Et de quatre ! Les places européennes enchaînent une belle série haussière : de "grosses mains" ont allègrement tordu le cou aux vendeurs du début de la semaine. Ces derniers avaient pris position sur la foi d’un signal baissier de belle facture, avec un Euro-Stoxx 50 qui cassait sans aucune ambiguïté le palier de soutien des 2 800 points tandis que l’euro perdait franchement pied sous le support des 1,31 $
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Qu’est-ce qui fait parler dans les couloirs de la Chronique Agora en ce moment ? La nouvelle idée de Bill Bonner, bien entendu. Tant de fanfare, tant de flonflons, tant de suspense… Après la hausse de l’or, le déclin du dollar et plus récemment le déclin de l’empire américain… que nous réserve Bill pour cette nouvelle année
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Force est de constater que les prévisions n’apportent pas grand-chose lorsque l’on travaille sur les petites capitalisations. Il faut appréhender différemment la stratégie d’investissement et avoir surtout une logique de choix de valeur. L’investissement dans une small cap repose exclusivement sur la parfaite connaissance de la société et en aucune façon sur une logique que l’on peut qualifier d’indicielle
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La gestion robotisée pratiquée à Londres ou Wall Street considère le secteur automobile comme un tout et ne fait guère de distinction entre les constructeurs français et allemands. BMW, Volkswagen ou Daimler réalisent de vrais profits en Chine alors que Peugeot n’en est encore qu’au stade de l’investissement
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En surface, notre métal jaune préféré ne va pas très bien cette semaine. Le cours au comptant a varié dans une fourchette étroite autour de 1 380 $. Mais juste en dessous… nous sentons que quelque chose couve. Les acheteurs au détail en Chine n’arrivent pas à s’emparer des lingots d’or assez vite
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La vie coule. Le progrès matériel s’accumule. L’histoire de la vie humaine sur terre s’allonge, et devient plus intéressante. Nous n’en voyons pas la fin. Mais chaque partie qui la compose finit par s’achever un jour. Chaque vie, chaque économie, chaque entreprise, chaque société et chaque civilisation continue de s’affaiblir, de rouiller et de s’auto-exterminer
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Jusqu’à présent, dans le contexte de crise, l’argent-métal me semblait un parent pauvre de l’or. Les banques centrales n’ont pas d’argent dans leurs coffres, tandis qu’elles stockent encore un peu d’or. Cependant, un phénomène récent m’a fait changer d’attitude : les Chinois se sont mis à l’argent. Les pièces ont triplé l’année dernière
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Il y avait quelque chose d’amusant dans les nouvelles d’hier : le Japon est venu en aide à l’Europe. Suivant l’exemple de la Chine, le Japon a déclaré qu’il allait prêter de l’argent aux pauvres Européens. Qu’est-ce que ces étranges bienfaiteurs ont derrière la tête ? Pourquoi est-ce que le Japon — qui a la plus lourde dette au monde… et est tout juste capable de financer ses propres déficits — prête aux Européens
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Epargne
Voici l’histoire des 1,25 milliards d’euros qui ont sauvé le monde
par Philippe Béchade 13 janvier 2011L’émission de bons du Trésor portugais proposés mercredi était une opération de taille modeste, sans commune mesure avec celles qui se profilent en Espagne et en Italie. Les indices boursiers ont fusé à la hausse dès la première heure de cotation sur des rumeurs d’intervention de la BCE, soucieuse d’instaurer un climat de confiance sur les marchés obligataires
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Ces derniers temps, on ne parle que des maux de l’Europe et de ses dettes. Le Portugal est le dernier pays en date à souffrir. Les investisseurs exigent des intérêts de 7% pour financer les déficits budgétaires portugais. C’est moins que les 10% qu’ils demandent pour prêter à la Grèce, mais c’est tout de même 4% de plus que ce que paie l’Allemagne
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Une bataille vient seulement de commencer. Il s’agit d’une course à la dévalorisation. Les pays développés espèrent ainsi diminuer un endettement devenu insupportable. Dans le même temps, les pays émergents entendent ne pas se laisser plumer et veulent continuer à soutenir leurs exportations
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Le contexte social apparaît au moins aussi déprimé en France, en Angleterre et aux Etats-Unis qu’en janvier 2010. Et les références aux politiques d’austérité budgétaires (avec leur cortège de hausses d’impôts plus ou moins déguisées) sont beaucoup plus explicites. Nos politiques préviennent déjà qu’il n’est pas question de lever la garde avant 2015, voire 2018, le temps de résorber les déficits que la crise de 2008 a engendrés
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Epargne
Comment transformer de mauvaises nouvelles en signes encourageants
par Eric J. Fry 12 janvier 2011Alors que nous entamons une nouvelle année chargée d’espoirs, les investisseurs doivent faire face à une large série de "connues" et "d’inconnues". La plupart des connues sont, au mieux, sans intérêt. Et alors ? Les inconnues peuvent être tout ce que nous voulons qu’elles soient
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Tout récemment, après la hausse des taux en Chine, il a été frappant de voir Shanghai perdre 2% alors que le Nikkei 225 (l’indice japonais) progressait de 1%. Cette décorrélation s’explique par un recul du yen faisant suite au resserrement monétaire de l’Empire du Milieu qui favorise légèrement le Japon, économie très exportatrice
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Epargne
Les taureaux de Wall Street lorgnent du côté de l’Espagne avec inquiétude
par Philippe Béchade 11 janvier 2011Je m’étais trompé début 2010 au sujet d’un risque d’exaspération sociale pouvant affecter le tableau économique au cours des mois à venir… mais cette réalité est devenue d’une actualité brûlante en ce début d’année 2011. Les émeutes violentes pour cause d’envolée du prix des denrées de base et d’explosion du chômage se multiplient dans des pays géographiquement très proches de nous
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Les chiffres de l’emploi américain sont louches. L’an dernier, 1,1 million de nouveaux emplois ont été créés au total. Ce qui peut sembler pas mal — sauf quand on réalise que l’économie doit ajouter environ 120 000 emplois par mois — ou 1,4 million par an — simplement pour tenir le rythme de la croissance démographique
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Epargne
Inflation, dette, euro : Les trois épées de Damoclès qui "feront" l'année 2011
par Isabelle Mouilleseaux 10 janvier 2011Experts et analystes entonnent en coeur le refrain bien connu des prévisions de croissance boursière. Et comme d’habitude, tout va bien dans le meilleur des mondes : l’économie repart, tous les signaux sont au vert, et on peut allègrement compter sur 10% à 15% de progression des marchés actions pour la nouvelle année qui s’ouvre
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Epargne
Greenspan à 50% pessimiste… le pire ratio avoué depuis 25 ans
par Philippe Béchade 10 janvier 2011Alan Greenspan a bien sa petite idée sur les difficultés qui attendent le président et la Fed d’ici les prochaines élections. Dans une interview accordée vendredi soir, Mister Bulles (Alan "Bubble" Greenspan) estime à un tout petit peu plus de 50% la probabilité que l’Amérique affronte les deux ou trois prochaines années sans problème sur le marché obligataire et sans inflation