Le secteur des produits forestiers représente 1% du PIB mondial, et un marché de plus de 200 milliards de dollars, avec des débouchés dans la construction, l’ameublement, l’emballage, le papier et l’énergie…La demande est tirée par l’Asie à plus de 40%, Chine et Japon en tête. La Chine joue donc un rôle central sur ce marché, à la fois importateur de grumes, et premier exportateur, en particulier sous forme de mobilier, devenue l’usine à bois de la planète
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Goldman affirme qu’il était parfaitement légal de structurer, comme elle l’a fait, l’accord avec la Grèce. De plus, les autorités de Bruxelles étaient au courant depuis des années… et semblaient même approuver. Les Etats membres étaient autorisés à "utiliser des produits dérivés pour ajuster les ratios de déficit", a révélé le Financial Times. Goldman s’est organisé afin qu’Athènes échange des liquidités contre un flux de revenus provenant de la titrisation des revenus d’un aéroport et de la loterie nationale. S’agissait-il de dette ou de valeur ? Goldman a-t-il prêté à la Grèce… ou a-t-il acheté une part du patrimoine national
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance
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Epargne
Goldman Sachs baisse, le pétrole grimpe… et le FMI réinvente l'eau tiède
par Françoise Garteiser 21 avril 2010Les Allemands ont visiblement la forme : l’indice ZEW, qui mesure le moral des investisseurs d’outre-Rhin, a fait un joli bond, passant de 44,5 le mois dernier à 53 en avril. Pas étonnant que les marchés s’en réjouissent : ils attendaient un chiffre à 45,1… et surtout, c’est la première fois que le ZEW grimpe depuis septembre 2009. Nous nous contenterons de dire que le moral, c’est une chose… il faut voir si le reste suit
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Les détails de la plainte de la SEC accusent Goldman d’avoir omis de communiquer des "informations vitales" au sujet d’un titre adossé aux créances hypothécaires appelé Abacus. Selon la SEC : "à l’insu des investisseurs, Paulson & Co [un fonds de couverture]… qui devait faire des bénéfices si les [titres d’Abacus] faisaient défaut sur leurs obligations de paiement, a joué un rôle important dans le choix des titres qui devaient constituer le portefeuille… en résumé, Goldman Sachs a arrangé une transaction à la requête de Paulson, dans laquelle Paulson a lourdement influencé la sélection du portefeuille afin de satisfaire ses intérêts économiques"
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Les compagnies aériennes perdent des millions d’euros tous les jours ? Le tout-puissant "gouvernement Goldman" accusé par la SEC ? Qu’importe ! Hier, du côté américain on a préféré se concentrer sur les bons résultats d’entreprises… et reprendre la hausse.
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Lorsque vous créez de l’argent à partir de rien, le risque majeur est la perte de la confiance en la monnaie papier, sa dépréciation et l’inflation. Chaque nouveau billet émis dépréciant la valeur de tous les billets précédemment émis… Dans les faits, pour acheter un même bien réel, (une baguette, une voiture, une maison), le vendeur vous demandera d’arriver avec quelques brouettes de billets en plus, au fur et à mesure de la dépréciation de la monnaie. Les prix montent. C’est l’inflation
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Epargne
Les autorités sont-elles vraiment les mieux placées pour "faire quelque chose" ?
