▪ Et si le pire ennemi de l’investisseur, c’était l’incrédulité ?
On ne peut pas croire que notre valeur préférée, celle qu’on a choisie parmi des milliers, analysée sous toutes ses coutures, suivie depuis des mois, a perdu 65% depuis le début de l’année et que ce n’est pas près de s’arrêter.
On ne peut pas croire qu’une entreprise nouvellement cotée en Bourse, qui a à sa tête deux bonshommes bizarres fabriquant des ordinateurs dans leur garage, puisse avoir un brillant avenir devant elle.
On ne peut pas croire que l’or, ce vieux métal archaïque, ait encore une utilité dans un système monétaire moderne — où se croit-on, au Moyen Age ?
On ne peut pas croire qu’une institution financière vieille d’un siècle puisse faire faillite du jour au lendemain ou presque.
Je continue ?
On ne peut pas croire que la Grèce, avec tout le soutien de l’Union européenne, la créativité de la BCE, les milliards du FMI, puisse faire défaut et sortir de la Zone euro.
On ne peut d’ailleurs pas non plus croire que la Zone euro se défasse — là encore, pas avec toute la puissance de feu des autorités politiques et financières, les inépuisables ressources de la science économique du XXIe siècle et de l’assouplissement quantitatif, tout de même !
▪ Pourtant, les actions chutent parfois pour ne jamais se relever… des succès à la Microsoft se produisent régulièrement… l’or est passé de 250 $ à 2 000 $ l’once en l’espace d’une dizaine d’années… Lehman Brothers a coulé…
… et la Grèce va sortir de la Zone euro, laquelle pourrait bien ne pas y survivre.
C’est précisément « en n’y croyant pas » — ou au moins en refusant d’envisager que des événements extraordinaires, incroyables, rares se produisent parfois — que les investisseurs courent les plus grands dangers… ou ratent les plus belles opportunités.
Certes, il est essentiel de rester les pieds sur terre et de conserver une saine dose de scepticisme. Tout n’est pas bon à prendre ; de Bernie Madoff aux « avions renifleurs », les escroqueries sont légion. Mais les Saint Thomas financiers ont parfois beaucoup à perdre en ne faisant pas preuve d’un minimum d’imagination.
Aller au fond des choses, explorer toutes les hypothèses — en poussant jusqu’aux fameux « cygnes noirs »… c’est aussi ça qui fait le propre d’un investisseur prospère. L’anticipation, et l’ouverture d’esprit.
Un homme averti en vaut deux, dit le proverbe. Nous sommes du même avis… surtout en ce moment.
C’est donc précisément ce que nous allons faire tout au long de la journée du 22 juin : vous avertir. Sur les dangers qui pèsent sur la Zone euro. Sur les changements qui naîtront avec la nouvelle donne politique et fiscale en France. Sur les risques qui assaillent en ce moment l’intégralité ou presque des formes de placement — qu’il s’agisse de l’assurance-vie, du Livret A, de l’immobilier…
Et bien entendu, nos spécialistes vous présenteront leurs meilleures solutions pour vous protéger. Alors, cher lecteur… venez ! C’est important — et vous verrez : ce sera aussi passionnant.
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora