▪ Pauvre Silvio Berlusconi. Quelqu’un l’a frappé au visage avec une lourde statue du célèbre Dôme de Milan. A notre connaissance, c’est la première fois qu’on utilise la reproduction d’un édifice religieux majeur pour tenter d’assassiner un chef d’Etat.
En Occident, aucun président ou Premier ministre n’a été assassiné depuis de nombreuses années. En Italie, 31 ans se sont écoulés depuis qu’Aldo Moro a été kidnappé et tué par les Brigades Rouges. Aux Etats-Unis, on a tiré sur Reagan dans les années 80… mais il a survécu. Le dernier président américain à avoir été tué dans l’exercice de ses fonctions était John Kennedy, dans les années 60. Et voilà plus de 200 ans que la France a coupé la tête de Louis XVI. Il s’est passé beaucoup de temps sans nouvel événement. Après tout, la meilleure forme de gouvernement est une tyrannie bénigne, comme nous le rappelait George Bernard Shaw, tempérée par des assassinats.
▪ En attendant, le monde financier continue de se frayer à grand-peine un chemin dans cette période de grande confusion et d’incertitude. Personne ne sait quoi penser. Personne ne sait ce que valent les choses. Personne ne sait quoi faire.
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1 520 milliards d’euros de plans de relance dans le monde :
QU’ATTENDEZ-VOUS POUR EN PROFITER ?
Une véritable manne gouvernementale est sur le point d’irriguer certains secteurs et entreprises bien particuliers, propulsant leurs actions à des sommets historiques — et VOUS pouvez en bénéficier : continuez votre lecture pour savoir comment…
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C’est toujours comme ça… dans une certaine mesure. Mais en ce moment, c’est pire. C’est de la faute des autorités financières. Au lieu de laisser les conséquences suivre leur cours… pour qu’on puisse ramasser les morceaux, les compter et les organiser… les autorités ont rattrapés lesdits morceaux au vol, les ont emballés dans un voile de cash et les ont relancés en l’air.
A présent, nous ne savons pas ce qu’ils valent. Nous ne savons pas ce que vaut quoi que ce soit.
Les marchés ont grimpé cette semaine. L’or aussi.
La correction du marché de l’or est-elle terminée ? Notre réponse… qui n’est qu’une supposition… c’est que la correction n’a probablement pas réellement commencé. Mais voyons ce qu’il en est dans l’économie elle-même.
Nous nous tournons vers l’économie parce que c’est la source de richesse pour tous… c’est elle qui donne de la valeur à nos investissements. Si les entreprises ne peuvent faire de profits, elles ne valent pas la peine d’être détenues — quel que soit leur prix. En revanche, si leurs bénéfices grimpent, il devrait en aller de même pour leur valorisation.
▪ Alors que se passe-t-il dans l’économie ? Eh bien, on dit que la récession est terminée. Mais qu’est-ce que cela signifie ? A nouveau, avec tant d’indicateurs bidons et d’informations frauduleuses, personne ne le sait.
Les centres commerciaux américains écoulent encore de la marchandise, mais uniquement en offrant "de grosses remises", déclare le Los Angeles Times. Un sondage auprès des clients montre qu’ils ont l’intention de réduire leurs dépenses de 15% pour les fêtes cette année. Voyons voir ; 15%, c’est à peu près la marge qu’encaissent la plupart des commerçants. Retirez 15% du chiffre brut, et ils commencent à perdre de l’argent. Retirez ensuite 15% jusqu’au sommet de la chaîne qui va du détaillant au fabricant en passant par le grossiste. Ce n’est pas le genre de situation où l’emploi ou les cours des actions ont des chances d’augmenter.
Cette année, nous verrons un nombre record de faillites d’entreprises dans le monde entier — la plupart d’entre elles se trouvant cependant aux Etats-Unis. Parmi les étudiants, un emprunteur sur cinq fait défaut de paiement. Et Paterson, gouverneur de New York, déclare que son Etat terminera l’année avec une trésorerie négative pour la première fois de son histoire.
Le chômage grimpe. Les ventes de détail baissent (en dépit des données récentes qui semblent démontrer le contraire). L’épargne revient à la mode. On traverse une dépression économique, après tout. Elle ne cessera pas avant des ajustements majeurs ; spécifiquement, les consommateurs américains ont environ deux fois plus de dettes qu’ils ne peuvent en supporter confortablement. Cette dette, il va falloir qu’on la paye — ou pas –, qu’on la fasse passer en pertes et profits, qu’on la lamine à coups d’inflation, bref, qu’on la fasse disparaître d’une manière ou d’une autre.
Mais ne vous inquiétez pas… ça arrivera. Chaque chose en son temps.