La guerre commerciale ne rendra pas sa grandeur à l’Amérique
Les taxes douanières et la guerre commerciale, clefs de la prospérité pour la première puissance mondiale ? Pas vraiment, non… bien au contraire.
Les taxes douanières et la guerre commerciale, clefs de la prospérité pour la première puissance mondiale ? Pas vraiment, non… bien au contraire.
La demande en viande ne cesse de croître, tirée par les classes moyennes des économies émergentes. Les surfaces arables sont limitées — ce qui imposera, à terme, les cultures les plus productives. L’agri-tech a le vent en poupe, et la "fève miracle" en est l’un des éléments les plus prometteurs et versatiles. Tous ces éléments sont favorables à l’essor du soja sur le long terme
Le Brésil a mené tambour battant une "révolution verte" qui a remodelé de fond en comble son tissu agricole en l’espace de quelques décennies : désacidification des plaines ; acclimatation de graminées fourragères africaines pour l’élevage ; tropicalisation du soja ; concentration des exploitations. Ce modèle productiviste, patiemment ajusté aux spécificités de la plaine brésilienne, connaît aujourd’hui des résultats spectaculaires
Investir dans un panier "soft et céréales" pour profiter de la grande tendance haussière des matières agricoles ? Tout le monde vous dit que c’est une excellente idée. Curieusement, vous sentez en vous comme un léger flottement. Quelque chose vous turlupine, vous tracasse… Pourtant les faits sont là, implacables
L’inflation — augmentation des prix, ou baisse du pouvoir d’achat du dollar, dans le cas qui nous occupe — va bientôt devenir l’inquiétude principale au niveau économique. Je ne comprends par pourquoi certains experts persistent à dire que nous ne pouvons pas avoir d’inflation tant que l’économie est faible. Il existe plusieurs exemples d’économies faibles avec une inflation élevée. Je doute par exemple que le Zimbabwe soit au mieux de sa forme, alors que l’inflation a atteint là-bas un pourcentage dépassant les plusieurs milliers
La Chine possède très peu de ressources en eau. La culture du soja nécessite beaucoup d’eau – 1 500 tonnes d’eau pour une tonne de soja. Qui a beaucoup d’eau ? Le Brésil. Il n’est donc pas surprenant de voir que l’augmentation de la surface de culture du soja au Brésil correspond à l’augmentation de la demande chinoise en soja
Les fonds de couverture ont massivement investi dans les matières agricoles début 2008. En effet, ces actifs étaient réputés décorrélés des marchés actions et les fonds cherchaient à se prémunir contre un éventuel retournement de ces derniers. Ils ont contribué à la flambée des cours. Pour éviter d’être pris dans une spirale spéculative, privilégiez plutôt les fournisseurs de grains ou les fonds composés d’un panier de softs
Derrière la hausse du soja, d’abord, les caprices de Dame météo. Depuis l’automne dernier, l’offre est placée sous surveillance étroite… En effet, l’Amérique du Sud a connu une véritable sécheresse ces derniers mois, qui a notamment affecté l’Argentine et le Brésil, gros producteurs de soja avec les Etats-Unis. Conséquence : l’offre est à la peine, les rendements déclinent
Décidément, on ne s’ennuie jamais avec les matières premières. Il y en a toujours quelques-unes qui grimpent en flèche, pendant que d’autres piquent du nez ou marquent une pause salutaire. C’est aujourd’hui au tour du maïs de battre record sur record
On entend beaucoup de platitudes justifiant le fait que les "personnes ordinaires" ne devraient pas investir dans les matières premières, et je souhaite démonter ces mythes une bonne fois pour toutes, afin que nous puissions nous tourner vers une question plus intéressante : comment pouvez-vous gagner de l’argent en investissant dans la catégorie d’actifs nouvelle génération ?
En termes de véritable devise — l’or — le pétrole est encore bon marché. D’un autre côté, en termes de véritable pétrole, l’or est bon marché. En termes de quoi que ce soit de véritable, tout est véritable. En termes d’or, la maison américaine ordinaire est moins chère aujourd’hui qu’il y a cinq ans. En termes de pétrole, l’action US moyenne vaut à peine la moitié de son cours d’il y a cinq ans. En termes de soja, même l’assurance-vie est bon marché