L’indice phare des actions américaines, le S&P 500, comporte — comme son nom l’indique — cinq cents titres. Son but est d’intégrer les 500 plus grosses capitalisations boursières du pays, afin d’être très représentatif. Comme vous pouvez l’imaginer, avec autant d’entreprises, les choses changent sans arrêt. L’une fait faillite, deux autres fusionneront. Par conséquent, la société Standard & Poor’s qui le calcule se voit souvent dans l’obligation d’apporter des modifications à la composition de l’indice. Lorsque c’est le cas, elle émet un communiqué de presse, informant le public que, une semaine ou dix jours plus tard, telle société remplacera telle autre dans le S&P 500
Standard & Poor’s
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L’indice de la Fed de Philadelphie a fait ressortir que le sentiment des industriels de ce district restait morose avec un indice à largement négatif à -22,6 (alors que les analystes attendaient une plus forte amélioration). Voilà qui n’arrange pas les affaires du dollar. De plus, le récent rally sur les marchés actions a ravivé l’appétit pour le risque des investisseurs et fait pression à la baisse sur le dollar
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Plusieurs générations d’investisseurs ont fait confiance à l’infaillibilité de Moody’s. Une génération de vendeurs à découvert a préféré mépriser cette notion. Les marchés financiers ont mis un terme au débat : Moody’s est faillible. Au cours de l’histoire illustre — 99 ans — de Moody’s Investor Service, la très respectée agence de notation a joui d’une réputation quasi-papale d’infaillibilité. Moody’s a distribué ses notes comme autant de bulles pontificales, établissant ainsi un canon sacré pour des générations d’investisseurs