"Les ventes de dette soulignent des conditions anormales", titrait le Financial Times cette semaine. Anormales ? Farfelues. Bizarres. Etranges. La dernière vente aux enchères de TIPS — de la dette du Trésor US protégée contre l’inflation — a produit une curiosité. Les investisseurs étaient prêts à payer 105 $ pour 100 $ de notes protégées contre l’inflation. Qu’est-ce que ça signifie ? De quoi s’inquiètent les investisseurs ? A vue de nez, ils se préparent à une perte intégrée au produit
TIPS
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Les actions se sont révélées être un mauvais pari, ces 12 dernières années. Elles sont de retour à leurs niveaux de 97… ce qui signifie que les investisseurs n’ont rien gagné pendant une douzaine d’année. Des actions pour le long terme ? Combien de temps faut-il attendre ? A présent, les marchés boursiers se délitent… une fois encore
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Lorsque les banques centrales injectent des liquidités, cela semble vaguement inflationniste. En fait, c’est le signe que le contraire se produit — au moins au début. Les banques de la Zone euro ont réagi à la crise comme celles de Grande-Bretagne et des Etats-Unis — elles hésitent à se séparer de leur argent. Le taux d’intérêt sur les prêts à trois mois a grimpé à 4,67% tandis que "la crise systémique ne donne pas signe de s’achever". Elle ne donne pas signe de s’achever parce qu’il est impossible de dire où s’arrêteront les pertes… même lorsqu’on les regarde de très près
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Rien que cette semaine, Fannie Mae et Freddie Mac — qui jouaient un rôle-clé dans le spectacle de l’effet de levier — ont vu leur valeur baisser. Les deux sociétés ont perdu près de 4,5 milliards de dollars de capitalisation en une seule matinée