Et si la Fed n’était pas si incompétente que cela… et que toute sa politique faisait partie d’un plan ?
La directrice générale des finances norvégiennes, Kjerstin Braathen, s’est exprimée cette semaine devant le Forum économique mondial. Elle abordait un thème récurrent de l’élite : la nécessité de passer à une économie plus verte :
« Nous devons accepter qu’il y aura QUELQUE DOULEURS dans le processus… des pénuries d’énergie, des pressions inflationnistes… cette douleur en vaut vraiment la peine car si nous ne le faisons pas… il n’y a pas d’économie, il n’y a pas de bien-être… »
Est-ce vrai ? Sans contrôle des émissions de carbone, n’aurons-nous plus d’économie ? Pas de production ? Pas d’achat et de vente ? Pas de commerce ? Pas de revenus ? Pas d’autobus, de transport de marchandises et de bagages ?
Bien sûr, cela n’a pas de sens. Les économies fonctionnent… même les jours de canicule. Mais aujourd’hui, chaque tornade et chaque vague de chaleur est considérée comme un signe avant-coureur de catastrophe – comme la subtile odeur d’une fuite de gaz avant une explosion.
Mépris du commun des mortels
Nous ne savons pas de quelle façon la météo mondiale va évoluer… ni ce que cela signifiera exactement pour la vie sur Terre. Nous ne savons pas non plus si les températures pourraient être contrôlées en réduisant nos émissions de carbone… ni si cela vaudrait la peine d’essayer.
Personne ne le sait. Mais il y a beaucoup de modélisateurs du climat qui sèment l’inquiétude. Et ce qu’ils ont en commun, c’est un mépris commun pour l’homme de la rue.
Mme Braathen ne l’a pas mentionné, mais la Norvège est inhabituellement riche, avec un énorme fonds de richesse nationale. D’où vient l’argent ? De la vente du pétrole de la mer du Nord.
Et maintenant, ils lavent la graisse noire de leurs vêtements et se réjouissent d’un monde post-combustibles fossiles. Ils n’ont pas à s’inquiéter d’une augmentation marginale du prix de l’essence… ou de la douleur que peuvent infliger les pénuries ou l’inflation. Ce sont des problèmes pour « le peuple », pas pour eux. La nomenklatura peut se permettre de dépenser un peu plus pour l’essence… et profiter de leurs étés chauds à Aspen ou à Cape Cod.
Bloomberg :
« Un été chaud et meurtrier s’annonce, avec de fréquentes coupures de courant.
Il n’y aura pas assez de réserves d’énergie pour tout le monde, car la chaleur étouffante fera augmenter la demande d’électricité dans les mois à venir, mettant des vies en danger. »
Comme vous le savez, cher lecteur, notre cœur saigne pour les pauvres, les opprimés, les oppressés, les masses à moitié intelligentes et à moitié stupides… les opprimés et les irréductibles, qui sont surtaxés et surchargés de travail comme de problèmes.
Les élites ont leurs vanités et leurs fantaisies ; les classes ouvrières les paient. Ils font la guerre. Ils paient les impôts. Ils font la queue, remplissent des formulaires et attendent les ordres.
Un effort majeur
Et maintenant, on leur tend la perche pour une nouvelle arnaque.
Fox News :
« Le prix moyen national de l’essence a augmenté de 35 % depuis que le président Biden a vanté son ‘effort majeur’ pour faire baisser les coûts du carburant.”
Le 24 novembre 2021, M. Biden a annoncé le lancement par son administration ‘d’un effort majeur pour réduire le prix de l’essence à la station-service du coin’, alors que les prix augmentaient dans toute les Etats-Unis.
‘Nous lançons un effort majeur pour modérer le prix du pétrole’, a déclaré le président dans un discours. ‘Un effort dont la portée s’étendra au monde entier et qui finira par atteindre la station-service du coin, si Dieu le veut.’ »
Dieu ne l’a-t-il pas voulu ? Ou cet « effort majeur » n’était-il qu’une autre fraude majeure ?
