** "Tu n’oublieras pas d’en parler, hein ? Non mais vraiment, hein, c’est important !"
Ma collègue Nathalie Boneil s’inquiète. Elle a un message à vous faire passer, cher lecteur… et elle ne voudrait pas qu’il passe à la trappe. Elle n’aurait pas eu besoin de se faire tant de souci, parce que le projet est si considérable — et passionnant — que je ne l’aurais pas oublié !
De quoi s’agit-il ? De la conférence que nous organisons en juin. Les choses se précisent peu à peu, à commencer par la date : elle aura lieu le 19 juin 2009. Y participeront Marc Dagher, dont la réputation n’est plus à faire… Jérôme Revillier, spécialiste du Forex… Mathieu Lebrun, spécialiste des warrants… et d’autres invités dont je préfère vous faire la surprise.
Le thème ? Le trading, et comment il peut vraiment vous aider à surmonter les difficultés actuelles des marchés. Nos traders sont là pour le prouver : malgré la crise, ils continuent d’engranger des gains qui peuvent aller jusqu’à trois chiffres — et lors de cette conférence, ils vous expliqueront comment ils s’y prennent.
Tactiques de pro, stratégies haussières et baissières, pièges à éviter… notre équipe de choc vous donnera secrets et conseils pour vous constituer votre propre méthode de trading, adaptée à votre profil d’investisseur et votre portefeuille.
Ne manquez pas ce rendez-vous : ce sera donc le 19 juin prochain — notez-le sur vos tablettes… et de mon côté, je vous tiendrai au courant de l’avancée des travaux !
** Il y aurait presque de quoi faire oublier le G20… mais pas tout à fait. Le sommet des grandes puissances qui s’est tenu cette semaine a débouché sur… sur quoi, au fait ? Encore plus d’argent, encore plus de crédit, encore plus de dette. Bref, on prend les mêmes et on recommence… en 1 000 fois plus grand !
C’est ce que disait Bill Bonner hier : "le fait qu’ils se soient trompés sur toute la ligne ne semble pas décourager les secouristes. Non… ils n’ont pas vu venir l’incendie. Non… leurs contre-feux n’ont pas fonctionné. Non… ils ne savent pas ce qui a causé le brasier, ni où il va et encore moins comment l’éteindre. Et pourtant — donnez-leur plus d’argent, pour qu’ils puissent agir !"
"La dette nationale officielle des Etats-Unis a dépassé les 11 000 milliards de dollars. Attendez une seconde… n’avons-nous pas annoncé il y a quelques mois qu’elle avait dépassé les 10 000 milliards ? Oui, tout à fait, cher lecteur… La dette américaine explose. Les autorités annoncent qu’elles emprunteront 2 000 milliards supplémentaires cette année. Si les renflouages et les relances se succèdent comme prévu, la dette augmentera de près de 10 000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années. En d’autres termes, d’ici à 2020, les Etats-Unis ajouteront chaque année plus de dette qu’ils n’en ont accumulé durant les deux premiers siècle de leur existence".
"C’est la raison pour laquelle nous faisons confiance aux autorités. Oui, elles peuvent trébucher et se tromper… mais elles finiront par y arriver. Elles provoqueront de l’inflation comme nous n’en avons encore jamais vu ! Donnez-leur le temps"…
Simone Wapler est du même avis dans L’Investisseur Or & Matières : "les mesures d’assouplissement monétaire ne pourront qu’entraîner de l’inflation. Quand ? Difficile à prédire. Certains pensent que la situation du dollar est celle du yen pour lequel l’assouplissement monétaire n’avait pas d’effet. Mais c’est oublier un détail : les matières premières s’échangent en dollars et pas en yens. Tôt ou tard, les pays producteurs de matières premières répercuteront les dollars excédentaires sur leurs prix. Et l’inflation se propagera exactement comme la gangrène du crédit subprime".
Et il ne faut pas oublier un autre facteur qui pèse sur le billet vert : "la Chine veut échapper au dollar et a demandé au FMI de réfléchir à une supradevise", continue Simone. "Mais cet esperanto monétaire aurait le même succès que l’esperanto linguistique : nul. Tant que le yuan ne sera pas prêt à devenir la monnaie mondiale d’échange, et face à un dollar criblé de dettes, l’or tiendra son rôle de gendarme. Je relève mes objectifs de sortie de crise pour l’or à 3 000 $ l’once et 2 000 euros".
Vous voilà averti, cher lecteur… et comme vous le savez, un investisseur averti en vaut deux !
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora