Plutôt que de parler de vagues groupes qui décideraient de choses plus ou moins ouvertement, penchons-nous sur l’exemple donné par l’un des membres de cette élite, et quel rôle l’argent joue dans tout cela.
Arrêtez tout !
L’AFP nous révèle une information capitale :
« La banque centrale américaine est prête à relever ses taux d’intérêt de plus d’un quart de point de pourcentage à une ou plusieurs reprises si cela se révèle nécessaire pour contenir une inflation ‘bien trop élevée’, a assuré son président Jerome Powell.
‘Si nous concluons qu’il est approprié d’agir plus agressivement en augmentant les taux directeurs de plus de 25 points de base lors d’une réunion ou de plusieurs réunions, nous le ferons’, a déclaré Jerome Powell [le 21 mars] lors de la conférence annuelle de la National Association for Business Economics (NABE). »
La Fed s’est empêtrée toute seule dans ce bourbier. Elle a maintenu ses taux d’intérêt à des niveaux plancher et les spéculateurs, les consommateurs, les entreprises et le gouvernement se sont habitués à l’argent ultra bon marché.
Si la Fed avait réellement l’intention de combattre l’inflation, il lui faudrait relever ses taux de 1 000 points de base (10%… ou 20 hausses de 0,5%) pour compenser la hausse des prix. Mais la moindre hausse de taux provoquerait à coup sûr un krach boursier et une récession.
Détruire l’économie russe
Que faire ? Prétendre lutter contre l’inflation et passer à un autre sujet aussi vite que possible ! C’est là qu’intervient l’obsession à l’encontre de la Russie.
La porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki l’explique parfaitement : « Nous avons détruit l’économie russe. »
Pourquoi avons-nous agi ainsi ? La Russie n’a rien fait pour nuire aux Etats-Unis. Nous n’avons pas non plus d’alliance de défense mutuelle avec l’Ukraine.
Nous avons cessé de chercher à comprendre pourquoi et nous nous demandons désormais à qui profite le crime. Oui, cher lecteur, nous continuons à creuser dans l’espoir de comprendre ce qui se passe.
En suivant les flux de capitaux, nous avons vu que certains (l’industrie militaire et les industries connexes) ont tout intérêt à jeter de l’huile sur le feu. Mais l’hystérie anti-russe est plus forte. Elle touche bien des gens qui n’ont aucune raison manifeste de soutenir une guerre et des sanctions dangereuses et coûteuses. Qui sont ces gens ?
Chelsea Clinton, par exemple.
Pas si libéral que ça
Elle fait partie de la classe (ou caste) des occidentaux mondialistes, éduqués et privilégiés, dont la majeure partie n’a jamais travaillé, rempli la moindre fiche de salaire ou servi le moindre client. Ces gens-là n’ont jamais rien « donné » à qui que ce soit qui leur garantirait de recevoir quelque chose en retour.
Ils n’ont pas la moindre idée de la façon dont fonctionne le monde réel et, pourtant, ils pensent savoir ce qui est mieux pour tout le monde.
Ils pensent que tous les pays devraient se ranger au nouvel ordre social-libéral mondial. Ils estiment que nous devrions tous voter pour les mêmes responsables politiques, conduire les mêmes voitures (électriques), condamner l’utilisation des combustibles fossiles, décrire les époux comme des « partenaires », suivre une formation contre le racisme, croire aux inepties macroéconomiques keynésiennes…
Mais attendez. Ce n’est pas tout.
Non seulement les pays membres de l’alliance démocratique sont vent debout contre la Russie, mais ils dépendent également du financement par la dette et des taux d’intérêt bas pour défendre leur bout de gras. Ils utilisent tous le dollar comme monnaie de réserve. Et ils sont désormais tous confrontés au dilemme de l’inflation ou la mort. Soit ils poursuivent leur politique inflationniste, soit ils se retrouveront avec des dettes qu’ils ne peuvent pas rembourser et des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir.
Et ils sont tous complices d’une escroquerie synchronisée, en Europe et aux Etats-Unis. C’est l’inflation qui permet aux élites de se maintenir au pouvoir et de garder la mainmise sur l’argent. Ils sont obligés de poursuivre leur politique inflationniste au détriment des consommateurs et des épargnants avec une taxe inique sur l’inflation pour se maintenir à flots.
Où est l’argent ?
Ce qui nous importe à la Chronique, c’est l’argent. Et nous pensons que l’argent joue un rôle majeur dans toute cette histoire sordide.
Revenons-en à Mme Clinton, parfait exemple de sa caste.
Elle a publié plusieurs messages sur Twitter, notamment celui-ci :
27 janvier 2022 : « L’arnaque des anti-vaxx reste répandue – pourquoi est-ce que Substack facilite la capacité de gens qui nient la science de profiter de mensonges destructeurs (tout en en profitant confortablement eux-mêmes) ? »
« Les anti-vaxx gagnent ‘au moins 2,5 M$’ par an en publiant sur Substack. »
Pourquoi pense-t-elle cela ? Et pourquoi qui que ce soit devrait s’intéresserait à ce qu’elle pense ? Mais elle a fait les gros titres. Les membres de sa caste qui possèdent les médias ont veillé à diffuser sa voix. Après tout, ils partagent la même vision du monde !
Il ne s’agissait pas simplement des jacasseries d’une femme blanche privilégiée. Elle s’est exprimée ex cathedra, au nom de l’ordre social-libéral mondial. Bien sûr, il n’y a rien de libéral à essayer de censurer la libre expression. C’est ce que font les dictateurs et les régimes totalitaires. Les communistes et les führers à la mords-moi le nœud. Les gens qui pensent être les seuls à détenir la vérité ou qui ne veulent pas que les autres la détiennent.
Les justiciers d’internet
L’ordre social-libéral qui a vu le jour au XVIIIe siècle, siècle des Lumières, affirmait que personne n’a le monopole de la vérité. Chaque jour, des idées, bonnes et mauvaises, s’entrechoquent. De cette collision naît la vérité. Le premier amendement de la Constitution américaine est censé garantir la liberté d’expression.
Mais, partout, des justiciers patrouillent sur internet. Ils stoppent le trafic et veillent à ce qu’aucune « mauvaise » idée ne se propage.
Aux Etats-Unis, les entreprises privées, censées être libres, ont été gavées d’inepties par certains citoyens comme Mme Clinton. Elles ne se contentent pas de canaliser le pouvoir de l’administration Biden, du gouvernement américain, de l’industrie de la défense ou des lobbyistes qui œuvrent en coulisses. Elles se font le porte-voix de tout le système, qui s’étend bien au-delà des questions de guerre et de paix et bien au-delà des frontières américaines.
D’où Mme Clinton tire-t-elle que la liberté d’expression devrait se limiter à ce qu’elle estime être acceptable, écartant ainsi tout débat ?
De son éducation !
Rendez-vous demain pour poursuivre cette réflexion. Nous ne savons pas ce qui nous attend… mais nous allons le découvrir !