Le Plan d’épargne en actions, PEA, n’a plus de secret pour l’investisseur chevronné que vous êtes, pensez-vous. Comme près de 7 millions de Français, vous maniez avec dextérité la variété de ses supports d’investissement et profitez avec allégresse des avantages financiers de cet instrument d’épargne défiscalisé. Mais pourquoi s’en arrêter là ? Que diriez-vous de bénéficier de deux enveloppes fiscales privilégiées, celle du PEA et celle de l’assurance-vie ? Comment ?
Avec le PEA assurance, qui, proposé par certaines compagnies d’assurance, combine les points forts d’un PEA traditionnel, dit bancaire, et d’un contrat de capitalisation. Entre PEA bancaire et PEA assurance, choisissez selon votre profil d’investisseur.
Variété des supports d’investissement : égalité
Le PEA bancaire fonctionne comme un compte titres. Vous investissez dans un nombre entier de parts de titres vifs, comme les actions, ou d’OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières), comme les fonds de placement…
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Les choses bougent pour l’or : profitez-en !
Dans les circonstances actuelles, l’or représente sans aucun doute LA meilleure solution pour vous protéger contre le chaos qui engloutit les marchés actuellement.
Nous sommes sans doute sur le point de connaître la plus grande hausse du cours de l’or de toute l’histoire des marchés… une hausse qui a toutes les chances d’emmener le métal jaune jusqu’à 2 000 $… voire au-delà.
Continuez votre lecture pour découvrir pourquoi… et surtout pour savoir exactement comment vous positionner pour en profiter !
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Le PEA assurance est plus contraignant, car c’est un contrat de capitalisation dans lequel vous optez pour l’enveloppe fiscale du PEA. Vous ne pouvez donc investir que dans des parts d’OPCVM, éligibles au PEA. Le choix reste cependant large. Skandia Archipel Capi PEA vous permet d’accéder à plus de cent supports et même d’investir en direct, selon certaines conditions, sur des titres vifs.
A défaut, le PEA assurance se rattrape sur deux points. Votre investissement se fait sur des millièmes de parts et non sur un nombre entier. Et il n’y a ni droits d’entrée, ni frais de sortie sur ses OPCVM, contrairement au PEA bancaire.
Rémunération des liquidités : avantage au PEA assurance
Avec un PEA assurance, vous pouvez placer vos liquidités sur un support en euros, qui rapportera un petit pécule en fin d’année, alors que le compte d’espèces d’un PEA bancaire n’est pas rémunéré.
Chez Skandia Archipel Capi PEA, vous pouvez placer jusqu’à 60% de votre contrat dans les supports en euros — un ratio supérieur à ce que permet un PEA classique où les fonds doivent comporter au moins 75% d’actions européennes. Certains PEA assurance vous permettent en outre d’effectuer des arbitrages, de sécuriser automatiquement vos plus-values… aussi facilement qu’avec l’assurance-vie.
Disponibilité de l’argent : avantage au PEA assurance
Vous effectuez un retrait, partiel ou total, avant la huitième année : votre PEA, bancaire comme assurance, est automatiquement clos. En revanche, ce ne sera pas le cas pour votre contrat de capitalisation : votre argent continue de fructifier et de bénéficier de la fiscalité de l’assurance-vie en cas de rachat. En cas de retrait après huit ans, votre PEA bancaire ou assurance reste ouvert, mais il est gelé : aucun versement n’est possible. Cela dit, il est bien dommage de sacrifier son PEA pour un besoin ponctuel d’argent.
Le PEA assurance a la solution : il propose des avances, comme dans l’assurance-vie. Vous n’entamez pas votre capital, vous ne supportez aucune taxation et, surtout, vous ne cassez pas l’enveloppe fiscale du PEA. Certains produits comme Skandia Archipel Capi PEA offrent également une réserve de liquidités, qui permet de faire face à un besoin imprévu de trésorerie.
Fiscalité : avantage au PEA assurance
Pendant la vie de votre PEA, bancaire ou assurance, vous avez accès à votre argent, même si tout rachat est soumis à l’imposition. Vous effectuez un retrait avant deux ans : vous êtes imposé à 22,5%, plus 12,1% de prélèvements sociaux. Votre rachat partiel a lieu entre deux et cinq ans d’ancienneté de votre plan : l’imposition tombe à 18%, plus les prélèvements sociaux. Vous retirez de l’argent entre la cinquième et la huitième année : vous ne devez que les 12,1% de prélèvements sociaux. PEA bancaire et PEA assurance seraient donc à égalité, si ce n’est que cette imposition ne porte pas sur la même assiette.
Pour le PEA bancaire, sont imposées les plus-values réalisées sur l’ensemble des sommes investies. Pour le PEA assurance, seules les plus-values réalisées sur les sommes retirées sont taxées. Vous paierez donc moins. La différence sera également sensible si vous êtes assujetti à l’impôt sur la fortune.
Avec un PEA bancaire, la valeur à déclarer est la valeur en compte (sommes versées et plus-values). Avec un PEA assurance, vous ne déclarez que la valeur nominale du plan, constatée au 1er janvier de chaque année. Comprendre : seul le net versé est pris en compte dans l’assiette de calcul de votre ISF, et non vos plus-values.
Et après : avantage au PEA assurance
Le PEA assurance vous a permis de faire fructifier jusqu’à 132 000 euros d’épargne (264 000 euros pour un couple). Profitez-en. Après ses huit années de vie, vous pouvez sortir en rente viagère défiscalisée, c’est-à-dire non imposable à l’impôt sur le revenu. Et ce sans aucune formalité ni frais.
Vous pouvez opter pour des rachats partiels programmés, comme le permet le PEA Performance 2. Vous recevez une rente mensuelle et le reste de vos placements continue de fructifier. Question transmission, en cas de décès, la valeur de votre contrat de capitalisation, y compris son enveloppe PEA, est intégrée à la succession. Votre héritier pourra le conserver avec son antériorité fiscale ou le racheter.
Le PEA assurance vous a séduit. Quelques offres gagnent à être connues : Skandia Archipel Capi PEA, de Skandia ; PEA Performance 2, de Generali Patrimoine, et Laurys Option PEA, d’UAF Patrimoine — ces deux derniers peuvent être suivis via Internet. Vous pouvez facilement transférer votre actuel PEA bancaire vers son confrère assurance, sans perdre les avantages fiscaux acquis. Quant à vos actions en direct, vous pourrez toujours les conserver dans un ou plusieurs compte titres, ce qui vous permettra de sortir du marché franco-français, voire européen.
[NDLR : Découvrez de nombreux conseils inédits pour optimiser votre épargne et vos investissements toutes les semaines dans MoneyWeek : il suffit de continuer votre lecture pour tout savoir…]
