▪ Les investisseurs parlent toujours de hausse et de baisse… mais personne ne parle jamais de chihuahuas. Peut-être le devraient-ils. Mon chihuahua, « Tango », passe le plus clair de son temps à chercher le lieu le plus chaud du parquet… et il reste là… jusqu’à ce que quelqu’un lui offre de la nourriture ou toute autre séduisante attraction.
Tango ne se soucie pas de grand-chose. Lorsqu’il sort se promener, il trottine le long du trottoir, tournicote autour des buissons, poursuit les oiseaux et, en général, s’amuse. Et lorsqu’il n’est pas ici ou là, il s’étale sur un carreau du sol baigné de soleil.
Tango n’a pas peur de grand-chose — pas même des chiens plus gros que lui — mais il est terrifié par la pluie. Au final, on obtient un petit cabot insouciant qui adore le soleil et déteste la pluie.
▪ Les investisseurs pourraient faire pire qu' »être un chihuahua ». Trouver le rayon de soleil et se reposer… jusqu’à ce que les nuages de pluie commencent à s’amonceler.
Dans la majeure partie de l’atmosphère financière mondiale, la pression barométrique chute. Des nuages éparpillés s’amassent au-dessus de ce qui furent deux délicieuses années de temps chaud et ensoleillé. Le Japon est radioactif ; le Moyen-Orient est hyperactif ; et la majorité du monde occidental est en faillite.
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L’Etat-Providence a signé son propre arrêt de mort ! A présent, c’est chacun pour soi
Mais dans cette nouvelle donne, une poignée de Français pourrait être jusqu’à quatre fois plus riche d’ici deux ans.
Comment en faire partie ? Il suffit de suivre le guide…
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Heureusement, quelques entreprises d’élite fournissent des opportunités d’investissement sélectives. Mais même les investisseurs sélectifs doivent faire très attention aux nuages au-dessus de leurs têtes. Il n’y a pas beaucoup de légers cirrus ces temps-ci ; il n’y a que des nimbus. L’économie américaine est visiblement ralentie, tandis que les taux de croissance de marchés comme la Chine, l’Inde et le Brésil se contractent.
En même temps, les conditions financières catastrophiques de pays comme l’Irlande et le Portugal — de même que des Etats comme la Californie et l’Illinois — reviennent à la une. Ce sont là des crises réelles, cher lecteur. Il semble être temps de s’abriter de la pluie… et d’essayer de trouver le soleil là où vous le pouvez.
Aux Etats-Unis, la reprise économique offre très peu de rayons de soleil légitimes. Cette soit-disant reprise n’est qu’une cabine d’UV, qui n’est alimentée que grâce à des « mesures de relance » outrageusement excessives et onéreuses. Malheureusement, à présent que les dollars de ce stimulus sont dépensés, et que de vastes portions de l’économie américaine réelle n’ont pas réussi à être ranimées comme on l’espérait, les Américains sont abandonnés sous la pluie avec leur faux bronzage… et aucun signe de soleil nulle part.
Un rapide survol des gros titres du moment en dit long…
« L’incertitude alimente le dévissage financier du Portugal »
« Fuites d’eau radioactive plus importantes dans la centrale nucléaire japonaise »
« Les revenus disponibles chutent pour la première fois depuis septembre »
… et enfin, « Harry & David dépose le bilan ». Cette société, célèbre aux Etats-Unis, est un vendeur de coffrets-cadeaux qui a commencé en vendant des fruits par correspondance dans les années 1930. L’entreprise a déposé le bilan. Les acheteurs — ainsi que ceux qui « redonnaient » leurs coffrets-cadeaux — ne pourront plus faire appel à Harry & David pour des cadeaux passe-partout de dernier recours.
Perdu, temporairement, parmi ces inquiétants gros titres, on a le fait encore plus inquiétant que les pays ne peuvent pas tracer leur chemin jusqu’à la prospérité, et ce quel que soit le nom intelligent dont ils ont baptisé leur escapade. Du New Deal de Roosevelt à la Great Society de Lyndon Johnsons, au Build America Bonds d’Obama, les programmes suivent un chemin familier : dépenser d’abord… et ne jamais poser de questions ensuite.
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