▪ Un nouvel acte a commencé. Les agences de notation remettent en question la valeur de la devise de réserve mondiale ; les banquiers centraux vendent la devise papier pour acheter de l’or.
Volcker
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Epargne
Plongeon synchronisé dans les profondeurs des abysses
par Isabelle Mouilleseaux 27 février 2009Les propos récemment tenus par Georges Soros et Paul Volcker à l’université de Columbia ne m’étonnent pas. A dire vrai, je suis assez en phase avec le message qu’ils essaient de faire passer. En revanche, leur franchise, je dois bien vous l’avouer, m’abasourdit. Ces gens-là, habituellement posés, sont assurément tourmentés pour laisser échapper des petites phrases aussi révélatrices de leurs pensées profondes
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Une bulle boursière peut être un accident", commence un article du Financial Times. "Deux en une décennie, ça commence à ressembler à de la négligence". Selon nous, les bulles de l’immobilier et de la dette n’étaient le résultat ni d’un accident ni de négligence. Elles résultaient des politiques de la Fed
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Pour autant que nous puissions en juger, la plupart des investisseurs pensent que le pire est passé. Après une correction, les actions grimpent. Idem pour le dollar. L’or, pendant ce temps, baisse. Bernanke, Bush et toute l’armée d’anges et d’archanges qui veillent sur l’économie mondiale gagnent, pensent-ils. Mais plus ils gagnent… plus vous perdez, cher lecteur
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Parce que, maintenant, les Etats-Unis sont un pays endetté. Nous sommes le pays le plus endetté du monde. Au moins, dans les années 1970, nous étions encore créditeurs. Le Japon a pu survivre parce qu’il était le plus gros créditeur à l’époque. Cela leur a permis de ne pas disparaître de la surface de la terre. L’Amérique est aujourd’hui le pays le plus endetté que le monde ait jamais vu. Et l’avenir ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices