Nouveau désaveu pour Ipsen et son partenaire Roche. Décidément, l’avenir du taspoglutide, une molécule destinée au traitement du diabète, n’est pas assuré. Avec du retard, le candidat médicament en était tout de même arrivé à la Phase III, dernier test clinique avant toute demande de mise sur le marché auprès des autorités sanitaires. Une étape décisive pour le produit mais aussi pour son fabricant, qui, après des années de labeur et de lourds frais de recherche et développement, se demande si les investisseurs seront au rendez-vous
Roche
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12,4 millions de personnes atteintes, 7,6 millions de victimes en 2008 ; 26 millions de cas, 17 millions de décès en 2030. Ce fléau qui met en ébullition les laboratoires est le cancer. Les plus à la pointe ne sont pas les sociétés pharmaceutiques traditionnelles mais les biotechs. Dotée d’un fort potentiel, peu chère, découvrez notre valeur préférée pour investir dès aujourd’hui sur les remèdes de demain
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La biotech est à l’avant-garde de la science médicale. Les grands groupes pharmaceutiques — les big pharmas — l’ont bien compris, eux qui sont confrontés à de multiples défis : tombée de nombreux brevets dans le domaine public dès 2010 ; concurrence pressante des génériques ; évolution des systèmes de santé — comme le montre l’épineux Obamacare aux Etats-Unis. "Dans un tel contexte, les grands laboratoires ont vu leur marge d’exploitation reculer de près de 28% en 2002 à 24% en 2007 et à 23,5% anticipés pour 2010", note L’Agefi, citant une étude d’Euler Hermes Sfac