par Bill Bonner 20 avril 2010En théorie, les autorités prennent en charge une plus grande partie de l’économie, et dépensent plus d’argent, si bien qu’elles peuvent empêcher le PIB de baisser. Les autorités américaines ont injecté l’équivalent de 4 000 milliards de dollars par jour de dépenses déficitaires (de l’argent qu’elles n’ont pas collecté en impôts) dans l’économie. Les banquiers les ont chaleureusement remerciés pour toute cette activité et se sont versé des bonus considérables. Mais cet argent ne stimule pas l’économie privée… il la remplace
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La panique s’est emparée des marchés sur l’annonce d’une enquête de la SEC à l’encontre de Goldman Sachs pour fraude. Ladite fraude aurait eu lieu au détriment des acheteurs de produits dérivés (RMBS) tandis qu’un de ses partenaires privilégié, le hedge fund Paulson & Co., vendait à découvert ces mêmes packages de crédits structurés par le biais de CDO, qui fonctionnent comme des options de couverture
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Nos gouvernements et banquiers centraux ont inondé la planète finance d’argent gratuit, et ils ont injecté des centaines de milliards dans l’économie réelle via les plans de relance généreusement abondants. Des chèques en blanc par-ci, de la planche à billets par-là, du quantitative easing de-ci et des subventions de-là… Le robinet a coulé et coule toujours à flots. Les faits sont implacables. Et voici les trois conséquences de cette générosité sans bornes
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Quelles que soient les raisons, la plupart des gens aux Etats-Unis pensent que l’accès à l’eau est une sorte de droit et que les lois du marché ne devraient pas s’appliquer à l’eau. Si bien que les forces du marché n’ont pas modelé le secteur de distribution de l’eau autant qu’elles l’auraient dû. Aux Etats-Unis, le gouvernement dirige la plupart de ces systèmes. Seul 10% de la population obtient son eau par le biais d’un groupe privé tel qu’Aqua America.
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En 2008, l’Islande avait aussi fait figure de "précurseur" dans la crise du crédit — avec la crise Icesave (qui a précipité des problèmes en Angleterre)… la faillite du pays… la profonde récession dans laquelle le pays se débat encore… Et je me demande… que préfigure donc l’éruption actuelle ?
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Le 2 avril 1997, votre chroniqueur, rongé par le trac, prenait la parole durant une conférence sur l’investissement à New York, où il présentait ses arguments en faveur de l’achat d’actions indiennes. Dans un discours de 40 minutes intitulé "Intel vs l’Inde — en quête de valeur", votre correspondant a affirmé que les actions indiennes étaient malheureusement sous-évaluées… du moins par rapport à ces "chères" valeurs technologiques telles qu’Intel
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Epargne
Une question délicate à enterrer ? Chargez vite la Fed d’enquêter !
par Philippe Béchade 16 avril 2010Les médias braquent leurs caméras vers le spectaculaire panache de cendres crachées par un volcan islandais entré furieusement en éruption mercredi… Pendant ce temps, nous continuons de traquer les micro-secousses qui font parfois tressaillir les indices boursiers et qui pourraient être annonciatrices de prochains séismes majeurs
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Les pays occidentaux font pression sur la Chine pour qu’elle réévalue le yuan, avons-nous vu hier… mais est-ce vraiment une si bonne idée ? Partons du principe que la Chine accède aux revendications politiques pressentes des Occidentaux. Elle réévalue son yuan de 40%. Que va-t-il se passer ?
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Epargne
Connaissez-vous Bob Parker ? (non, ce n’est pas l’auteur de Oui-Oui fait de la bourse)
par Philippe Béchade 15 avril 2010Oubliez ce que vous savez du rebond poussif de l’économie, que Ben Bernanke ou le FMI sont les premiers à nous rappeler chaque semaine. Répétez 100 fois l’incantation "la tendance est haussière" et vous gagnerez 100% ! Cette affirmation n’est pas aussi stupide qu’elle en a l’air puisqu’elle est tirée d’une situation bien réelle. Elle soulève toutefois pas mal de questions… Est-ce que le Nasdaq — qui tutoie à présent les 2 500 points — peut viser 100% de gain en 13 mois et demi ?
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Peu de gens parieraient sur l’avenir financier de l’Argentine. Le pays est un inflationniste en série… qui s’auto-inflige de temps en temps des blessures financières. Il s’est tiré une balle dans le pied si souvent que c’est à peine s’il lui reste des orteils ! La plupart des gens diraient qu’investir en Argentine est "trop risqué". Mais cela ne fait que démontrer que les gens ne comprennent pas le risque
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Un "jeu politique" se déroule à l’échelle planétaire : la question de la réévalution du yuan. Chacun avance ses pions sur l’échiquier. Les Occidentaux frappent fort. Mais surtout n’écoutez pas nos politiques. Car celui qui mettra l’autre échec et mat, sera la Chine, assurément. Voici pourquoi