▪ Je suis trader de matières premières. Mais ça ne signifie pas que je m’attends toujours à ce que les prix des matières premières augmentent. En réalité, il faut souvent parier CONTRE les matières premières si vous voulez faire une bonne affaire. Mais ce n’est pas le cas en ce moment. La plupart des matières premières sont dans un marché haussier, et il n’est pas trop tard pour en profiter.
Dernièrement, la Bourse a beaucoup alimenté les gros titres grâce à des performances étonnamment solides depuis mars dernier. Les prix des matières premières ont flambé eux aussi. Les tendances macro-économiques favorables alimentent à la hausse les deux marchés.
L’indice S&P 500 a augmenté de plus de 50% depuis ses plus-bas de mars. L’indice CRB des prix des matières premières a récemment dépassé la barre des 280 pour atteindre de nouveaux sommets — une hausse de près de 40% depuis les plus-bas de l’année dernière.
Par conséquent, peu importe ce que disent les tristes données économiques américaines, la Bourse et les marchés des matières premières affirment qu’une forme de reprise est en route.
▪ Je n’ai pas d’opinion sur ce que vont faire les actions, mais je suis assez confiant sur le fait que les prix des matières premières vont continuer à monter pendant les années à venir. Ceci dit, de nombreux marchés des matières premières ont déjà annoncé des bénéfices si importants au cours des derniers mois que certains investisseurs pourraient hésiter à monter à bord.
Je comprends cette crainte, mais les investisseurs doivent garder en tête que les matières premières ne se comportent pas toutes de la même manière. Même si beaucoup d’entre elles ont beaucoup augmenté cette année, certaines matières premières n’ont que très peu progressé. Le maïs fait partie de ces traînards, et je pense qu’il va se rattraper.
Mes récents voyages de recherche m’ont emmené jusqu’à la côte ouest pour rendre visite à des connaissances rencontrées au mois de juillet pendant la Convention nationale du marketing de la volaille — oui, c’est comme ça que je m’amuse !
▪ Ce que j’ai appris à cette convention de la volaille, c’est que la plupart des participants et des professionnels présents pensaient que le maïs à 3 $ était bien trop bon marché et que les prix du maïs allaient bientôt grimper. Je fais confiance à ces gars-là. Après tout, c’est leur boulot de connaître les coûts de consommation pour que l’oeuf aille de la poule à votre assiette. Mais leur perspective haussière pour le maïs était une opinion minoritaire à cette époque.
A la mi-été, quand s’est déroulée cette convention, la culture du maïs allait apparemment traverser les mois d’été en grande forme, sans que rien ne semble pouvoir faire baisser les bons rendements. Par conséquent, les prix du maïs tournaient autour de leurs plus-bas sur plusieurs années.
Mais en réalité, le "gang des volaillers" avait raison de penser que le maïs était trop bon marché. Et les graphiques des prix du maïs de l’été précédent ont confirmé l’énorme potentiel des cours. Bien que je m’appuie toujours sur l’analyse technique, j’ai appris il y a longtemps à ne pas ignorer les informations fondamentales importantes. Au prix très bas de 3 $ le boisseau, le potentiel de hausse du maïs semble bien plus élevé que le risque de perte.
▪ C’est la raison pour laquelle, j’ai vivement encouragé mes lecteurs à prendre position à la hausse sur le maïs. J’utilise les options pour jouer directement les matières premières — les options permettent de limiter les risques, tout en offrant de grandes opportunités de bénéfices.
J’ai alors recommandé une option sur six mois sur le maïs, qui devait tirer des bénéfices de n’importe quel mouvement vers le haut. L’opération précise que j’ai recommandée a coûté à peine plus de 1 100 $ à initier. Je m’attendais à ce que le maïs atteigne les 4 $ le boisseau d’ici la fin de l’année. Il se trouve qu’il a atteint cette cible à la fin du mois d’octobre, ce qui a fait plus que doubler la valeur de ma recommandation.
Voilà à quelle vitesse les options sur matières premières peuvent varier — un rebond de 25% du prix du maïs a fait doubler les options sur le maïs. En utilisant les options, j’ai pu maximiser mes potentiels de bénéfices et grandement limiter mes risques.
▪ La manière dont les choses se passent sur des actifs comme l’eau, les projets d’usines, les rendements, les exportations ou les problèmes de récoltes, c’est que l’information n’arrive pas à tout le monde au même moment. Les fermiers ou les semenciers utilisent sur les marchés les informations qu’ils obtiennent de l’intérieur, avant tout le monde. Souvent les graphiques de cours reflètent ces "connaissances d’initiés".
En d’autres termes, un graphique des cours fournit une indication précoce qu’un marché va passer en mode haussier, avant même qu’une information largement diffusée ne confirme l’augmentation des prix. Par conséquent, quand vous associez l’analyse technique aux informations de ceux qui travaillent dans ce secteur, vous pouvez largement augmenter vos chances de réussite.
Après une brève correction, le maïs est de nouveau en hausse et se vend juste au-dessus des 4 $ le boisseau. Pour l’instant, je reste dans cette bonne opération.