Chaque moment d’Histoire apporte ses leçons dont nous pourrions nous inspirer pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Ce n’est cependant pas la voie que choisissent les autorités actuellement…
Le monde est condamné à réapprendre les leçons douloureusement apprises durant des milliers d’années et oubliées.
L’expansion des gouvernements durant les prochaines années fait partie d’un mouvement idéologique et politique appuyé sur plusieurs idées clés :
- nous sommes dans une crise climatique (voir le dernier rapport du GIEC spécialement alarmiste) ;
- la planète est surpeuplée (dès janvier 2010, l’ONU posait la question d’une réduction de la population mondiale pour sauver la planète) ;
- la véritable valeur économique repose sur la planification gouvernementale et l’innovation.
Cette dernière idée peut vous paraître surprenante. C’est l’idée maîtresse d’un livre intitulé Mission Economy: A Moonshot Guide to Changing Capitalism (« L’Economie missionnaire : un guide du changement du capitalisme », non traduit en français).
Son auteur, Mariana Mazzucato, est professeur en économie de l’innovation et valeur publique à l’University College de Londres.
L’idée la plus importante de Mazuccato, toutefois, est que le monde doit être sauvé d’une urgence climatique. Cela pourrait exiger dans le futur des « confinements climatiques » et, par comparaison, ceux du Covid-19 paraîtraient anecdotiques.
Vous pourriez vous voir interdit de conduire votre voiture ou de prendre un avion sans autorisation (et vous serez probablement taxé au kilomètre pour l’un ou l’autre).
La consommation de viande pourrait être rationnée ou prohibée. Des « mesures d’économie d’énergie » extrêmes (comme l’interdiction de forer du pétrole ou du gaz) pourraient aussi être imposées lors d’un « confinement climatique ».
Pour avoir une idée de ce qui vous attend, vous pouvez regarder quelques exemples contemporains…
Des idéologues maladroits
Vous voulez avoir une idée de ce qui nous attend ? Allez seulement au Venezuela, le paradis vanté par Jean-Luc Mélenchon.
Un temps le peuple le plus riche de l’Amérique latine, les Vénézuéliens désespérés en sont maintenant réduits à ronger des chats et des chiens comme le rapporte The Miami Herald :
« Les décharges de la ville donnent la preuve du désespoir : on y retrouve depuis l’année dernière des chiens, des chats, des ânes, des chevaux, des pigeons démembrés, tous écorchés ou plumés, avec des indices laissant penser qu’ils ont été mangés, selon les éboueurs. « Parfois nous ne trouvons que la tête, les tripes et les pattes de l’animal. Nous ne voyions cela que très rarement par le passé mais l’usage est devenu hors de contrôle et augmente », déclare Robert Linares qui travaille à l’élimination des déchets de la ville. »
Désormais, en dépit de la sagesse accumulée par des générations à la suite d’essais et d’erreurs et malgré l’exemple de Caracas sous nos yeux, la plupart du monde développé moderne souhaite recommencer l’expérience.
Bientôt, dans les décharges proches de vous, viendront les preuves de ce que nous savons déjà : la monnaie et l’économie sont trop délicates pour être confiées aux mains d’idéologues gauches.
Certes, nous sommes loin de devoir manger du ragoût de félins. Mais, à l’avenir, si cela continue, nous pourrions bien avoir à échanger des recettes.
Le début de la révolution monétaire
Les niveaux de dettes des gouvernements étaient élevés à la fin de la Deuxième guerre mondiale. Pour accéder aux marchés privés du crédit à un taux abordable pour financer leurs dépenses futures, les gouvernements ont dû réduire leurs ratios de dette rapportée au PIB.
Ils utilisèrent alors la « répression financière » et cela fonctionna.
L’inflation a dopé les recettes fiscales. Le coût des intérêts sur la dette baissait parce que les taux d’intérêt étaient fixes (non indexés sur l’inflation). Les ratios de dette sur PIB revinrent au niveau d’avant-guerre. Tout rentra dans l’ordre.
En 2008, la somme de toutes les dettes dans le monde était alors inférieure à 200 000 Mds$, selon l’Institut of International Finance (IIF).
Cela représente un niveau un peu inférieur à 300% du PIB mondial. Mais la réponse à la crise financière de 2008 fut d’ajouter plus de dette publique.
Une révolution monétaire débuta.
La dette mondiale totale est maintenant proche de 290 000 Mds$, toujours selon les données les plus récentes de l’IIF, soit plus de 360% du PIB mondial.
Les gouvernements utilisent mal cet argent, le gaspillent et consomment ainsi du capital, des ressources et du temps, ce qui appauvrit l’économie et tout le monde (sauf une petite élite située au sommet).
L’Histoire confirme que dans une révolution monétaire, le point critique est atteint lorsque le déficit du gouvernement atteint 15% du PIB.
A titre indicatif, le déficit des États-Unis a atteint 16% en 2020.
En France, il était de 9,2% et en Italie – autre maillon faible de l’Eurozone – de 9,50%.
Pour votre patrimoine, la question à vous poser n’est pas tant ce que vous pouvez gagner.
C’est plutôt comment éviter de tout perdre.
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