L’inflation est une opportunité pour l’élite… et un fléau pour le commun des mortels. Elle l’oblige à se serrer la ceinture, à se priver, et à réduire ses effectifs. À la marge – où vivent près d’un milliard de personnes parmi les plus pauvres de la planète – elle est pire qu’une nuisance. La quasi-totalité de leur argent sert à payer les vivres ; des aliments plus chers signifient moins à manger.
Et si les principaux efforts de la Fed pour maîtriser l’inflation étaient bidons ? La Fed a annoncé qu’elle allait augmenter son taux directeur de 100 points de base supplémentaires cette année, soit 1%. Quelqu’un pense-t-il vraiment que cela suffira à stopper une inflation de 9% ?
Mais peut-être la Fed n’est-elle pas aussi incompétente qu’il n’y paraît. Et si le véritable objectif était de laisser filer l’inflation ? Peut-être que cela en vaudrait vraiment la peine ? Le prolétariat brûlera moins de carburant. Les masses mangeront moins de nourriture. Et « le peuple » prendra moins de place sur le ferry pour Nantucket.
Et si Mme Braathen et toute la crème de la crème de la crème – se réunissant à Davos, en Suisse… ou peut-être à Nice, en France, où Mme Braathen a fait ses études… ou dans l’Upper East Side de Manhattan…
…et s’ils se sentaient bien avec cette idée, parce que… eh bien… la « décroissance » ne serait-elle pas bonne pour la population et la planète ?
Et peut-être que les déplorables pourraient être persuadés que « sauver la planète » est un objectif valable, voire urgent ? Alors, ils accepteraient leur pauvreté avec grâce – comme ils se laissent aujourd’hui enfermer aux points de contrôle de sécurité des aéroports ou par les règles du Covid…
…en croyant à tort que c’est pour une bonne cause.
2 commentaires
Attention M Bonner . En ne suivant pas les escroqueries de l’élite dirigeante, vous allez être accusé de complotisme, à la limite du terrorisme.
Je vous encourage à continuer, ça fait tellement de bien de lire la vérité
Au niveau individuel , la décroissance s’appelle « simplicité volontaire »et permet de s’affranchir des contraintes qui semblent universellement partagées par les adeptes de la consommation à crédit.
C’est le choix que j’ai fait après de brillantes mais peu lucratives études d’ingénieur, qui m’ont convaincu après avoir découvert l' »analyse de la valeur » appliquée à l’entreprise et la vanité de la consommation ostentatoire pointée par Veblen, d’appliquer l’analyse de la valeur à mon mode de vie.
Cela m’a fait voir la « sainte croissance » économique comme le choix de stratégies de satisfaction des besoins toujours plus coûteuses.
Ma décision s’est prise à la fin des années 80 au sommet du baou de Vence et en revenant d’une retraite sur l’île saint Honorat au large de Cannes. J’ai vraiment compris l’arnaque en comparant ma vie en campus et chez mes parents dans la campagne vençoise. La première me coûtait le prix d’un loyer pour 10m2 en banlieue et le stress du contrôle continu pour pas un rond (je n’étais pas à polytechnique) tandis que la seconde ne me coûtait pas un rond et m’aurait permis de travailler pour un salaire 5 ans plus tôt à une époque où les taux réels naviguaient autour de 5%. Je me souviens aussi d’un camarade de promo qui dépensait au moins le quart de son salaire après impôt pour vivre dans une chambre avec un placard en guise de salle de bain et l’autre en guise de chiottes . Quand aux promotions cela supposait d’adhérer avec un minimum d’enthousiasme à l’objectif de l’employeur ! Or cet objectif était synthétiquement toujours le même : créer de la pseudo valeur en francs par la croissance des dépenses de nos clients qui eux mêmes devaient donc suivre la même logique de débiles ayant égaré leur spiritualité à l’entrée de l’école maternelle où de vieilles rombières réactionnaires nous apprenaient à compter les « bons points ».