▪ La suite de notre passage en revue du continent africain… et des possibilités qu’il ouvre pour l’investisseur individuel.
▪ Le commerce mondial en renfort
L’Afrique reste à la traîne pour ce qui est de sa place dans le commerce mondial. Mais le commerce entre la Chine et l’Afrique a atteint 100 milliards de dollars en 2008 et a dépassé le commerce entre l’Afrique et les Etats-Unis, tandis que l’Europe reste son premier partenaire. Toutefois, les autres pays émergents augmentent leurs échanges avec le continent noir.
La part de l’Afrique dans les exportations mondiales reste toutefois très faible : 2%. Mais justement, compte tenu de la rapide croissance du commerce mondial et de la sous-performance de l’Afrique dans les dernières décennies, il y a un énorme potentiel d’appréciation.
Actuellement, le commerce de l’Afrique est dominé par l’exportation de pétrole, et les échanges commerciaux restent localisés dans un nombre réduit d’Etats les plus riches. Mais la course aux infrastructures doit changer la donne et relancer le niveau de participation de l’Afrique dans le commerce mondial.
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L’Asie aura d’ailleurs probablement dépassé l’Europe comme partenaire commercial principal d’ici 2030, et la route commerciale Afrique/Extrême-Orient sera alors prépondérante.
▪ Faites confiance à l’Afrique
Vous n’avez pas besoin que je vous repasse tous les risques de l’Afrique : il faut bien avouer qu’il y a de quoi vous décourager et vous dissuader d’y investir. Et pourtant… pourtant j’y crois. C’est en ce moment qu’il faut investir pour le long terme. Rappelez-vous : une croissance économique supérieure à 5%.
De vraies locomotives économiques sont nées : Afrique du Sud, Nigeria, Botswana, ces pays bénéficient d’une stabilité politique, de l’émergence du consommateur africain, et de l’encouragement à l’investissement privé. Le continent africain a une croissance supérieure à la moyenne mondiale. Les exportations ont augmenté de 18% par an depuis les années 2000.
Certes, cette performance recouvre des disparités sensibles mais, dans un rapport de juin 2010, le BCG (Boston Consulting Group) a été jusqu’à considérer que l’Afrique dans son ensemble était un BRIC à elle toute seule : même taille (environ un milliard d’habitants), même croissance moyenne depuis 10 ans. L’Afrique, vue globalement, pèse autant que l’Inde et plus que le Brésil.
Selon un rapport de Ernst & Young sur l’attractivité de l’Afrique noire publié en mai 2011, le nombre de projets d’investissements directs étrangers (IDE) a bondi de 338 à 633 entre 2003 et 2010, soit 87% en sept ans. Un sondage réalisé auprès de 562 dirigeants d’entreprises montre que 42% des responsables de multinationales pensent investir davantage dans la région, et que 19% y maintiendront leurs activités.
Les revenus des exportations, qui étaient tombés en janvier 2009 à 51% de leur niveau d’avant crise (en août 2008), se sont pratiquement rattrapés en décembre 2010, atteignant 93% des sommets précédents.
La plus grosse partie de cette augmentation est due à l’augmentation des prix des matières premières car, en termes de volume, les exportations n’ont augmenté que d’un modeste 7,5% en 2010.
L’Afrique est attirante, mais il n’est pas aisé d’y investir directement. Et surtout, il est compliqué de diversifier les secteurs et les zones géographiques sur lesquels on fait le pari de la croissance rentable.
[NDLR : Le dernier numéro de Défis & Profits la lettre de Jean-Claude Périvier, est consacré à l’Afrique… mais ce n’est qu’un début. Restez à l’écoute !]