La reprise sera plus lente que prévu, en admettant que reprise il y ait, surtout aux Etats-Unis. Le dollar est lâché par ses créanciers, et maintenu sous pression par les discours laxistes des autorités monétaires américaines. Ces mêmes discours alimentent une hausse orchestrée des marchés actions. En effet, quoi de plus illusoire qu’un marché qui monte sur l’unique pari que l’économie ira assez mal pour assurer la pérennité des subventions qui la font tourner artificiellement !
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Le 13 octobre 1987, la bulle boursière éclatait suite à la décision allemande de durcir sa politique monétaire. Dans le même temps, la Fed — avec à sa tête un tout nouveau président dénommé Alan Greenspan — regardait sans émotion le déficit commercial américain se creuser dans des proportions historiques, entraînant le dollar dans une spirale baissière qui risquait de replonger la planète, et l’Allemagne, dans un contexte inflationniste dont la Bundesbank ne voulait à aucun prix. Le 13 octobre 2010, les marchés s’abandonnaient à une euphorie débridé
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Il faut s’attendre à un miracle. Ou à une fraude. Pour de l’argent imprimé — de l’argent créé à partir de rien –, il est impossible de générer de la richesse réelle. Ce n’est que du papier. Ou même moins. Ces jours-ci, ce n’est rien de plus qu’une bribe de l’imagination d’internet. Un guichetier tape un chiffre sur son clavier. Et hop ! Une banque à des milliers de kilomètres de là reçoit un milliard de dollars. Le monde en est-il un centime plus riche ? Bien sûr que non
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Un mois de septembre exceptionnel. Voilà la conclusion évidente que tous les observateurs plus ou moins avisés peuvent tirer de cet été indien. Je suis le premier — et je me classe d’office dans la catégorie des observateurs les moins avisés — à m’étonner de cette performance : le Dow Jones a progressé de 8% ; idem pour le CAC 40. Ce fut la seconde plus forte progression pour un mois de septembre — après septembre 2007
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Epargne
Quelqu'un propose enfin une analyse sensée à la Fed : devinez qui !
par Philippe Béchade 13 octobre 2010S’agissant des retraites, nous n’y comprenons pas grand-chose ! Notre cerveau est obscurci par une foule de questions idiotes. Pourquoi tout l’argent que nous versons en faveur de divers régimes de retraite obligatoires ne travaille-t-il pas dès qu’il est prélevé, et où passent les sommes qui ne nous sont pas créditées ? Comment l’épargne provenant des salariés du privé se retrouve-t-elle détournée vers des caisses de retraite déficitaires du secteur public… et pourquoi n’observe-t-on jamais le cas de figure inverse ?
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Dans un e-mail, j’ai reçu en pièce jointe un texte intitulé "Faites des gains grâce à la chute de la croissance financée par la dette", écrit par un certain Jim Quinn. Cela a tout de suite attiré mon attention, puisque je fais partie de ces gens de nature fainéante et cupide qui sont intéressés par tout ce qui commence par "faites des bénéfices" — et plus encore si on trouve le mot "facile" dans la suite de la phrase. J’ai été suffisamment intrigué par le titre pour lire le texte, et voir si le mot "facile" s’y trouvait !
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"Les Etats-Unis doivent créer entre 125 000 et 150 000 emplois chaque mois simplement pour absorber les nouveaux travailleurs et empêcher le chômage de grimper. Si bien que retrouver l’ancien sommet de l’emploi une décennie plus tard ne suggère pas franchement un marché du travail sain". Faisons une petite pause pour réfléchir au paragraphe précédent. Il ne suffit pas de simplement récupérer les 8,36 millions d’emplois perdus durant la crise. Les Etats-Unis doivent également créer environ 15 millions d’emplois en plus au cours des 10 prochaines années pour tenir le rythme de la croissance démographique et revenir au plein emploi. Soit 23 millions d’emplois en tout. Eh bien, devinez combien d’emplois ont été créés au cours des quatre derniers mois ?
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C’est la Lutte Finale des Etats-Providence… la Guerre des Zombies. "La Grèce paralysée alors que les travailleurs font à nouveau grève", rapporte le Wall Street Journal. En France, les zombies passent aussi à l’attaque : "Les ajustements de retraite de Sarkozy n’apaisent pas les syndicats", continue le Journal
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Epargne
Dormez braves gens, circulez y’a rien à voir, mais qu’est-ce que vous espériez ?
