▪ Vendez les dot.com. Achetez les minières aurifères.
Cette formule très simple résume notre conseil pour gagner de l’argent cette année.
Ce n’est pas que nous ayons une perspective privilégiée des technologies internet… ni le moyen de savoir ce qui attend l’or ou les entreprises qui l’extraient du sol. Pas du tout. Notre conseil est basé sur l’ignorance, non la connaissance. Ne sachant pas ce qui nous attend, nous revenons à une règle ancienne : achetez bas, vendez haut.
Qu’est-ce qui est haut ? Ouvrez n’importe quel journal à ses pages financières, vous aurez votre réponse.
Amazon. LinkedIn. Twitter. Zillow. Nest. Facebook. Google. Choisissez n’importe quelle société liée à internet, vous aurez un bon candidat pour la vente à découvert. Aux dernières nouvelles, Amazon s’échange à un PER de plus de 1 000. LinkedIn était aux environs de 800. Quant à la majorité des autres dot.com, même pas la peine de regarder : la plupart de ces entreprises ne gagnent pas d’argent, elles en perdent. Survivront-elles à l’année sans s’effondrer ?
Nous n’en savons rien, mais attention aux marchés baissiers. Quand les cours s’orientent vers le bas, les entreprises qui les ont menés à la hausse les mèneront à la baisse. Ceux qui ont le plus grimpé baisseront le plus. Regardez un graphique du S&P 500. Vous verrez ce qui semble être un "double sommet". Cela signifie-t-il que le marché entier — les dot.com en tête — est prêt à plonger ? Peut-être.
▪ Et l’or, alors ?
L’année dernière, les entreprises qui travaillaient sur internet ont grimpé en flèche… mais celles qui se salissaient les mains ont eu une mauvaise année. L’or a chuté de 30%… les valeurs aurifères ont été divisées par deux.
Sans surprise, les anticipations de pertes se sont multipliées. Quasiment tous les articles publiés à la fin de l’année, nous disaient que l’or était destiné à baisser plus encore.
"Peu d’espoir de voir l’or briller en 2017", disait le Financial Times le 28 décembre.
"Le rebond est peu probable", continuait l’article.
"Les haussiers de l’or perdent confiance dans la réputation des métaux comme réserve de valeur", selon Gregory Meyer le 4 janvier.
"Très très peu d’analystes sont haussiers sur l’or", affirmait Michael McGlone, directeur US chez ETF Holdings.
"Le jeu n’est pas vraiment en faveur de l’or [en 2014]", ajoutait Michael Klapwijk, chez Precious Metals Insight à Hong Kong. Il prédit un prix moyen de 1 170 $ l’once pour 2014. A l’époque de cette prédiction, l’or était à 1 200 $. Il est aujourd’hui aux environs des 1 240 $.
Pour l’instant, cette année, l’or défie les experts. Idem pour les minières. Après avoir touché un "double plancher" l’an dernier, tant l’or que les minières aurifères semblent être de retour sur le chemin de la hausse.
Si quelqu’un sait ce que 2014 amènera, il ne travaille pas à la Chronique Agora. Nous autres pauvres humains ignorants devons plutôt nous en tenir aux principes de base de l’investissement. Quand quelque chose est très cher, nous le vendons. Quand quelque chose est très bon marché, nous l’achetons. C’est tout ce qu’on sait dans la vie, et tout ce qu’on a besoin de savoir.
2 commentaires
Bonjour
Concernant l’or, vous ne dites pas si il est cher ou pas cher car je suppose que vous n’en savez pas plus sur la maipulation des cours, autrement dit en acheter est comme un pari dans un jeu de hasard!
bien cordialement
plutôt d’accord avec pierre