L’éolien et le solaire, largement subventionnés par les contribuables, pourraient bientôt être mis à mal par une technologie véritablement non polluante.
Ce matin je suis de très bonne humeur. En premier lieu, le dessin de L’Opinion m’a mise en joie.
En général, le contenu éditorial de ce journal qui s’affiche « quotidien libéral » a autant à voir avec le libéralisme que moi avec le Carmel, mais son illustrateur tape souvent juste.
En deuxième lieu, j’ai gloussé de rire à la lecture du titre de Contrepoints (media en ligne authentiquement libéral), intitulé « J’en parlais encore ce matin à mon frigo : le train de la disruption est lancé à toute allure« .
Bon, en réalité, l’article est relativement sérieux et ne se moque pas du nouveau tic verbal des journaleux qui usent et abusent des néologismes « disruptif » et « disruption ». En dépit de cela, l’auteur commence fort :
« Les chaînes de télévision publiques, comme la presse écrite, ne tiennent debout que grâce aux subventions des contribuables qui se détournent pourtant d’eux.«
Précisons que, pour une fois, il ne s’agit pas d’une exception française.
En troisième lieu, Nicolas Hulot démissionne. Voilà une économie toute trouvée pour ce gouvernement tout aussi impécunieux que ses prédécesseurs malgré une matraque fiscale tout aussi lourde.
Surtout ne pas remplacer ce ministre de la Transition écologique et solidaire. Nous pouvons très bien nous passer du promoteur du « Plan Climat » qui déclarait :
« Il y a quatre mesures importantes, qui s’inscrivent dans la dimension solidaire de mon ministère et constituent ce que j’appelle le paquet solidarité climatique. »
Hahahahahaha, la « solidarité climatique ». Remarquez qu’en France, n’importe quoi avec « solidarité » ou « social » a un avenir politique.
Je cite h16, tout mordant d’ironie libérale et sanguinaire, lors de la sortie de ce plan :
« Dans la pochette de surprises solidaires, on trouve ensuite un ‘chèque énergie’ qui ne ressemble pas du tout à de la distribution d’argent à destination de quatre millions de ménages pour qu’ils puissent payer leurs factures énergétiques. L’idée qui consisterait à baisser ces factures (par exemple en allégeant les taxes sur ces énergies, depuis la TVA en passant par les taxes plus ou moins spécifiques sur le pétrole, le gaz, le charbon et l’électricité) est bien trop simple pour être seulement proposée. On va donc continuer à méticuleusement ponctionner ces taxes qui rendent les prix obèses pour en redonner une partie à certaines franges de la population qui n’en auraient jamais eu besoin si ces énergies n’étaient pas taxées compulsivement en premier lieu. »
Après avoir passé des semaines bucoliques (à cause de la disruption du télétravail qui me permet de recevoir et transmettre grâce à une antenne 4G placée sur une colline boisée au centre de la France), j’ai nombre de sujets écologiques importants que j’aimerais évoquer : la guerre commerciale du chêne en Chine, l’immigration sauvage de sangliers très au fait de la promulgation des circulaires administratives et de leurs droits, l’immobilité angoissante des éoliennes engluées dans la canicule…
Aujourd’hui, cependant, je voudrais terminer cette chronique riante par une autre grande nouvelle.
Malgré l’ingérance étatique, le jeu sordide des taxations-subventions, les distorsions de marché, le Plan Climat de M. Hulot, les portiques écotaxes et les autoroutes du soleil de notre ineffable Ségolène Royal, les milliards gaspillés… malgré tout cela, une énergie propre est sur le point d’émerger : je veux parler des piles à hydrogène.
Selon cet article de Ludovic Grangeon :
« Le ‘syndicat des énergies renouvelables’, qui est aussi un lobby, ne comprend aucune section du secteur recherche et développement de procédés performants, qui a du s’organiser ailleurs. Ce marché de dupes touche à sa fin avec l’arrivée des vraies énergies renouvelables qui explosent avec bonheur cette année.«
Voilà qui va nous permettre de creuser enfin de vraies pistes d’investissement rentables et non subventionnées.
Ludovic Grangeon prévoit également un effondrement des entreprises zombies nourries par nos impôts impliquées dans le solaire et l’éolien.
Quand on lit aussi que « Hyundai produit désormais en série un véhicule PAC, autonomie 800 km, zéro carbone, plein en quatre minutes, à la place des véhicules sur batterie qui ne sont qu’une solution de transition. Honda et Renault s’engagent également dans cette voie. Les véhicules rechargeables posent de graves problèmes écologiques par les matériaux utilisés, leur mode d’extraction, leur recyclage et un mauvais bilan carbone. », on peut également se poser la question de la survie de Tesla.
Pour terminer sur Tesla et les marchés financiers, voici une infographie qui m’a laissée encore plus perplexe que tous les arguments des vendeurs à découvert.
Où est la technologie de Tesla ?
Avec moins de 140 brevets liés à la technologie électrique, Tesla arrive juste devant Hyundai, qui, comme nous le savons, préfère concentrer ses efforts sur l’hydrogène.
Mort aux zombies, vive la destruction créatrice.
5 commentaires
je dois dire que moi aussi cette annonce m’a procurée beaucoup de joie 🙂 cependant si Macron continue de s’effondrer j’ai peur de la force politique qui pourrait lui succéder…
La pile à hydrogène n’est pas une énergie mais ce qu’on appel un vecteur (un stock). En gros, c’est du pétrole (non polluant) fabriqué à partir d’eau et d’énergie (surtout).
La question est donc combien d’énergie (et de quelle type, si fossile aucun intérêt) est nécessaire pour fabriquer un baril d’hydrogène puis comparer le prix avec le court d’un baril de pétrole.
Aujourd’hui, plus de 200 dollars : aucun intérêt économique pour une utilisation type voiture, pile électrique maison.
On pourrait imaginer une taxe bonus/malus entre fossile/hydrogéne pour équilibrer les prix, dans ce cas il faut construire plus d’une centaines de tranches nucléaire pour produire l’énergie nécessaire à la fabrication.
Pour extraire un baril, il faut aussi dépenser de l’énergie (brûler un baril ou équivalent).
C’est toute la question du « taux de retour énergétique » ou EROEI
C’est tout le but des investissements réalisés, faire baisser cet EREOI
Votre article ne tient pas debout.
Les piles à hydrogène utilisent du H2 qui est obtenu avec du gaz naturel ou par hydrolyse de l’eau.
C’est « juste » un réservoir. On apprend ça au collège.
Raconter n’importe quoi en prenant de haut, c’est tuer l’intelligence.
Bonjour
pourriez vous expliquer un peu mieux s il vous plait ?