** La récession étend ses tentacules toxiques dans toutes les zones imaginables — et inimaginables — de l’économie. Et ces tentacules libèrent leurs toxines ; le poison touche autant les individus que les industries, souvent de façons que nous n’aurions pas pu prévoir. Mais la récession a aussi parfois des bonnes choses auxquelles on ne s’attend pas. Notre conseil : profitez des bonnes choses là où il y en a et quand il y en a, car cette récession risque d’empirer avant de s’arranger.
– "Appelez ça les conséquences inattendues d’une économie morose", déclare le Los Angeles Times. "Une récente vague de licenciements à Disneyland pourrait bien déclencher un nouvel épisode d’exhibitionnisme gênant au Pays des Rêves".
– "En 1997, une couverture du Los Angeles Times décrivait un nouveau phénomène internet impliquant le parc à thème d’Anaheim et son attraction phare, le Splash Mountain : des photos de femmes montrant leurs seins à l’appareil photo automatique qui capturait les images souvenir de la chute finale de l’attraction avaient été diffusées sur le cyberespace, valant à l’attraction le surnom de ‘Flash Mountain’."
– Les dirigeants de Disneyland ont rapidement mis un terme à ces photos pornographiques informelles en employant des personnes chargées d’examiner chaque photo avant de la poster sur l’écran de prévisualisation à la sortie de l’attraction.
– Malheureusement, les revenus en baisse des parcs à thème de Disney ont entraîné des mesures drastiques. Les examinateurs de photos du Splash Mountain, de la Tour de la Terreur, et du California Screamin’ ont été redéployés à d’autres postes. "Les comportements réellement inappropriés de la part des clients sont rares", a expliqué un porte-parole de chez Disney.
– Correction : "les comportements inappropriés" de la part des clients ETAIENT rares.
* Maintenant que la police de la pudeur a été réassignée à un autre poste, les "comportements inappropriés" risquent de se multiplier. Mais cet heureux "avantage" résultant de la récession ne suffira certainement pas à booster les ventes de tickets d’entrée de Disneyland. Ici, en Californie du Sud, une famille de quatre personnes doit dépenser au moins 356 $ pour une visite d’une journée à Disneyland — sans compter le parking, les repas, les oreilles de Mickey ou une photo souvenir de maman dans le Splash Mountain.
– C’est une grosse dépense, même pour ceux qui ont encore leur emploi et un peu d’argent à la banque.
** Par conséquent, l’augmentation du chômage — pour une population avec de maigres épargnes et des maisons qui perdent de la valeur — est un fait qui donne peu d’espoir en ce qui concerne l’amélioration réelle de l’économie. Qui plus est, le secteur bancaire théoriquement en voie de guérison prépare cette "guérison" en diminuant les actifs figurant à son bilan. Le secteur bancaire retire rapidement le crédit dans quasiment tous les secteurs de l’économie — particulièrement le secteur de la consommation. C’est un développement inquiétant pour une économie aussi dépendante du crédit que l’est l’économie américaine.