par Philippe Béchade 12 octobre 2010Si vous espériez encore que les politiques et les banques centrales — saisis d’une prise de conscience admirable des vrais problèmes — allaient se résoudre à conjuguer leurs efforts pour sortir nos économies du pétrin… c’est bien vous qui n’allez pas être déçu ! Les Etats-Unis vont donc pouvoir continuer de détruire avec application le billet vert, les Japonais de créer de la dette, les Chinois de se hâter avec lenteur… et nous, les Européens, de boire le calice jusqu’à la lie
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C’est une chose que d’introduire de petites quantités d’"argent" supplémentaires dans une économie prospère et en croissance. C’est une fraude. C’est une erreur. Mais ça ne fait pas exploser le système. C’est un vol mineur ; personne ne s’en soucie. C’est une autre chose, en revanche, que d’introduire de grandes quantités de nouvelle devise dans une économie qui s’enlise. Mais c’est ce à quoi les marchés semblent réagir — ou du moins à l’anticipation d’assouplissement quantitatif
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Pour vous aider à comprendre dans quel mouvement ou tendance nous nous embarquions, je vous ai promis l’aide de trois indicateurs. Nous en avons déjà vu un : le pourcentage d’actions au-dessus de leur moyenne mobile à 50 jours. Voyons aujourd’hui le deuxième indicateur que j’utilise : le VIX, indice de volatilité, pour le S&P 500
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Epargne
Faites n'importe quoi, mais surtout, faites-le vite : on est à 11 000 points
par Philippe Béchade 11 octobre 2010Nous avons dégusté sans en perdre une miette l’interview en direct de James Bullard, président de la Fed de Saint Louis, sur CNBC vendredi matin. Les journalistes et économistes réunis sur le plateau sont vite rentrés dans le vif du sujet : la Fed va-t-elle enclencher le QE (quantitative easing, assouplissement quantitatif) qui fait tant fantasmer Wall Street depuis la mi-septembre ?
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L’or grimpe parce que le monde est plein de banquiers centraux bien intentionnés qui dévalorisent leur devise nationale dans une course à la vitalité économique. Je sais, ça semble un peu farfelu ; mais c’est ce que les universités de renom enseignent de nos jours. Les grandes universités enseignent également que quelques hommes très instruits vêtus de beaux costumes peuvent manipuler des chiffres et faire jouer l’effet de levier pour soigner les récessions et créer des reprises non-inflationnistes
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Cette fois-ci, c’est la guerre. Même Dominique Strauss-Kahn en parle — les devises montent au front. Les grands intervenants économiques sont engagés dans une "course à la dévaluation" qui pourrait faire de nombreuses victimes parmi les monnaies fiduciaires. Et, par conséquent, parmi les investisseurs, les épargnants… et à peu près toute personne qui a de l’argent en poche. Pas mal de monde, donc
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Epargne
Les "trois trésors électriques", ou comment l'histoire se répète
par Chris Mayer 8 octobre 2010Parfois, le meilleur moyen d’anticiper, pour un investisseur, c’est de se tourner vers le passé et de voir ce qui s’est produit autrefois. Comme aime à le dire le sage Charlie Munger, vice-président de Berkshire Hathaway : "il y a des réponses valant des milliards de dollars dans un livre d’histoire à 30 $". Les livres d’histoire ont des choses fascinantes à raconter au sujet des marchés émergents. Et cela nous donne des indices sur ce qui pourrait ce passer aujourd’hui sur les grands marchés émergents tels que la Chine, l’Inde et le Brésil
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Mi-septembre, j’écrivais dans L’Edito Matières Premières au sujet de l’argent (qui cotait alors aux alentours de 19,50 $) : "nous pouvons viser un retour vers les plus hauts de début 2008, à 21,50 $, pour ensuite prendre la direction des 23 $". Trois semaines plus tard, le seuil psychologique des 20 $ a été pulvérisé ; mon objectif numéro un de 21,50 $ a été atteint ; mon objectif numéro deux de 23 $ a été atteint ; il y a quelques heures à peine… Et maintenant ?
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La Banque du Japon ne voulait à aucun prix d’un dollar sous les 83 yens… le voici qui teste 82,2. Les cambistes pensaient voir la BCE s’inquiéter de l’enfoncement des 1,38/euro mais le voici 24 heures plus tard sous les 1,40/euro. Il faut bien que quelqu’un "paye pour voir". Ce sont les derniers vendeurs qui vont régler l’ardoise : leurs graphiques leur disent de vendre, les fondamentaux vont dans le même sens, la spirale baissière s’emballe, les esprits s’échauffent… et voici que retentit la fin de la récré
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Quel dommage, ce Jérôme Kerviel. Un si beau jeune homme. Avec un avenir si prometteur. Rappelons — pour ceux qui étaient sur la planète Mars ces derniers jours — que Kerviel est le trader de la Société Générale qui a perdu 4,9 milliards d’euros en trades non-autorisées. Voilà que le malheureux doit faire face aux conséquences de ses actes. Le problème, c’est que ça ne lui a guère plu. Et à notre avis aussi, la sanction était inappropriée