▪ Les taux d’épargne grimpent partout dans le monde — dans les économies développées et dans les économies en voie de développement. Ce qui signifie que la croissance du PIB devrait baisser.
De Yahoo ! Finance :
"Les Américains ont réduit leurs dépenses en mai après un mois d’avril paresseux, soulignant la fragilité de la reprise des dépenses de consommation, selon de nouvelles données publiées jeudi. Une météo fraîche et une bizarrerie du calendrier — le jour férié du Memorial Day était tardif, ce qui a porté préjudice à l’activité de mai mais devrait stimuler celle de juin — ont pesé sur toutes les dépenses ou presque, de l’habillement aux biens d’équipement. Les chiffres, provenant de MasterCard Advisors’ SpendingPulse, comprennent les dépenses sous toutes leurs formes y compris les liquidités du 2 mai à samedi dernier".
"Mais la faiblesse des six dernières semaines n’est pas due qu’au thermomètre et aux caprices du calendrier, selon les analystes. Ils ont cité le chômage, la nervosité du marché et la fin des primes gouvernementales à l’achat d’électro-ménager à faible consommation énergétique".
"’Je ne pense pas qu’on puisse expliquer toutes les faiblesses simplement par le changement du calendrier’, a déclaré Michael McNamara, vice-président de la recherche et de l’analyse pour SpendingPulse".
Les gens hésitent à dépenser pour toutes les raisons habituelles… et quelques nouvelles. Par le passé, les gens craignaient de perdre leur emploi. Jamais dans l’histoire récente ils n’ont craint de voir le gouvernement faire faillite.
Demandez aux jeunes Américains ce qu’ils espèrent de la Sécurité sociale ou du nouveau programme Medicare. Ils savent à quoi s’attendre. La génération précédente a truqué le jeu. Tous les as viennent en premier — alors que les baby-boomers sont encore dans la partie. Après ça, rien que de petites cartes.
Un autre article nous dit que le marché des obligations d’entreprise est pratiquement mort. Les obligations ne peuvent pas lever de fonds pour se développer… et ne semblent pas le vouloir. Elles sont repoussées des marchés du crédit par les gouvernements — plus particulièrement par le gouvernement américain. Les taux obligataires sont si bas que les acheteurs n’ont pas grand-chose à espérer — qu’ils achètent des obligations d’entreprise ou de bons du Trésor. Ils se disent qu’ils feraient aussi bien de prendre des bons du Trésor. Au moins sont-ils sûrs d’être remboursés.
Le China Daily semble avoir compris la tendance sous-jacente mieux que quiconque. Il titre :
"L’Occident s’enfonce dans l’abysse financier".