux, nous n’échappons pas pour autant aux maux de l’âge. Défauts visuels ou auditifs, ostéoporose, affections de la prostate et incontinence… Ces maladies sont de vraies mines d’or pour les laboratoires pharmaceutiques, d’autant plus que, mécaniquement, à mesure que le contingent des seniors s’accroît, leurs bénéfices progressent également. Ces sociétés ont toute leur place dans un portefeuille anti-âge
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Epargne
Les obligations étatiques pâtissent du retour en grâce du risque
par alexandravoinchet 22 septembre 2009L’amour du risque des investisseurs n’est pas pour plaire aux obligations étatiques. L’an passé, la panique boursière avait fait les bonnes heures des emprunts d’Etats, qu’importe leurs taux, tombés alors bien bas. Les investisseurs recherchaient avant tout la sécurité. Le rally des marchés actions a montré le retour des investisseurs vers des titres plus risqués
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Si vous êtes l’heureux détenteur d’un Plan d’épargne populaire, ne le laissez plus dormir. L’objectif du PEP : constituer une épargne qui sera redistribuée sous forme de revenus complémentaires, avant ou pendant votre retraite. Et un tel placement peut accueillir jusqu’à 92 000 euros de capital
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Epargne
Le modèle d'Etat-providence devient moins tenable pour la Suède
par alexandravoinchet 23 juin 2009La crise met à mal un modèle socio-économique souvent cité en exemple : la Suède vit "sa pire récession depuis 1940", selon les termes du Financial Times. Le pays s’est enfoncé dans la crise. Son système bancaire est pourtant passé au travers de la déroute financière grâce à des institutions aux bilans solides, explique Raymond Van der Putten, économiste à BNP-Paribas. Mais la menace est d’une autre nature
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Merci la Fed. Si le sauvetage de l’économie américaine n’est pas pour rassurer le contribuable, les producteurs de pétrole, eux, poussent un ouf de soulagement, avec un baril qui a dépassé le seuil psychologique des 50 $. Voilà que le brut renfile le costume de valeur refuge, qui lui seyait si bien au printemps dernier. La spéculation effrénée va-t-elle reprendre
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Durant la crise des années 30, les consommateurs, pour tenir le coup, n’ont pas boudé les petits plaisirs, révèlent les études. 80 ans plus tard, nos palais sont trop habitués aux sodas de tous les goûts et de toutes les couleurs pour délaisser ce rayon de nos supermarchés. A ceci près que leur teneur en sucre et en ingrédients chimiques a attiré les foudres des organismes de santé publique […] Mais "les consommateurs vont continuer à acheter du soda", rassure Moody’s
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Les obligations d’Etat sont assez répandues dans le portefeuille des particuliers, via les contrats d’assurance vie en euros. Toutefois, il vaut mieux prendre ses distances avec ce marché après la bulle de 2008, où elles étaient très recherchées par les institutions financières comme les fonds de pension. Aujourd’hui, les obligations souveraines sont devenues moins attrayantes
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Selon les dernières estimations de la Banque centrale chilienne, le PIB devrait croître de 1,5% en 2009, alors que, jusqu’à l’été dernier, Santiago comptait sur 4% de croissance. Le Chili, qui a prouvé l’an dernier sa bonne résistance à la crise, a toutefois pris des mesures pour contrer le ralentissement économique, annonçant un plan de relance. Le pays reste pour autant "un refuge dans une région volatile" comme l’Amérique latine
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Quand les pays se sont réunis à Bretton Woods en 1944, cela faisait déjà deux ans qu’ils préparaient des plans pour tracer les bases du capitalisme de l’après-guerre. Il ne fallait pas en attendre autant de la réunion de ce week-end à Washington. Pourtant, dans ces temps bien difficiles, certains espéraient un "Bretton Woods II"
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Epargne
L'OPEP et la Chine : deux solutions différentes à la crise
par alexandravoinchet 12 novembre 2008Et un de plus. Le week-end dernier s’est encore passé à discuter dans les coulisses du pouvoir politique et économique. A l’OPEP ou au G20, on a studieusement préparé sa copie pour les réunions à venir. Qu’est-il sorti de ces parloirs ? Pas d’annonces tonitruantes ou de branle-bas de combat général mais quelques pistes qui seront peut-être suivies
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Ce matin, les politologues et politiciens y allaient de leurs commentaires dans tous les médias. Les observateurs économiques, eux, se penchaient avec inquiétude sur une étude du cabinet Moody’s selon laquelle trente états américains étaient en récession en septembre alors que dix-neuf autres menaceraient d’y entrer prochainement. Le programme d’Obama pour rétablir l’économie américaine a séduit. Il doit désormais faire ses preuves