Ouf, voilà, c’est fait : ce vendredi 27 juillet était notre jour de libération fiscale. A partir d’aujourd’hui nous travaillons pour nous et non plus pour les finances publiques.
Evidemment, ce 27 juillet est une date symbolique, une moyenne. Certains d’entre nous sont libérés bien plus tard.
Certes, la taille unique est une mauvaise taille pour chacun mais les moyennes permettent des comparaisons et, en moyenne, nous sommes libérés les derniers parmi les autres Européens. Les Belges ont réussi en 2017 à gagner 11 jours en un an grâce à des réformes. De notre côté, nous n’avons gagné que deux jours.
« Réduction d’impôt sans baisses des dépenses publiques = fumisterie » commentait de façon lapidaire un lecteur de Bill Bonner.
Effectivement. L’argent ne tombe pas du ciel et ce n’est jamais « l’Etat qui paye » comme disait François Hollande.
Pour souffler un peu nous allons nous octroyer une petite période de repos du 1er août au 17 août et méditer sur le défi d’un autre fidèle commentateur :
« Bonjour Bill Bonner, pouvez-vous nous donner un exemple actuel de marché ‘gagnant-gagnant’ ? Car je n’en ai trouvé aucun, sinon des ‘gagnant-perdant’. »
Une piste de réflexion : dans un contrat potentiellement gagnant-gagnant, aucune des parties n’agit sous la contrainte. A ce propos, notons que peu de contribuables feraient spontanément leurs virements à Bercy ; impôts et taxes sont recouvrés par l’usage de la force publique et donc la contrainte.
A combien se chiffrerait en moyenne une contribution volontaire parce que les gens estimeraient qu’ils sont gagnant-gagnant en finançant l’Etat ? 10% des revenus ? Plus, moins ?
Cette question est peut-être de la pure spéculation intellectuelle mais y répondre permettrait de circonscrire le rôle de l’Etat dans nos vies. En dehors des accords gagnant-gagnant, il ne peut y avoir création de richesse, il n’y a qu’une tyrannique redistribution.
1 commentaire
» « Réduction d’impôt sans baisses des dépenses publiques = fumisterie » commentait de façon lapidaire un lecteur de Bill Bonner.
Effectivement. L’argent ne tombe pas du ciel et ce n’est jamais « l’Etat qui paye » comme disait François Hollande. »
Précisément, l’argent ne tombe ni du ciel ni des poches de l’état, il représente les efforts productifs réalisés par les individus, or les réductions d’impôts bien ciblées permettent justement de réduire ou supprimer les entraves ou désincitations au travail, à l’investissement et à l’initiative individuelle.