▪ Le soutien à notre pétition contre la société sans cash continue de grimper. Merci à vous — surtout, faites tourner l’information, je ne le répéterai jamais assez !
La Chronique Agora compte plus de 80 000 lecteurs à l’heure où j’écris ces lignes… Si chacun d’entre vous envoie le lien à deux autres personnes qui ne connaissent pas encore notre action en leur demandant de faire de même… cela fait 160 000 signataires potentiels dans un premier temps… puis 320 000 supplémentaires… et ainsi de suite.
Pardonnez-moi cette démonstration un peu scolaire, cher lecteur ; j’aimerais juste que vous compreniez à quel point la situation peut changer grâce à de petits gestes.
C’est d’ailleurs tout aussi vrai au niveau individuel, notamment en ce qui concerne l’épargne et l’investissement. Il suffit de prendre quelques mesures élémentaires dès aujourd’hui… pour vous éviter toute une série d’ennuis à l’avenir — voire vous assurer l’indépendance financière quoi qu’il arrive. Cliquez ici pour en savoir plus.
▪ Pour en revenir à la pétition, j’ai noté que parmi les remarques revenant le plus souvent, il y a la notion de "lutte contre le terrorisme". Supprimer — ou en tout cas limiter au maximum — l’utilisation des paiements en liquide permet de mieux tracer les mouvements de capitaux, les achats, etc. d’éventuels malfaiteurs.
Certes. Mais c’est un peu comme les aéroports aux Etats-Unis : depuis 2001, des dizaines de millions de passagers, tous les ans, sont fouillés, scannés, doivent se déchausser, sortir leur ordinateur portable, vider leurs bouteilles d’eau, ôter leur ceinture, remettre leur ceinture, remettre leurs chaussures, ranger leur ordinateur… pour "coincer" une poignée d’illuminés (qui, dans le cas du 11 septembre, étaient de longue date sur le sol américain…).
Bref, c’est un peu comme écraser une fourmi avec un rouleau-compresseur. Sauf que, bien entendu, la fourmi n’est pas forcément la seule visée. Comme l’explique Joseph Salerno, de l’Institut Mises, dans son article Pourquoi les gouvernements détestent l’argent liquide :
"La raison invoquée par nos dirigeants pour supprimer le cash est de maintenir la société à l’abri des terroristes, des fraudeurs, des blanchisseurs d’argent, des cartels de la drogue et autres méchants réels ou imaginaires.
Le vrai but de la multiplication de ces lois est de forcer les citoyens à faire des paiements via le système financier. Cela permet aux gouvernements de développer leurs capacités d’espionnage, de garder une trace des transactions financières les plus privés de leurs citoyens, et de traire leurs citoyens du dernier euro de paiements d’impôts prétendument dus".
Ne vous laissez plus faire !
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora