▪ L’or se porte bien, toujours à plus de 1 200 $ à la clôture londonienne hier. Pourquoi cette vigueur ? Selon la presse, les investisseurs s’inquiètent de l’Europe.
Eh bien… oui… de l’Europe… et de l’Asie… et de l’Amérique du Nord…
Le problème, dans l’économie mondiale, c’est la dette. Il y en a trop. Les investisseurs encore doués de raison savent qu’un excès de dette engendre des problèmes. Lorsque les gouvernements alourdissent leur dette, ça n’arrange pas vraiment les choses ; ça les empire.
Quel genre de problèmes est-ce que ça provoquera ?
Eh bien, c’est ce que nous allons découvrir.
Inflation… déflation… faillites… défauts de paiement… marchés baissiers… Nous sommes d’avis que nous allons voir un peu de tout ça — mais pas nécessairement dans cet ordre.
Les acheteurs d’or se constituent une assurance contre les problèmes. Ils utilisent le GLD — un ETF sur l’or — comme une sorte de "banque centrale du peuple". C’est une manière de maintenir des réserves monétaires "faites maison".
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ETF, minières, métal physique… comment investir dans l’or ?
Nous sommes sans doute sur le point de connaître la plus grande hausse du cours de l’or de toute l’histoire des marchés… une hausse qui a toutes les chances d’emmener le métal jaune jusqu’à 2 000 $… voire au-delà.
Continuez votre lecture pour découvrir pourquoi… et surtout pour savoir exactement comment vous positionner pour en profiter !
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Le secteur privé est en cours de désendettement. Les banques construisent leurs propres réserves. Les entreprises réduisent leurs dépenses et gonflent leurs marges. Les ménages baissent aussi leur train de vie. Tout le monde veut des réserves.
Mais ces réserves ponctionnent de l’argent dans l’économie active… provoquant les symptômes qui perturbent tant les économistes et les politiciens — le chômage, les marchés baissiers et la déflation.
Cela ne nous dérange guère. Nous aimons les corrections. Elles effacent les erreurs et plantent le décor pour la nouvelle croissance. Pour autant que nous puissions en juger, tout se passe encore comme ça le devrait. Le secteur privé s’est trop endetté. Il rééquilibre les choses, en ce moment.
Nous étions perplexe devant le déclin du taux d’épargne américain, un peu plus tôt cette année. On aurait dit que notre hypothèse du désendettement n’était pas la bonne, en fin de compte. Mais pourquoi le taux d’épargne ne diminuerait-il pas ? Les consommateurs sont probablement aussi désorientés que les prix Nobel d’économie, les présidents de banque centrales et autres secrétaires au Trésor US. Ils pensaient sans doute que l’économie se remettait vraiment. Alors pourquoi ne pas dépenser ?
Puis le taux d’épargne a grimpé à nouveau… et le désendettement a repris.
▪ Le prochain obstacle concerne le secteur public. Comme prévu, les gouvernements ont réagi au problème de la dette en s’endettant encore plus profondément ! Et désormais, eux aussi ont des soucis.
Les petits gouvernements souverains… et les gouvernements des Etats américains — ont déjà commencé à se désendetter aussi. Le marché obligataire leur a ordonné de se calmer ; qui étaient-ils pour discuter les ordres ?
En attendant, les investisseurs attentifs vendent. Selon Alan Abelson, l’argent intelligent sort des actions. Les initiés vendent 3 933 actions pour chaque action qu’ils achètent, dit-il. Ce qui fait baisser les cours aussi.
Mais les investisseurs devraient être plus prudents. Lorsqu’ils plongent dans les buissons pour se cacher, ils atterrissent directement dans les orties. Ils essaient de se protéger contre les actions et la dette grecque en achetant de la dette américaine. Ils se sentent à l’abri. Pendant un temps, ils sont à l’abri. Et puis soudain, ça commence à les démanger !